Une com’ maladroite de la Direction
12h38 et 15h50 : vendredi dernier 2
octobre, la directrice de l’entité Secrétariat-général-Direction
juridique (SGDJ-BPCE SA), puis la directrice générale des ressources humaines-Groupe (membre du
directoire) ont chacune adressé un mel
mémorable, respectivement à l’ensemble des salariés SGDJ-BPCE SA et à
l’ensemble des salariés de l’entreprise BPCE SA.
L’une d’abord indique être «profondément
attristée», l’autre ensuite «regrette profondément» : la
directrice elle-même mise en cause à plusieurs titres dans le rapport de
l’inspecteur du Travail, puis la DRH-Groupe, N+1 du DRH-BPCE SA
que les stratèges du verbe appellent communément des «éléments de langage».
Autant dire une opération de com’
bâclée : quelques mots-clefs commodes, censés marcher à tous les coups, précipitamment
sortis de cerveaux en tempête.
Deux
managers «attristées» (pour une
fois ?)
Voici nos premiers contre-arguments, sur le
fond et la forme de ces deux messages électroniques directoriaux.
Les
«éléments de langage» sont à la fois purement défensifs et à dessein empruntés
au vocabulaire de l’émotion. Le rapport de l’inspecteur du Travail, lui, ne
contient rien d’émotionnel : sur les points durs ce document contient
d’abord des constats, certains terrifiants mais fondés sur des témoignages
convergents.
On aurait préféré que les managers aient été attristées avant
- par exemple, face à des situations professionnelles et personnelles individuelles, qu'elles ont eu à connaitre et qui ne les ont guère émues. A vrai dire, on
attendait juste qu’elles remplissent alors leur première mission :
exploiter le potentiel de chacun au service de la communauté de travail - au
lieu de briser des carrières ou de placer en marge, au lieu de laisser voire de faire perdre à des «collaborateurs» toute chance légitime d’évolution
professionnelle.
Madame
qui ? Et c’est notre «DRH-Groupe» ?
La DRH-Groupe, membre du directoire de
l’organe central du Groupe, est… inconnue des mille six cents salariés de cette
entreprise.
Ils savent à peine qui elle est, on ne la
croise pratiquement que lors d’une de ses sorties pour fumer.
Plus préoccupant encore, s’agissant du
fonctionnement interne: elle est inconnue des syndicalistes de BPCE SA.
C’est simple : en plus de quatre ans
de présence au directoire de BPCE SA, la «directrice générale Ressources
humaines» n’est jamais venue à leur rencontre.
C'est exactement ce que se disent tous les collaborateurs que j'ai rencontré et qui ont lu le message de Madame la DRH Groupe
RépondreSupprimermerci,
RépondreSupprimercomme ce lecteur n'hésitez pas à nous laisser vos commentaires
c'est pour vous que cette tribune existe, profitez-en
Bravo pour votre ténacité. Ne lâchez rien. L'intervention de l'inspection du travail laisse entrevoir que même dans l'adversité, il y a de l'espoir pour les milliers de salariés en souffrance dans le groupe.
RépondreSupprimerMerci, nous menons ces combats depuis très longtemps et ne comptons pas lâcher de sitôt
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