30 décembre 2013

Faut-il supprimer Pôle Emploi ?



La question est dans l’air : Faut-il supprimer Pôle Emploi pour confier ses missions au secteur privé ?

Pour les détracteurs du service public de l’emploi, celui-ci est inefficace, avec un rendement quasi nul et des coûts de placement plus élevés que chez les sous-traitants.

Vrai ou faux ?

Il est vrai que les salariés de Pôle Emploi sont submergés de travail et qu’entre la pression pour faire du résultat, la bureaucratie interne, le manque de moyens et la hausse du chômage, l’allocataire a trop souvent l’impression d’avoir à faire au royaume du père Ubu plutôt qu’à une institution organisée et performante.

Et du côté du privé ? Est-ce mieux ?

Un récent rapport de la DARES, la Direction de l’Animation de la Recherche des Etudes et des Statistiques, nous apporte des éléments forts intéressants.

Que nous dit-il ?

Les études qui identifient un groupe de contrôles crédibles ; population similaire et nature identique de l’accompagnement ; convergent sur le fait que le recours aux opérateurs privés est souvent moins efficace pour le retour à l’emploi que le recours à l’opérateur public. Et les chiffres parlent !

Pour les licenciés économiques en convention de reclassement, par exemple, moins d’1 sur 3 pointe encore au chômage treize mois après leur perte d’emploi quand ils sont suivis par l’opérateur public, contre 38 % pour un opérateur privé.

Le taux de contrats à durée indéterminée décrochés est supérieur à Pôle Emploi : 44 %. Contre 39 % pour le privé.

Cerise sur le gâteau ! Le coût de placement d’un chômeur serait de 22.000 euros en moyenne par an pour le privé, et de 11.000 euros pour le public.
Ce qui a fait écrire à un journaliste du Figaro, peut soupçonnable d’être un ennemi du secteur privé : « Pôle Emploi reclasse mieux les chômeurs que le privé ».

Et pourquoi donc, me direz-vous ?

La raison principale en est simple. La course au profit !

Si je suis rémunéré au nombre de salariés reclassés, je fais du chiffre. Peu importe si je privilégie les CDD d’un mois plutôt que la recherche de solutions pérennes. Il existe également un risque d’écrémage, les opérateurs externes peuvent décider de sélectionner ou d’inciter à les contacter que les chômeurs les plus proches du marché du travail et donc ceux qui sont les plus susceptibles de retrouver un emploi.

Mais d’où vient l’augmentation des coûts ?

L’opérateur privé, et cela est légitime, a la nécessité de couvrir ses charges et d’avoir une marge bénéficiaire. A cela, se rajoutent la rédaction des contrats de sous-traitance et le suivi de leur réalisation qui peuvent avoir des coûts importants, comme on peut le voir en Allemagne ou au Pays-Bas.

Et oui ! Si je délègue en externe, il faut que je contrôle pour éviter les dérives et abus.


Cela ne veut pas dire qu’un certain nombre d’opérateurs privés ne font pas correctement leur travail et que tout est rose à Pôle Emploi ! Mais simplement qu’avant de vouloir détruire une maison, même s’il y a des trous dans le toit et des fuites au sous-sol, mieux vaut s’assurer que ce n’est pas pour vivre sous la tente

27 décembre 2013

La réforme des retraites définitivement adoptée par le Parlement


Francetv info fait le point sur les principales mesures de ce texte.

La réforme des retraites est présentée mercredi 18 décembre à l'Assemblée nationale.  (JOEL SAGET / AFP)
La réforme des retraites a été définitivement adoptée mercredi 18 décembre à l'Assemblée nationale. Elle permettra, selon le gouvernement, d'assurer l'équilibre du système de retraite d'ici à 2020. Au terme du processus législatif, francetv info revient sur qui va changer dans le calcul de votre retraite.
 

Un allongement de la durée de cotisation

 
Le principe : Pour toucher une retraite à taux plein, l'allongement sera progressif : un trimestre tous les trois ans à partir de la génération 1958. L'âge légal de départ reste fixé à 62 ans et l'âge pour bénéficier d'une retraite à taux plein, quelle que soit la durée de cotisation, demeure à 67 ans. Mais l'allongement de la durée de cotisation revient à repousser l'âge effectif de départ (celui auquel on part vraiment à la retraite, à différencier de l'âge légal) puisqu'il faudra cotiser plus longtemps et donc travailler plus longtemps.

Dans les faits : Si vous êtes un homme né en 1960, et que vous avez commencé à travailler à l'âge de 23 ans, vous pourrez partir avec une retraite à taux plein à 65 ans et trois mois. Les personnes nées après 1973 devront cotiser 43 ans pour pouvoir partir avec une retraite à taux plein. Ainsi si vous êtes né en 1980 et que vous aussi vous avez commencé à travailler à 23 ans, vous pourrez bénéficier d'une retraite à taux plain à 66 ans et 6 mois. Il reste possible de prendre sa retraite à 62 ans, mais au risque de subir une réduction de sa pension.

Une calculette en ligne est à votre disposition pour faire votre propre calcul.

Une hausse des cotisations

 
La mesure : Tout le monde est concerné, des salariés aux entreprises en passant par les retraités. Les cotisations des actifs seront augmentées de 0,15 point pour les actifs et les employeurs en 2014, puis 0,05 pour les trois années suivantes. Ce qui fera, au total, une augmentation de 0,3 point en 2017. 
 
Pour les entreprises, les cotisations vieillesse vont progresser au même rythme mais seront compensées par une diminution des cotisations familiales, comme s'y est engagé le gouvernement. 
 
Les retraités sont aussi mis à contribution.

Leurs pensions seront gelées six mois, leur revalorisation n'aura lieu qu'au 1er octobre, contre le 1er avril habituellement. Cette disposition ne concerne pas les bénéficiaires du minimum vieillesse, qui sera revalorisé deux fois en 2014, au 1er avril et au 1er octobre. Les petites retraites (en dessous de 967 euros) bénéficieront en outre d'une aide supplémentaire de 50 euros pour leur complémentaire santé.

Dans les faits : Concrètement, la hausse de 0,3 point se traduira pour un salarié touchant le Smic par une perte de 4,50 euros par mois. Pour ce même salarié, il en coûtera 2,15 euros par mois. Pour les retraités, le gel de six mois devrait se traduire par un manque à gagner d’environ 100 euros pour un cadre retraité percevant une pension nette de 3 000 euros par mois, selon Les Echos
 

La création d'un compte pénibilité 

 
Le principe : A partir du 1er janvier 2015, tout salarié ayant été exposé à l'un des dix critères de pénibilité (bruit, travail de nuit, etc.) pourra cumuler des points en fonction du temps passé dans cette situation. Ces points seront inscrits sur un compte pénibilité et pourront ensuite être transformés pour permettre au salarié de se former pour se reconvertir, de travailler à temps partiel ou de partir plus tôt à la retraite.

Dans les faits : Chaque trimestre d'exposition à un des dix critères ajoute un point au compte, ou deux points en cas d'exposition à plusieurs facteurs, selon le ministère de la Santé, et chaque tranche de 10 points rapporte un trimestre. Pour ceux qui sont aujourd'hui tout proches de la retraite, ils bénéficieront d'un doublement de leurs points.
 

Des majorations de pensions désormais imposables

 
Le principe : La majoration de pension de 10% accordée aux parents ayant eu au moins trois enfants était exonérée jusque-là. Elle sera désormais soumises à l'impôt.

Dans les faits : En l’état, la fiscalisation de cette prime n’aura aucun impact pour les quelque 40% de retraités non-imposables. Selon le gouvernement, l’effet sera de 15 euros d’impôt en plus par mois, pour un couple percevant chacun 1 400 euros de pension. Il sera encore plus important pour les retraités aisés (la hausse d’impôt étant directement proportionnelle à leur taux marginal d’imposition), note le magazine Capital. Pour un couple de retraités modeste, et qui paye aujourd'hui 1 152 euros d’impôt à l'année, une augmentation de 343 euros est à prévoir pour 2014, a calculé Capital.
 

Le financement des retraites résolu ?

 
Le principe : Toutes les mesures doivent rapporter 7,3 milliards en 2020 et ont pour objectif de combler le déficit du régime général. 

Dans les faits : Mais c'est encore insuffisant car avec tous les régimes confondus, le déficit s'élèvera à 20 milliards, selon le Conseil d'orientation des retraites (COR). D'autre part, les prévisions sur lesquelles se basent la réforme sont très optimistes au regard du contexte économique actuel, notamment avec un taux de chômage estimé entre 4,5% et 7% à terme, alors que celui-ci peine à descendre en dessous de 10,5% actuellement. Cette réforme des retraites ne sera donc pas la dernière.

Francetvinfo.fr - Par 

26 décembre 2013

NAO branche Banque Populaire. (Suite et fin)


Les Nao des Banques Populaires se sont achevées, la prochaine séance à BPCE SA est le 14/1 !
Continuez de participer à notre sondage, merci.

24 décembre 2013

Meilleurs vœux à tous.


(vu par michel e)

La CFTC BPCE Sa, vous souhaite un bon Noël et une année 2014 pleine de joie et de fraternité


Tanti auguri di buon natale e felice anno nuovo

19 décembre 2013

Inspection ( suite et pas fin)

Nous avons accompagné hier, l'inspecteur à son entretien préalable en vue d'un éventuel licenciement.

Nous publierons dans les prochains jours, les très faibles éléments retenus de cet entretien.

La page concernant cette affaire à été lues en accès direct plus de 700 fois, c'est un record depuis l'ouverture du site.

le nombre de pages lues atteint 800 par jour.

Cette affaire reflète donc un réel malaise et nous rencontrerons l'inspecteur Général début Janvier pour faire un point avec lui.

Merci de continuer de nous faire parvenir vos commentaires.

18 décembre 2013

De gros employeurs s'engagent à éviter les réunions après 18h.

Allianz, Axa, LVMH ou encore Michelin signent mercredi soir la charte «15 engagements pour l'équilibre des temps de vie» impulsée par le ministère des Droits des femmes

«En France, travailler tard le soir est encore perçu comme un signe de motivation, alors que les entreprises anglo-saxonnes n'y voient qu'un indice d'inefficacité», déplore l'Observatoire de la parentalité en entreprise.
Crédits photo : Purestock/Getty Images/Purestock

Plus de réunions après 18h, plus de mails envoyés en dehors des heures de travail, plus de sollicitations les week-end et pendant les jours de congés : ces quelques engagements concrets, que 16 grosses entreprises s'apprêtent à prendre, pourraient changer la vie quotidienne de nombreux salariés. Pour répondre aux attentes de ceux qui disent éprouver des difficultés à mener de front leurs vies familiale et professionnelle - ils étaient 56% en 2013 selon un sondage Ifop, et même 71% chez les cadres -, le ministère des Droits des femmes a conçu une charte comprenant «15 engagements pour l'équilibre des temps de vie», qui devront, et c'est l'une des originalité du texte, être signés par tous les membres du comité exécutif ou du comité de direction de l'entreprise. «Faire porter ce type d'engagements au plus haut niveau est le seul moyen pour qu'ils ne restent pas lettre morte», explique Jérôme Ballarin, président de l'Observatoire de la parentalité en Entreprise, et associé au projet.

Lutte contre le présentéisme

Partant du principe qu'un salarié épanoui est un salarié plus efficace, le ministère souhaite ainsi «promouvoir une culture managériale plus souple, plus respectueuse de la vie privée de tous les salariés», et pas seulement de ceux qui ont des enfants. Des horaires plus flexibles, plus de recours au télétravail figurent en effet parmi les revendications croissantes des salariés. Dans la mesure où les femmes effectuent encore 80% des tâches domestiques et familiales, il s'agit de favoriser l'égalité professionnelle en évitant qu'elles en soient pénalisées. Mais plus largement, le ministère veut «amorcer un changement de mentalités dans les entreprises françaises» en y faisant reculer le présentéisme. «En France, travailler tard le soir est encore perçu comme un signe de motivation, alors que les entreprises anglo-saxonnes n'y voient qu'un indice d'inefficacité», déplore Jérôme Ballarin.
BNP Paribas, Capgemini, Carrefour, Bouygues Telecom, Allianz ou encore Axa signeront les 15 engagements du ministère des Droits des femmes ce soir. Des entreprises pour la plupart déjà signataires de la «charte de la parentalité en entreprise» et donc déjà en avance sur ces questions. Le texte préparé par le ministère s'inspire même de la charte en vigueur chez Axa, qui a déjà limité les réunions le soir après 18h et le matin avant 9h ou les envois d'e-mails en dehors des heures de travail. «En interne, leur charte est devenu un véritable outil de régulation, chacun connaissant son existence et tranchant en fonction de ce qu'elle préconise». constate Jérôme Ballarin. Les signataires s'engagent à afficher la charte sur l'équilibre des temps de vie dans les couloirs de l'entreprise, de telle sorte que les salariés puissent se sentir libre de l'évoquer.
Par

17 décembre 2013

Agenda de la semaine du 16 au 20/12

La section CFTC de BPCE Sa vous souhaite une bonne semaine.
Au programme:


  • Lundi: commission logement.

  • Mardi: Préparation Comité d'Entreprise

  • Mercredi: CHSCT
    • Report de l'examen des locaux, non étudié Vendredi dernier.

  • Jeudi: Comité d'Entreprise.

16 décembre 2013

Le Clip des jeunes CFTC !!!

A chacun sa façon de résoudre ses problèmes.



Et à votre avis à BPCE Sa c'est comment ?




ou, lorsque en NAO, nous demandons la mise en place du télé-travail, le DRH déclare "on ne peut pas il faudrait, un accord (précis !!!)"
C'est justement ce manque de précisions qui nous fait refuser de signer, un grand nombre de projet de la Direction.
Nous souhaitions intégrer dans l'accord égalité professionnelle, comme c'est le cas dans beaucoup d"accords d'Entreprise, un aspect "télé-travail" comme vous le souhaitez ( Cf sondage en cours), ça n'a pas été possible ( il aurait fallu un texte précis !)

13 décembre 2013

Nouveau dérapage à l'Inspection générale BPCE


Un inspecteur menacé de licenciement parce qu'il a réclamé ses droits.

  • La DRH BPCE Sa a procédé à la mise à pied d’un inspecteur et au rapatriement immédiat de son lieu de mission à l'étranger à la suite d’échanges de mails par lesquels l’inspecteur demandait des explications sur l’absence d’augmentation et se plaignait du nombre des heures supplémentaires effectuées. Il évoquait aussi le sentiment de harcèlement moral subi à l’occasion de certaines de ses missions.

  • A la suite de ce mail, le chef de mission de l'inspecteur s'est vu demander par sa hiérarchie de constituer et alimenter un « dossier RH » en vue de licencier l'inspecteur.
    • Un système brutal de pression morale a été mis en place pour faire craquer l'inspecteur et ce, jusqu'au jour de son rapatriement où il a du justifier, par des éléments privés et personnels, son absence de la salle occupée par son équipe.

Nous vous invitons à nous alimenter, de manière totalement anonyme, sur le climat au sein de l’Inspection et les sujets RH auxquels vous êtes confrontés. Pour cela, un espace vous est réservé dans ce blog.

Nous avions rencontré l'Inspecteur Général il y a environ un an, il s'était engagé à mettre en oeuvre des mesures correctives aux multiples problèmes rencontrés, nous vous avions re-interrogé  3 mois après cette rencontre et avions le sentiment que les choses avaient évoluées favorablement.

Nous avons maintenant le sentiment que la situation s'est à nouveau dégradée à vous de nous le confirmer.

12 décembre 2013

NAO à la française : ils serrent la vis pour les salariés et se servent copieusement !


  • Des salariés Français sont les mieux payés d’Europe en salaire net !

    • Quelle est donc cette niche sociale qui fait qu’une catégorie de travailleurs sort du lot dans la désespérance salariale hexagonale ?

      • Un quarteron de fonctionnaires hyper protégés ?
      • Les opérateurs des marchés financiers ?


Point du tout,  les heureux gagnants sont : Les D.R.H.


D’après le cabinet Towers Watson, les Français avec 148 000€ arrivent en 2éme position derrière les Italiens 160 000€, ce qui n’est plus vrai en salaire net.
  • 90 632€ pour le Français contre 82 693€ pour l’Italien.




 Comme quoi, on n’est jamais mieux servi que par soit même… 

11 décembre 2013

Conseil de Surveillance Interépargne du 10/12/13



  • Après un bref rappel de la situation économique des zones,Asiatique, Américaine et Européenne, puis aux présentations des politiques monétaires des grandes Banques centrales, nous avons eu présentation des performances des FCPE Actions, Diversifiés, Obligations et Monétaires, proposés pour les PEE des salariés de BPCE SA.



  • Résultats des courses depuis le 31/12/12 et arrêté à fin Novembre:
    • Monétaire: 0.07%
    • Obligataire: 2.08%
    • Diversifié: 10.14%
    • Actions: 16.69%
Nous vous rappelons toutefois que les performances passées ne préjugent pas des performances à venir.

10 décembre 2013

Agenda de la semaine du 9 au 13/12



La section CFTC BPCE Sa vous souhaite une bonne semaine.
Au programme:


  • Mardi: Conseil de Surveillance inter-épargne des fonds des PEE.
    • Avez-vous fait les bons choix ? réponse dans les prochaines heures.

  • Mercredi: Coordination Nationale CFTC (Groupe BPCE)

  • Vendredi: 
    • 1 ère NAO BPCE Sa
    • CHSCT. nous avons enfin reçu les macro zoning pour BCA ( si,si)
    • Commission: Emploi/Formation

9 décembre 2013

Prise de position de F Pérol sur la CNP, intérêt du groupe ou dogmatisme du dirigeant ?

L'article du n° 368 de Challenges traite de ce sujet:

  • Pour la partie RH du fonctionnement de F Pérol, nous pouvons affirmer que nous considérons que le fonctionnement idéologique de F Pérol, n'est plus à démontrer.
    • Refus d'un accord de droit syndical à BPCE Sa, visant à entraver le travail des OS.
    • Disparition d'un grand nombre des avantages que les salariés avaient avant sa nomination.
    • Nombreuses négociations, non abouties du fait des propositions indécentes de la direction.
    • Augmentations des avantages aux salariés les mieux rémunérés.


5 décembre 2013

Mutuelle BPCE ?

Finances «personnelles-professionnelles»
Nouveau coup dur pour les mutuelles-santé…
et discrimination syndicale dans notre mutuelle ?



On pouvait s’y attendre ou pas mais, sous réserve d’adoption du projet de loi de finances pour 2014, c’est quasiment fait : la part que paie l’employeur dans votre cotisation à la mutuelle-santé (à BPCE SA : la moitié) va devenir imposable pour le salarié.

En fonction du profil fiscal personnel, pour certains contribuables cela aura un impact.

On n’avait déjà pas besoin de cela mais, en plus, cette option gouvernementale intervient dans un contexte où la CFTC a été brusquement privée de son statut d’auditeur au sein du conseil d’administration de BPCE-Mutuelle.

Le conseil d’administration est le seul lieu où circulent et peuvent être anticipées les informations in fine utiles pour les adhérents.

La CFTC-BPCE SA a beau avoir en avril dernier, grâce à ses sympathisants et adhérents, gagné dans les urnes le droit d’être représentée à l’assemblée générale annuelle de notre complémentaire-santé, cette présence évidemment reste symbolique à ce stade - un délégué régional sur… environ cent vingt-cinq !

La vraie vie de la mutuelle est, naturellement, au conseil d’administration : par dérogation depuis le scrutin de 2011 auquel elle n’avait pas concouru, la CFTC y siégeait comme «auditeur» - sans droit de vote, mais avec un accès complet aux informations partagées et un droit d’expression dont elle a fait, au nom de ses mandants, un usage à la fois technique, raisonnable (!) et effectif.


Juridisme «bidon»

La direction de la mutuelle n’a pas pris de gants pour l’annoncer, en catimini la veille-même d’une réunion du conseil d’administration et à l’issue d’une soirée d’hommage aux «grands anciens» du réseau Caisses d’Epargne ayant œuvré pour le développement de la complémentaire-santé. Hommage auquel votre représentant CFTC avait fait l’effort de s’associer. Tout comme  il avait six mois auparavant, avec sa suppléante, dans leur «profession de foi» électorale, souligné la contribution de ces développeurs historiques. Le syndicat dominant au sein de la mutuelle (et à BPCE SA) serait-il décidément inapte à renvoyer l’ascenseur, même sur des points touchant davantage aux valeurs qu’aux actes ?

On nous murmure que cette mise à l’écart de la CFTC serait juridiquement fondée. Difficile à soutenir, alors-même que la présence de la CFTC-BPCE SA vient d’être légitimée par le vote direct des adhérents pour l’assemblée générale. Performance naturellement impossible à reproduire dans le cadre du scrutin indirect pour le conseil d’administration - au mieux, quelques délégués régionaux s’y seraient risqués à voter pour le candidat d’un syndicat différent.

Cette Mutuelle BPCE en réalité "Caisse d'Epargne", souhaite s'ouvrir vers les Banques Populaires. 
Nous ne saurions que conseiller à nous collègues des BP qui assure le pilotage de leurs mutuelles, de bien faire attention à la perte d'autonomie qui résulterait de l'adhésion à cette mutuelle.


4 décembre 2013

AGENDA de la semaine du 2 au 6/12

The blogger is back.

la Section CFTC DE BPCE SA vous souhaite une bonne semaine.
Au programme:
  • Mardi: Fin de la négociation des OS sur l'égalité professionnelle.
  • Jeudi:  Réunion des Délégués du Personnel.
    • Continuez à nous transmettre vos questions , nous les poserons à la DRH