31 janvier 2014

INFO DROIT : La possibilité de faire appel est supprimée pour certains litiges.


Depuis le 1er janvier, les justiciables n’ont plus la possibilité de faire appel pour les litiges concernant :
  • Les prestations, allocations ou droits attribués au titre de l’aide ou de l’action sociale.
  • Le droit au logement.
  • Le versement des pensions.
  • Les impôts locaux.
  • Le permis de conduire.
Et ce par décret n°2013-730 du 13 aout 2013.
Une seule voie de recours, reste possible :Saisir le conseil d’Etat, ce qui, pour le citoyen moyen est peu couteux et  d’une grande facilité!…

Ci-dessous le lien pour consulter le décret (legifrance) :
<<<Code de justice administrative - Article R811-1<<<  

30 janvier 2014

infos

Les changements 2014

- Le PMSS (Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale) passe de 3086 à 3129 €

- L’assurance vieillesse non plafonnée passe de 0,1 à 0,25 % pour la part salarié et de 1,6 à 1,75 % pour la part employeur

- La vieillesse TA passe de 6,75 à 6,80 % pour la part salarié et de 8,4 à 8,45 % pour la part employeur.

Le changement rétroactif de fin 2013 :

Les frais de Santé tranche A et tranche B part employeur entrent dans le salaire imposable de façon rétroactive au 1er janvier 2013

Le vrai net imposable de 2013


Ce qu’il s’est passé :

Jusqu'à présent, les cotisations versées sur une mutuelle d'entreprise obligatoire  étaient déductibles du revenu imposable et la part versée par l'employeur était considérée comme un avantage en nature non imposable. 
Suite à une disposition rétroactive de la loi de finance 2014 et la publication tardive du décret, à compter de l'imposition des revenus de 2013 – soit pour l'impôt à payer en 2014 – la fraction des cotisations versées par l'employeur correspondant à la couverture des frais de maladie, maternité et accident devient imposable. 

Autrement dit, ces cotisations doivent être réintégrées au salaire imposable pour être soumises à l'impôt dans les mêmes conditions que le salaire proprement dit, soit après l'abattement de 10 % pour frais ou la déduction des frais réels.
Cette nouveauté a entraîné un bug : le cumul du salaire net annuel imposable qui figure sur votre feuille de paie de décembre 2013 n'en tient pas compte, les entreprises n'ayant matériellement pas eu le temps de mettre leur logiciel de paie à jour. Les entreprises devront informer leurs salariés sur le montant de leur revenu imposable, en tenant compte de cette nouvelle mesure.
Quant à la part des cotisations à la charge des salariés, elle continue à être déductible du revenu imposable. Mais le plafond de déduction – qui englobe également la part des cotisations patronales couvrant les risques d'incapacité, d'invalidité et de décès – a aussi été abaissé : il est ramené de 8 888 euros à 5 925 euros pour l'imposition des revenus de 2013. Ce qui devrait donc générer un autre supplément d'impôt pour ceux dont le plafond est dépassé.

Pas de panique : vous n’avez rien à faire ! La CFTC  a déjà saisi la Direction pour se faire confirmer que les déclarations d’impôt pré-remplies par le Fisc seront bien exactes, ainsi que la fiche fiscale remise chaque année  aux salariés.

29 janvier 2014

REUNION DES DELEGUES DU PERSONNEL du 16/01/2014, réponses aux questions des élus CFTC.




  1.   Concernant les journées des 24 et 31 décembre, les salariés à l’horaire collectif ont été pénalisés par rapport aux salariés au forfait jour, puisque, d’une part ils ont dû rester jusqu’à 15H30 comme préconisé dans la note de la Direction, d’autre part leur journée de travail n’a pas pour autant été comptabilisée à 07H44 et ils perdent en conséquence 2 à 3 heures sur leur compteur.
Les délégués CFTC demandent que, comme en 2012, ces 2 journées soient comptabilisées pour 07H44 pour ces salariés qui ont  travaillé le 24 et/ou le 31 décembre et dont les compteurs ont été amputés de ces quelques heures.

Réponse :
En 2012, l’entreprise a fermé de façon anticipée à 16h00 pour les deux veilles de fêtes. Ce dispositif n’a pas été reconduit en 2013.
En conséquence, ces veilles de fêtes doivent être analysées comme une veille de week-end.
Dans ces conditions, la sortie a été autorisée au même horaire qu’un vendredi soit 15h30, sans régularisation horaire forfaitaire.

Précédemment les personnes en horaires collectifs  (moins de 15 pour cent de l'effectif de BPCE Sa), avaient le droit à un redressement des heures dans la limites d'une journée complète.
Le reste de l'effectif ( en forfait jour) peut partir à l'heure qu'il souhaite sans pénalisation.
La régression en termes de droits sociaux continue.



2.      Les délégués CFTC demandent à l’employeur de repréciser les conditions qui rendraient l’adhésion à BPCE mutuelle obligatoire pour les salariés, notamment ceux qui seraient déjà couverts par la mutuelle de leur conjoint. Par ailleurs, l’augmentation de la cotisation pour certains salariés a été en principe compensée par une augmentation de salaire ; tous les salariés concernés ont-ils bien bénéficié de cette augmentation ? qu’en est-il par exemple des salariés qui auraient été amenés à souscrire à BPCE mutuelle postérieurement ?

Réponse :
L’accord cadre relatif à la protection sociale complémentaire des salariés de BPCE SA du 13 octobre 2010 dispose dans son annexe 1 que l’éventuelle compensation salariale liée à la mise en place de la couverture santé harmonisée serait calculée en fonction de la classe de cotisation au nouveau régime telle qu’observée en janvier 2011.
Tous les salariés concernés par cette mesure en ont effectivement bénéficié.
Les adhésions postérieures ne donnent pas lieu à la mise en œuvre de cette mesure.

Pour rappel, cet accord a mis en place un régime de frais de soins de santé à caractère collectif, familial et obligatoire. Le principe est donc l’adhésion obligatoire du salarié et de ses ayant droits.
Par exception, certaines dispenses d’affiliation restent possibles pour le salarié lui-même ou pour tout ou partie de ses ayant droits.
Les conditions de dispense et les justificatifs nécessaires sont disponibles sur l’intranet rubrique Mon Entreprise > Ressources Humaines > Mutuelle > Modifier vos conditions d’adhésion.
S’agissant du cas particulier des salariés en CDI déjà couverts, par ailleurs, par la mutuelle de leur conjoint, la dispense est possible dans les conditions suivantes :
-      Salarié ayant rejoint BPCE avant la mise en place du régime soit avant le 1er janvier 2011
-      Couverts à titre obligatoire (et non à titre facultatif) par un régime collectif et obligatoire dans l’entreprise du conjoint au 1er janvier 2011
-      Sous réserve de produire annuellement une demande écrite et une attestation nominative en cours de validité de l’autre assureur précisant le caractère collectif et obligatoire pour l’ayant droit.

Pour mémoire, les salariés faisant l’objet d’une dispense pour eux-mêmes ou leurs ayant droits doivent justifier annuellement de la dite dispense en fournissant le document justificatif prévu en fonction de leur situation.

La DRH organise cependant une fois par an, une campagne de collecte des justificatifs, à l’intention des salariés qui n’auraient pas fourni les documents dans l’année. Dans le cas où le justificatif n’est pas produit dans les délais fixés, le bénéfice de la dispense ne peut être maintenu et le tarif correspondant à la situation familiale réelle est alors appliqué, pour toute l’année considérée.



3.      La direction BCA a changé d’organisation depuis Septembre 2013, mais l’organigramme en ligne n’a toujours pas été mis à jour par la DRH.
La CFTC a interrogé la hiérarchie, qui elle –même à contacter la DRH.
La réponse a été, la DRH met à jour sous 15 jours, comme elle l’avait déjà indiqué à la hiérarchie en novembre !!!!!!!!!!!!!!!

Réponse :
Le plan de charge de la DRH n’a pas permis de réaliser les opérations nécessaires à la mise à jour de l’organigramme en ligne, en raison du volume des réorganisations, et des différentes opérations prioritaires à réaliser dans le cadre de la clôture de l’exercice civil.
L’organigramme sera mis à jour dans les meilleurs délais, en fonction des contraintes de production, spécifiques notamment en début d’année.

Toutefois, les salariés concernés par les changements d’organisation ont reçu de la DRH un courrier les informant de leur changement d’affectation ; les bulletins de salaire tenant compte également de ces nouvelles affectations.

Une grande pression est mise sur les salariés, pour toujours travailler plus vite,respecter des objectifs en termes de délais et de qualités mais à la DRH les règles semblent bien différentes.
Dites à vos enfants de choisir plutôt la DRH !



4.       Les inspecteurs en missions sont amenés à travailler des dimanches, sans que des demandes passent par le CE et sans déclaration à l’administration, la CFTC demande des éclaircissements sur cette situation et sur le non-respect de l’amplitude horaire maximale pour les forfaits/jour.

Réponse :
Les inspecteurs ne travaillent pas le dimanche en mission. Une seule exception, la mission Natixis Algérie. En effet, afin de s’adapter aux contraintes locales, l’équipe travaillait du dimanche au jeudi soir ; le WE étant le vendredi et le samedi.

Par ailleurs, en ce qui concerne l’amplitude horaire, des sensibilisations régulières sont menées auprès des chefs de mission sur les dispositions en vigueur en matière de repos quotidien. Ce sujet a été évoqué en réunion des chefs de mission et en formation au management. Un volet « droit social » fait partie du programme de cette formation.

Cette réponse nous semble totalement en contradiction avec les témoignages que nous récoltons .
Nous pensons que cette réponse s'assimile plus à de la provocation, à un mépris ou une très mauvaise vision de ce qui se passe sur le terrain.
Nous rappelons que nous sommes toujours à la disposition de l'Inspecteur Général pour en parler. 
Toujours surchargé ? nous l'avons aperçu aux vœux du Président, à chacun de gérer ses priorités !
N'hésitez pas à continuer de témoigner. Un jour peut être nous pourrons les présenter.


28 janvier 2014

Pérol devant les juges : inquiétude chez BPCE

Ces turbulences interviennent alors que BPCE remet en cause son partenariat avec la CNP. 

Dans les couloirs de BPCE, c'est le sujet qui alimente les conversations des cadres et des dirigeants : les juges vont prochainement auditionner François Pérol sur les conditions de sa nomination à la tête du groupe mutualiste. « Il existe un vrai risque de déstabilisation du groupe. Certains en interne en profitent pour essayer de jouer leur carte… », note un dirigeant. « Les cadres de BPCE sont inquiets. François Pérol peut être mis en examen. Il dit que son viatique, c'est son bilan. Les juges ne vont toutefois pas se prononcer en fonction de ses résultats à la tête du groupe, mais sur des faits », poursuit un cadre.
Dans l'entourage du patron de BPCE, on relativise. « N ombre de patrons du CAC 40 ont déjà été mis en examen et, dans les trois quarts des cas, un non-lieu s'en est suivi », fait-on valoir. Autrement dit, même si une mise en examen devait être prononcée, la démission ne serait pas inéluctable. « Il y a la jurisprudence Orange », renchérit un responsable, en référence à Stéphane Richard dans l'affaire Tapie.
Certains collaborateurs du groupe font le lien entre le retour de ces difficultés judiciaires et la décision de François Pérol de mettre fin à son partenariat avec la CNP dans l'assurance-vie. Mais les avis sont partagés sur l'impact d'une mise en examen éventuelle de l'intéressé. « Au lieu de l'affaiblir, elle pourrait servir de levier pour fédérer le réseau autour de lui. Alors même qu'il mène une stratégie ambitieuse pour BPCE, il n'est pas temps de le lâcher », analyse une source proche du dossier. Dans l'entourage de CNP, il n'est en tout cas pas question d'instrumentaliser l'audition de François Pérol, mais bien de trouver une « solution équilibrée ».
Comment y parvenir, alors que les positions de BPCE et CNP semblent antagonistes ? Les négociations qui devaient s'ouvrir en janvier n'ont d'ailleurs toujours pas commencé. Selon nos informations, BPCE exige auparavant que CNP s'engage à lui verser le même niveau de commissions sur le stock des contrats qu'aujourd'hui. Une manne nécessaire car, en échange de leur accord pour distribuer des contrats Natixis, François Pérol s'est engagé auprès des Caisses d'Epargne à leur verser le même niveau de commissions que celles de CNP.
Mais le premier assureur-vie français ne l'entend pas de cette oreille et exige une « négociation globale ». « BPCE a tout à fait le droit de développer en propre une plate-forme d'assurance, mais cela n'empêche pas d'envisager des solutions nouvelles susceptibles de maintenir le même niveau de commissionnement », explique une source proche. Selon elle, CNP n'hésiterait pas à aller au contentieux pour obtenir gain de cause. «  Ce ne serait pas la première fois que des parties négocient l'évolution de partenariats dans un tel contexte, quitte à lever le contentieux quand ils parviennent à un accord. »
En attendant, cette agitation crée des perturbations au sein des Caisses d'Epargne. «  Malgré la force de son projet, certains pensent que François Pérol ne s'y est pas bien pris. Des voix disent aussi qu'il y aurait pu y avoir pour l'Ecureuil deux producteurs : Natixis Assurances et CNP », rapporte une source interne.
Par Veronique Chocron et Ninon Renaud - Les Echos.fr

Cet article ressemble à une opération de la part de l'entourage de F Pérol du type "sauver le soldat Ryan", vous êtes inquiets vous ?, peut être juste que cette affaire (parmi  d'autres) traînent trop et pénalise l'ensemble des salariés du groupe.
Inquiets,nous pas, mais bon, on publie l'article quand même !
Des patrons mis en examen qui restent en place ! ( comme S Richard), alors que des salariés sont licenciés pour des motifs mineurs, on peut vous citer des cas à BPCE Sa.

 OUI ça c'est plus  inquiétant.

27 janvier 2014

Agenda de la semaine du 27au 31/1

La section CFTC de BPCE sa vous souhaite une bonne semaine.
Au programme.
  • Mardi: Préparation CE
  • Mardi: commission paritaire des banques (recours en cas de licenciements, au sein de l'AFB)
    • La CFTC assiste un salarié de BPCE sa, contestant son licenciement (à suivre) 
 

  • Jeudi: Comité d'entreprise

23 janvier 2014

Fiscalisation de la prévoyance complémentaire


La question de la régularité des feuilles de paie du mois de décembre a été soulevée lundi 13 janvier par Europe 1 et immédiatement tempérée par Bercy.
Selon la radio, "environ 15 millions de personnes", soit deux tiers des salariés bénéficiant d'une mutuelle d'entreprise obligatoire, ont reçu des feuilles de paie erronées en décembre car annonçant un revenu net imposable pour 2013 inférieur à celui qui servira en réalité au calcul du fisc.
Explication: le Conseil constitutionnel n'a validé que le 30 décembre une mesure prise dans le budget 2014 sur les mutuelles obligatoires, prévoyant que désormais la part de mutuelle payée par l'employeur apparaisse sur le revenu imposable du salarié. Les entreprises n'ont donc pas pu tenir compte selon Europe 1 de cette nouvelle mesure.
 Sans s'alarmer, Bercy a rappelé que "la mesure de fiscalisation de la part employeur des complémentaires santé a été annoncée dès le 25 septembre 2013" à la veille de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
  "Il y a tout lieu de penser que les professionnels ont mis à profit les trois mois qui se sont écoulés depuis pour s'adapter à cette nouvelle donne", estime-t-on.
 Mais quand bien même, une erreur aurait été commise, "les employeurs ont amplement le temps de (la corriger) et de porter le montant corrigé à la connaissance de leur salariés", a précisé Bercy, insistant sur l'absence d'incidence pour les salariés "qui n'ont pas lieu de s'en inquiéter".
 Les déclarations de revenus pré-remplies doivent être envoyées en mai à tous les contribuables.
 Selon Europe 1 néanmoins, "la surprise pourrait être mauvaise pour ceux qui étaient dans le haut des tranches d'imposition, en effet, cette mesure va se traduire par encore plus d'impôts à payer que ce qui pouvait être anticipé pour l'année 2014".


CFTC Paris

22 janvier 2014

Claude Guéant entendu dans l'enquête sur la nomination controversée en 2009 de François Pérol à la tête de BPCE

AFP  le 20/1/2014


l’ex-secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant a été entendu lundi à Paris dans l’enquête sur la nomination controversée en 2009 de François Pérol, un proche de Nicolas Sarkozy, à la tête du groupe Banque populaire-Caisse d’Epargne (BPCE), a appris l’AFP de source proche du dossier.
Contacté par l’AFP, l’ancien ministre de l’Intérieur a confirmé cette audition comme témoin par le juge Roger Le Loire au pôle financier du Tribunal de grande instance (TGI) de Paris. M. Guéant s’est refusé à tout autre commentaire.
Lancée en 2010, l’enquête porte sur les conditions dans lesquelles François Pérol avait été nommé à la tête de BPCE en février 2009, après avoir passé deux années à l’Elysée comme secrétaire général adjoint, chargé des dossiers économiques. Claude Guéant était alors secrétaire général de la présidence de la République.
La nomination de M. Pérol avait été la cible de vives critiques, de la gauche et de syndicats de la banque, qui dénonçaient un conflit d’intérêts, car il avait pris part à l’Elysée aux négociations sur la fusion entre la Caisse d’Epargne et la Banque populaire.
La loi interdit à tout fonctionnaire de travailler pour une entreprise qu’il a surveillée, avec laquelle il a conclu un contrat ou qu’il a conseillé sur ses opérations dans les trois ans précédant son passage du public au privé.
Une deuxième polémique était née car la Commission de déontologie de la fonction publique n’avait pas été saisie, contrairement à ce qu’avait affirmé le président de l’époque Nicolas Sarkozy. Son président, Olivier Fouquet, avait donné un avis favorable à l’Elysée mais il s’agissait d’une « opinion personnelle », avait-il précisé.
François Pérol s’était défendu en affirmant qu’il n’avait eu qu’un rôle de conseil auprès de Nicolas Sarkozy, qui n’entrait pas dans le champ des interdictions prévues par la loi. En novembre 2012, il a été reconduit à la tête de BPCE jusqu’en 2016 par le conseil de surveillance du groupe.
L’association anti-corruption Anticor avait déposé une première plainte en mars 2009, suivie par les syndicats CGT et Sud des Caisses d’Epargne. Après avoir entendu M. Pérol, le parquet de Paris avait classé une première enquête sans suite, puis il s’était opposé à l’ouverture d’une information judiciaire, finalement ordonnée par la Cour de cassation en juin 2012, soit trois ans après les premières plaintes.
Ancien bras droit de Nicolas Sarkozy, M. Guéant est cité dans plusieurs affaires intéressant la justice.
source
news-banques.com

21 janvier 2014

Pacte de responsabilités ?

 

Dexia : trois dirigeants ont vu leur salaire augmenter de 30 %

Le Point.fr - Publié le  - Modifié le 

Selon le "JDD", trois dirigeants de la banque franco-belge en cours de démantèlement ont vu leur salaire augmenter de 30 % au 1er janvier.

Photo d'illustration.
Photo d'illustration. © BRAVO-ANA / ONLY FRANCE


Trois dirigeants de la banque franco-belge en cours de démantèlement Dexia ont vu leur salaire augmenter de 30 % au 1er janvier, à 450 000 euros par an, révèle Le Journal du dimanche. Nommés mi-décembre au comité de direction de la banque, le directeur financier Pierre Vergnes, le responsable des risques Marc Brugière et le secrétaire général Johan Bohets ont vu leur rémunération passer de 340 000 à 450 000 euros, précise le JDDsans citer ses sources.
Ces salaires sont comparables à ceux des dirigeants du Crédit agricole ou des Caisses d'épargne. Pierre Vergne et Marc Brugière remplacent Philippe Rucheton, qui était payé 500 000 euros, et Claude Piret, qui était payé 480 000 euros, indique le journal.

La France a payé 6,6 milliards d'euros

"Dans le contexte particulier de Dexia, la gestion en extinction est un métier complexe qui demande des compétences pointues et des professionnels expérimentés", a fait valoir une porte-parole de Dexia auprès de l'AFP. "Les décisions prises par le conseil d'administration et annoncées le 13 décembre 2013 sont en ligne avec les pratiques de marché et conformes aux législations en vigueur", a-t-elle ajouté. 
Sauvé de la faillite par les États belge et français à l'automne 2008, le groupe Dexia a été durement frappé par la crise de la dette, ce qui a rendu nécessaire un second sauvetage en octobre 2011. Selon la Cour des comptes, les déboires de la banque ont coûté 6,6 milliards d'euros à la France.

Elle est où la responsabilité ?, vous leurs feriez 
confiance vous ?

20 janvier 2014

Agenda de la semaine du 20/1 au 24/1

La CFTC de BPCE Sa vous souhaite une bonne semaine.
au programme:


  • Jeudi: commission voyage du comité d'entreprise.
    • Peut être pourra t'on enfin comprendre le système de points géré par le CE, priorisant les voyages et réservations.
      • Vous avez été refusé pour NY, vous ne savez pas pourquoi ?
        • La représentante de la CFTC à la commission voyage, pas plus !!!
Créer une commission voyage, c'est bien ( nous la réclamions dans notre programme électoral)
  •  la faire fonctionner démocratiquement, de façon à ce que l'ensemble des membres aient les mêmes informations, c'est mieux !!!

18 janvier 2014

BPCE : les juges prêts à entendre François Pérol. ENFIN !

Par Valerie de Senneville et Veronique Chocron | 17/01 | 17:13 | mis à jour à 17:57 

EXCLUSIF L’affaire des conditions de la nomination du président du directoire du groupe mutualiste est repartie. Une audition par le juge d’instruction devrait avoir lieu dans les prochains jours.

Les juges vont entendre François Pérol sur les conditions de sa nomination à la tête du groupe BPCE - AFP/Eric Piermont
Les juges vont entendre François Pérol sur les conditions de sa nomination à la tête du groupe BPCE - AFP/Eric Piermont
Les juges n’ont pas oublié François Pérol. Après 18 mois de silence, ils sont maintenant prêts à l’entendre sur les conditions de sa nomination à la tête du groupe Banque Populaire Caisse d’Epargne (BPCE), selon plusieurs sources concordantes. Une action avait été initiée par les syndicats CGT et SUD qui accusent l’ancien secrétaire adjoint de l’Elysée sous Nicolas Sarkozy de prise illégale d’intérêt. Ils estiment, en effet, que en tant que responsable des dossiers économiques et industriels à la présidence de la République, il avait à ce titre joué un rôle essentiel dans les fusion entre les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires en 2009.
François Pérol a évoqué l'affaire jeudi soir, lors de la présentation de ses vœux aux personnels de l’organe central BPCE SA . « Il a prévenu que le dossier allait se réveiller. Mais il nous a dit qu’il n’y avait pas d'inquiétude à avoir, parce qu’il a pour lui son bilan », confie un salariés présent lors de l’allocution.

Un long feuilleton

L’affaire a mis du temps à démarrer. Saisi par les syndicats, le parquet de Paris avait, dans un premier temps, classé les plaintes sans suite, estimant que le rôle de François Pérol avait été d’informer le président de la République, mais « n’était pas une autorité publique compétente pour intervenir dans le dossier ». Mais les syndicats s’étaient alors portés parties civiles obligeant la justice à ouvrir une information judiciaire. Saisi, le juge Roger Le Loire avait bien reconnu l’intérêt à agir des syndicats. Mais là encore, le parquet avait saisi la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Le 3 mars 2011 la cour estimait que « les actes » de François Pérol « ne permettait pas de caractériser l’infraction de prise illégale d’intérêt ».
Mais le feuilleton continuait, et, saisie, la Cour de cassation estimait au contraire le 27 juin 2012 que la cour d’appel s’était prononcée « sans rechercher la nature des fonctions effectivement exercées par l’intéressé ». L’enquête avait alors été de nouveau confiée à Roger Le Loire, qui est désormais prêt à entendre François Pérol. La prise illégale d’intérêt est punie de deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.

OUI, nous ajoutons "enfin" au titre original de l'article "des échos", car nous pensons que l'interminable saga des multiples actualités judiciaires de F Pérol est préjudiciable aux salariés du Groupe.
Considérant vraisemblablement qu'il ne doit devoir être le seul à faire l'actualité des tribunaux, il fait durer les milliers de procédures engagées par des salariés du réseau. A titre d'exemple une procédure lancée aux prud’hommes en décembre 2011 par des élus CFTC de BPCE Sa, ne pourrait se déroulée (peut être !) qu'en juin 2014 !!

Nous pensons aussi que ces procédures l’obsèdent tellement qu'il finit par parler de "tribunaux de paiement"
lors de ses vœux aux salariés de BPCE SA. Son apolagie de la politique que menait N Sarkozy, lors des voeux nous parait aussi totalement déplacée. Si bien que ses décisions de gestion de type "CNP", sont prises comme des actes politiques plus qu'économiques.

Tout ceci ne peut pas être bon pour les salariés.

  • Il nous dit que son bilan parle pour lui !
    • Mais de quel bilan parle t'on, celui financier de distribution de dividendes aux actionnaires ou celui social ?
    • Concernant celui social, nous pensons plutôt, que nous n'avons jamais connu de périodes de régressions sociales aussi importantes, dans l'histoire de ce Groupe.     

17 janvier 2014

Allemagne : une RTT réservée aux salariés qui ont des enfants?

Challenges > Economie > Allemagne : une RTT réservée aux salariés qui ont des enfants?

Publié le 10-01-2014 à 12h34 - Mis à jour à 13h13

La ministre allemande de la Famille souhaite instaurer la semaine à 32 heures pour les parents, hommes et femmes. La perte de salaire serait compensée fiscalement.



Comment relancer la natalité ? C'est la question qui taraude les politiques allemands depuis des années. Outre-Rhin, les femmes ne font pas assez d'enfants pour assurer ne serait-ce que le renouvellement des générations. Le modèle dominant est devenu la famille avec un enfant unique. Et une diplômée sur quatre a renoncé à la maternité, dont la première d’entre elle, la chancelière.
Une des causes de ce phénomène inquiétant sur le plan démographique tient à une spécificité culturelle, toujours très surprenante vue de France: être mère de famille et continuer à travailler n'est pas bien vu. Les mères actives sont des "Rabenmutter", mères corbeau. Mot extrêmement péjoratif, toujours en vogue en 2014!
Exception notable outre-Rhin, la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, mère de sept garçons et filles, explique, lorsque l’on s’étonne de sa prouesse, que c’est parce qu’elle vivait en Californie qui valorise les "working mums" qu’elle a eu une famille aussi grande.
Les 32 heures réservées aux parents
Outre les mentalités toujours rétrogrades, le pays souffre d’un manque d'infrastructures pour assurer la garde des enfants, avant qu'ils soient en âge d'aller à l'école primaire. Pour les plus grands, même si les écoles ouvertes toute la journée sont en train de se généraliser sous l’impulsion d’Angela Merkel et de Ursula von der Leyen, lorsqu'elle était ministre des Affaires sociales, beaucoup de mères sont encore coincées par des établissements scolaires sans cantine ou des cours qui se terminent à 14 heures.
D'où l'idée émise par la nouvelle ministre de la Famille, la jeune et ravissante ministre de la Famille, Manuela Schwesig: permettre aux parents salariés de travailler moins sans perte de revenus.
Dans un entretien au quotidien le plus lu du pays, Bild Zeitung, cette sociale-démocrate propose l'instauration des 32 heures de travail hebdomadaires pour les hommes et les femmes ayant charge d'âmes, l'Etat compensant financièrement la réduction de leurs salaires à travers une réduction d'impôts.
Tous les mercredis, le ministre de l'Economie s'occupe de sa petite-fille
Si les 32 heures restent une idée chères aux sociaux-démocrates, qui sporadiquement en reparlent (on se rappelle à la fin des années 1990 ces réflexions sur les 32 heures chez Volkswagen), le partage des obligations familiales est plus novateur. Même si les dépenses que le système engendrerait engendre une opposition farouche chez les pères la rigueur que sont les chrétiens-démocrates, force majoritaire dans la coalition au pouvoir.
Mais des pionniers montrent déjà l’exemple dans les hautes sphères. Fin décembre, Jörg Asmussen, membre du directoire de la BCE, et puissant "ambassadeur" de Mario Draghi, toujours entre deux avions, annonçait une décision qui en a surpris plus d’un. Il renonçait à Francfort et à ses 70 heures de travail hebdomadaires, pour rentrer, à Berlin, au poste de secrétaire d’Etat du nouveau gouvernement Merkel. A ceux qui lui ont demandé pourquoi il mettait sa carrière entre parenthèse, il a répondu qu’il voulait passer plus de temps ses deux filles.
Autre exemple, plus frappant encore, celui de Sigmar Gabriel, ministre de l’économie et vice-chancelier. Début janvier, il a annoncé que désormais il ne travaillerait plus le mercredi après-midi pour s’occuper de sa petite fille. Déjà mi-2012, le ténor du SPD avait pris un congé parental pour s’occuper d’elle. Et, de temps en temps, entre tweets sur la régulation bancaire, il s’éclipsait sur ces mots: "Marienchen hat Hunger" (la petite Marie a faim…).
Les mentalités évoluent peu

Alors que les actifs n’ont jamais été aussi nombreux en Allemagne, que le nombre d’emplois vacants est de plus en plus inquiétant (le cap du million a été franchi en 2012) et que nos voisins sont obsédés par le "tournant démographique", "le temps de travail familial" prôné par la nouvelle ministre est peut-être une solution. Pour autant que les mentalités évoluent en profondeur. En 1993, 47% des Allemandes et 54% des Allemands pensaient qu’un homme pouvait mettre un temps entre parenthèse  sa carrière pour sa famille. En 2013, ils étaient respectivement… 40 et 48%.

16 janvier 2014

Tous nos vœux, Président !



Et si pour une fois F Pérol transformait ses dires en actions concrètes vis à vis des salariés !!!

15 janvier 2014

managers suite?!

3 - Le syndrome "Mac Gyver"

Comment fédérer une équipe lorsque l'on n'a pas de vision claire de l'avenir ? Comment réinstaurer la confiance lorsque l'on vient de vivre plusieurs "plans sociaux" ? Comment se démarquer de ses concurrents lorsque l'on propose les mêmes offres, affiche les mêmes valeurs que les autres entreprises ? Comment renforcer l'engagement alors que l'entreprise vient d'être rachetée par un actionnaire qui reste muet sur ses intentions ? Comment absorber l'augmentation du volume d'activité sans bénéficier de ressources supplémentaires ? Comment faire comprendre à la gouvernance que l'offre de service n'est plus adaptée aux besoins des clients alors que les opérationnels n'ont aucun "pouvoir de proposition d'évolution" ? 
Autant d'interrogations auxquelles les managers se trouvent de plus en plus confrontés et qui peuvent rester longtemps sans réponse. Mais en attendant, il faut que les "affaires tournent". Le syndrome "Mac Gyver", c'est le sentiment qu'exprime une forte majorité de cadres à devoir faire pour le mieux sans pour autant disposer des informations/moyens nécessaires. Aujourd'hui, il faut apprendre à "faire plus avec moins".
Les managers se retrouvent donc seuls à leur niveau à gérer des situations difficiles ou imprévues avec comme principal outil un "couteau suisse". Or, cette nouvelle aptitude (la débrouillardise), qui ne figure pas dans les descriptions de poste et qui fait davantage appel à l'intuition qu'à la raison, n'est pas à la portée de tout le monde.
Deux réactions sont alors possibles pour le management. La première consiste à prendre des initiatives (et d'avoir le courage d'en assumer les conséquences vis-à-vis de la direction), la seconde à faire le "dos rond" en attendant les directives (je ne suis pas payé pour ça). Dans ce dernier cas, rien d'étonnant à ce que certains se désolidarisent de leur hiérarchie face aux remises en cause de certains collaborateurs, inquiets ou frustrés. 

4 - Le syndrome du "Saut en parachute" 

Manager, c'est un métier en tant que tel. Mais ce doit être avant tout un plaisir. Animer des hommes s'apprend, surtout lorsqu'il faut s'adapter à chaque personnalité, valoriser la diversité, gérer les résistances au changement, arbitrer des conflits, accompagner chaque collaborateur dans son développement professionnel, rassurer chacun sur l'avenir…
Comment accède-t-on à cette fonction ? Par choix ? Par opportunité ? Par hasard ? Bien souvent, l'accès à un rôle d'encadrement s'inscrit dans une logique d'évolution de carrière. Reconnu pour sa maîtrise technique, l'expert se voit ainsi promu à une fonction de responsable de service, puis de département, de direction…
Mais on peut être un excellent expert et un bien piètre manager. Et c'est là que le bât blesse. Selon différentes enquêtes, environ un tiers des personnes n'aime pas manager. Pourquoi donc leur confier cette responsabilité ? Peut être car c'est la seule solution que connaissent les entreprises pour faire évoluer une personne méritante dans un organigramme hiérarchique.
Quoi qu'il en soit, un grand nombre de managers a accédé à cette fonction sans aucun accompagnement, un peu comme si on leur demandait de "sauter en parachute" sans leur avoir appris comment s'orienter et se réceptionner. Certains se voient même amenés à manager leurs anciens collègues. Imaginez la difficulté à laquelle doit faire face un manager qui ne dispose d'aucun repère pour gérer la dimension humaine.
Comment apprend-on ce métier ? Certains ont la chance de bénéficier d'une formation lors de leur prise de fonction, mais force est de constater que ce n'est pas toujours le cas, surtout dans les PME. D'autres peuvent compter sur le soutien et l'accompagnement de leur responsable hiérarchique. Encore faut-il qu'il soit lui-même compétent ou qu'il puisse disposer du temps nécessaire.
Pour les moins chanceux, ils devront apprendre sur le tas. Il est vrai que certaines personnes ont un talent inné pour le leadership, mais elles ne sont pas majoritaires. Par ailleurs, on ne manage pas ses équipes en 2013 comme on les manageait en 1983 (cf. la génération Y). 

Aux grands maux les petits remèdes

La charge et la pression qui pèsent sur les épaules de nos managers demandent à être, d'une part, allégées et, d'autre part, réparties autrement, voire tout simplement supprimées lorsqu'elles sont devenues sans objet. Il existe plusieurs pistes. Nous vous en présentons 4 : 

à suivre

14 janvier 2014

BPCE sa, nos revendications NAO 2014

Voici ce que nous avons présenté à la DRH ce-jour.


AGENDA de la semaine du 13/1 au 17/1/14


La section CFTC de BPCE sa vous souhaite une bonne semaine.
Au programme:



  • Mardi: Négociations annuelles obligatoires de BPCE sa.
    • Nos revendications en ligne cet AM

  • Jeudi: délégués du personnel


13 janvier 2014

managers !!! (suite)

Les 4 syndromes dont sont victimes les managers français

Les principales raisons pour lesquelles les managers éprouvent des difficultés à se concentrer sur leur cœur de métier, à savoir l'animation d'une équipe, peuvent s'expliquer par le biais de 4 syndromes :

  • 1 - Le  syndrome du "Club sandwich"

Les managers sont, depuis quelques années, victimes de ce que l'on pourrait appeler le syndrome du "club sandwich" qui se manifeste par une accumulation, au fil des années, des responsabilités confiées par la gouvernance, sans qu'aucune initiative de réaménagement de ces "couches" ne soit opérée. 
D'une certaine manière, on pourrait dire que le "club sandwich managérial" comporte aujourd'hui 6 couches qui se sont ajoutées au fur et à mesure de l'évolution du rôle attendu par le management ces 100 dernières années.
- 1910 : le patron (transmettre son savoir-faire et apporter son soutien technique)
- 1930 : le chef (doper la productivité et faire en sorte que chacun obéisse)
- 1960 : le cadre (prescrire les règles et contrôler la qualité du travail)
- 1980 : le leader (enthousiasmer ses équipes et doper la performance)
- 2000 : le coach (renforcer le bien-être et la collaboration)
- 2010 : l'intrapreneur (développer l'agilité et l'innovation permanente)
Cette accumulation de "couches" a pour effet de rendre le "club sandwich" beaucoup trop grand pour être mis à la bouche et la diversité de chaque couche en fait un ensemble qui peut être fort désagréable en goût.
Au-delà de la charge de travail que nécessite la réalisation de toutes ces missions, il serait utopique de croire qu'une même personne puisse maîtriser la diversité des compétences requises par chacune des responsabilités.

  • 2 - Le syndrome du "Ressort"

Effet direct du syndrome du "club-sandwich", le syndrome du "ressort" se manifeste par la difficulté que rencontre le management à concilier des responsabilités dont les finalités peuvent parfois être antagonistes. 
L'accumulation successive des "couches" a créé de nombreuses "injonctions paradoxales", amenant le manager à se retrouver parfois coincé entre :
 -      Développer l'innovation et garantir le respect des règles
-
        Renforcer l'autonomie mais contrôler les résultats
-
        Faire preuve d'audace en évitant de prendre des risques
-
        Promouvoir la collaboration transversale en "protégeant" son périmètre de responsabilité
-
        Doper les performances tout en veillant au bien-être de chacun
-
        Instaurer la confiance tout en composant avec les jeux de pouvoir
-
        Récompenser la performance individuelle tout en préservant l'esprit d'équipe
-
        
S'adapter à la réalité du "terrain" tout en respectant la centralisation du processus décisionnel
Chaque "ressort" doit faire l'objet d'une prise de position : est-il possible de concilier les deux attentes ou doit-on faire un choix ? Selon quel(s) critère(s) ?

La pression du quotidien empêche les managers de prendre le temps de se positionner et risque de déclencher une certaine schizophrénie. Et même si certains discours des dirigeants mettent en avant la dimension relationnelle, les évaluations des managers portent principalement sur la dimension organisationnelle. Rien d'étonnant qu'en cas d'arbitrage, ces derniers privilégient la production à l'animation.

à suivre : les deux autres syndromes.

10 janvier 2014

Managers, vous en reconnaissez ?

Chronique de Francis Boyer
Consultant/formateur en innovation managériale, Innovation managériale
29/12/13 13:20
Selon un sondage IPSOS-Endered, le taux de démotivation des cadres a augmenté de 22% (de 33% à 40%) et celui des cadres supérieurs a doublé (de 19% à 37%) entre 2007 et 2012. Fait nouveau, le taux d'absentéisme de l'encadrement a grimpé de 60% sur l'année 2012 selon une enquête du cabinet Alma CG. Qui s'en soucie ?
La démotivation des cadres s'accroît année après année et depuis 2012, leur taux d'absentéisme s'est envolé. Par ailleurs, 30% des salariés qualifient leur responsable hiérarchique de "mauvais". Mais quand on leur demande s'ils se sentent capables d'exercer les responsabilités de leurs patrons, 51% répondent par la négative. Encore plus intéressant, ils sont 67% à ne pas vouloir exercer les responsabilités de leur supérieur hiérarchique (Enquête BVA-Axys consultants d'octobre 2012). La fonction de manager serait-elle ingrate ? 
Coincés entre une gouvernance qui exige des résultats et des collaborateurs qui revendiquent leur bien-être immédiat, les managers doivent, plus que jamais, repenser leur rôle et redéfinir leurs responsabilités pour parvenir à concilier ces deux attentes, en apparence antagonistes (mais le sont-elles vraiment ?). 
Si les écrits évoquant les insuffisances des managers ne manquent pas (pas assez à l'écoute, absence de reconnaissance, tendance à la rétention d'informations…), plus rares sont ceux qui présentent les difficultés que rencontrent nos managers au quotidien.

Quand salariés et managers ne sont pas sur la même longueur d'ondes

Alors que les managers pensent que leurs principales responsabilités consistent à "développer les compétences de leurs collaborateurs" (37%) et "donner du sens aux objectifs" (35%), les salariés, quand à eux, estiment que leurs managers doivent avant tout "valoriser leur travail" (35%) et "les motiver" (32%).
Si collaborateurs et managers ne partagent pas la même perception du rôle d'un encadrant, il n'y a rien d'étonnant à ce que cela génère au mieux des incompréhensions, au pire des conflits.
Alors que les dirigeants attendent de leurs managers qu'ils mobilisent leurs équipes autour d'une stratégie qu'ils ont définie, les collaborateurs attendent des managers qu'ils prennent en compte leurs besoins individuels. Mais qui prend en considération les attentes des managers ?

Des managers débordés par le quotidien

D'une manière générale, un manager à 4 finalités. Il doit à la fois :
1 - Produire (traiter et superviser des dossiers techniques, propres à son métier),
2 - Gérer (prescrire, formaliser et contrôler le travail de son équipe),
3 - Innover (améliorer, optimiser et inventer de nouveaux processus),
4 - Animer (motiver, former, récompenser ou recadrer).
Quand on demande aux managers français de répartir le temps qu'ils consacrent à chacune de ces finalités, on obtient très régulièrement le résultat suivant :
-        production (40%)
-        gestion (30%)
-        animation (20%)
-        innovation (10%).
Rien d'étonnant à ce que des managers qui passent la plupart de leur temps à traiter des dossiers techniques (production) et compléter des tableaux de bord (gestion) au lieu de soutenir et valoriser leurs collaborateurs soient qualifiés de "mauvais" par ces derniers.
A qui la faute ? Aux managers qui peinent à déléguer ? Aux modes d'organisation bureaucratiques et chronophages ? A certains dirigeants qui exhortent leurs managers à être à l'écoute de leurs collaborateurs alors qu'ils les jugent essentiellement sur leur productivité et leur capacité à faire respecter les règles ?

à suivre..... 

Les 4 syndromes dont sont victimes les managers français