30 avril 2019

Auchan met en vente 21 magasins en France




Trois comités centraux d'entreprise chez Auchan Retail France ont annoncé la mise en vente de 13 supermarchés, 1 hypermarché, 4 Chronodrive et 2 Halles d'Auchan. 723 salariés sont concernés. Faute de repreneurs, le distributeur n'exclut pas des fermetures et l'ouverture d'un plan de sauvegarde de l'emploi.

Par Nicole BUYSE
Publié à 11h02

Edgar Bonte, le nouveau patron d'Auchan Holding, l'avait laissé entendre  début mars en présentant les résultats du groupe évoquant la « situation très préoccupante » de sa branche distribution Auchan Retail France justifiant « des arbitrages lourds et des renoncements. » C'est chose faite.
Trois comités centraux d'entreprise du distributeur nordiste, détenu par l'Association familiale Mulliez (AFM) ont annoncé ce matin aux salariés de l'entreprise la mise en vente de 21 magasins, dont un hypermarché, celui de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis), qui emploie 188 personnes. Par ailleurs sont concernés 13 supermarchés (Faulquemont, Tours, Esvres, Roanne, Marquette-les-Lille, Arras, Perpignan, Mulhouse, Rouen, Albert, Athis-Mons, Chevilly-la-Rue, Saint-Ouen-L'Aumone), soit 265 salariés au total, 4 chronodrive (Agen, Bayonne, Vannes) dont un Chrono Relais à Caen, où là 89 personnes sont concernées, deux Halles d'Auchan (Meaux et Bobigny) avec 150 employés, et enfin le centre Auchan Direct de Marseille (31 salariés).
La direction présente ces sites comme « durablement déficitaires et sans perspectives réalistes de retour à la rentabilité ». Ce qui ne l'empêche pas d'être en « recherche active de repreneurs. » Mais elle envisage d'ores et déjà de les fermer si elle n'arrivait pas à les céder et ouvrirait alors un plan de sauvegarde de l'emploi.
Auchan Retail France totalise aujourd'hui 637 magasins et 73.800 salariés.

Notre avis:

nous avions publié le 13/2/19, l'article suivant:

"Pourquoi Auchan vend sa filiale bancaire Oney au groupe BPCE"

Nous aimerions maintenant un point de la Direction, pour avoir , une vraie vision de la situation financière du groupe Auchan.

Après des échecs comme Fidor, nous aimerions ré-apprécier la valeur de notre investissement ! 






29 avril 2019

Agenda de la semaine 29/4 au 3/5

La section CFTC de BPCE Sa vous souhaite une bonne semaine.

Au programme:

Mardi :
  • intéressement
    • troisième séance de négociation entre la Direction et les OS, pour l'élaboration d'un nouvel accord d'intéressement ( 2019/ 2021)

27 avril 2019

France Télécom ou le procès du harcèlement moral institutionnel


Le 6 mai, débutera le procès France Télécom, premier procès pénal sur les conditions de travail qui consacre la notion de harcèlement moral institutionnel. Nous faisons le point avec Jean-Paul Teissonnière, avocat de Sud dans l’affaire France Télécom.
25/04/2019


France Télécom ou le procès du harcèlement moral institutionnel
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Semaine sociale Lamy : Nous sommes à la veille du procès France Télécom.
Jean-Paul Teissonnière : Oui, il débute le 6 mai et il se déroulera en principe jusqu’au 12 juillet devant la 31e chambre correctionnelle du TGI de Paris. Tous les syndicats de France Télécom se sont constitués partie civile ainsi que des associations, comme ASDPRO (Association d’aide aux victimes et aux organismes confrontés aux suicides et dépressions professionnelles) et la Fnath (Association des accidentés de la vie). Il y aura une centaine d’agents et de contractuels qui se constitueront partie civile.
C’est un procès hors normes ?
J.-P. T. : Oui et à tous points de vue. Le Parquet lui-même considère que ce harcèlement moralsystémique a produit « nécessairement de très nombreuses victimes non identifiées, susceptibles de demander l’indemnisation de leur préjudice dans le cadre de ce dossier ou devant une autre instance ». On peut même considérer que l’objectif de déflation du personnel était formulé en termes si généraux que c’est l’ensemble des agents et des contractuels qui a été victime de ce harcèlement moralinstitutionnel. En droit pénal du travail, par le jeu des délégations de pouvoirs, celui qui est responsable, c’est le chef d’établissement, le chef de service, le chef d’atelier. Dans le procès France Télécom, l’analyse du juge d’instruction confirmée par celle du Parquet, stigmatise les choix stratégiques qui ont amené la catastrophe de l’entreprise. Ces choix relèvent de la direction de l’entreprise : Didier Lombard, son P.-D.G., Pierre Louis Wenes, son numéro deux, Olivier Barberot, le DRH, mais aussi France Télécom en tant que personne morale. Tant par le nombre de victimes, que par le niveau de responsabilité des prévenus, ce procès n’a pas de précédent.
À quel moment débute l’affaire France Télécom ?
J.-P. T. : En 2009. La vague des suicides dure déjà depuis plusieurs années mais la courbe s’accélère. Toutes les institutions de veille sanitaire (CHSCT, inspection du travail, médecine du travail) ont alerté la direction qui continue à être dans le déni, considérant qu’il s’agit d’une manipulation à caractère syndical.
L’inspectrice du travail Sylvie Catala rédige un prérapport et alerte la direction et les organisations syndicales du malaise social. Sur la base de ce constat qu’il partage, le syndicat Sud décide de déposer plainte avec constitution de partie civile le 14 décembre 2009, ce qui met en mouvement l’action publique. C’est la première pièce du dossier.
Deux mois plus tard, le 4 février 2010, Sylvie Catala dépose son rapport définitif. Elle a enquêté sur les suicides. En partant de cas individuels, elle en conclut un dysfonctionnement collectif de l’entreprise. Il ne s’agit pas de l’addition de cas individuels mais de l’apparition d’une catastrophe collective. Son rapport (article 40 du Code de procédure pénale), sorte de réquisitoire très argumenté contre France Télécom, est transmis au Parquet, ce qui détermine le procureur à requérir l’ouverture d’une information.
Il y a ensuite plusieurs plaintes déposées en province. Des juges d’instruction sont désignés, avec des mises en examen de responsables locaux qui sont impliqués dans des suicides intervenus en province. Il y aura ensuite un regroupement des procédures au Pôle de santé publique à Paris. Au final, une seule incrimination est retenue : le harcèlement moral. La mise en danger d’autrui, de la vie d’autrui et l’entrave au comité d’entreprise font l’objet d’un non-lieu. Les parties civiles choisiront de ne pas faire appel.
Comment résumer la problématique juridique ?
J.-P. T. : Il y a deux conceptions possibles de ce dossier au départ. Soit on privilégie l’homicide involontaire et on investigue autour de quelques dizaines de cas de suicides. Soit on considère…

Notre avis:

Nous suivrons ce procès pour vous et nous en saurons surement beaucoup  plus sur ce système et ces harceleurs institutionnels

( à Richard)

26 avril 2019

Enquête administrative de la CPAM au sujet de l'entretien préalable à un éventuel licenciement du 26/2/19

Nous écrivions le 26/2/19, l'article ci-après, depuis nous avons reçu hier une convocation d'un agent enquêteur de la CPAM Paris section risques professionnels.
Le délégué CFTC se rendra à cette convocation d'une enquête administrative ( risques professionnels) pour témoigner sur les faits du 26/0/19 dont il a été témoin.




Ce matin le délégué syndical CFTC, accompagnait un salarié en entretien préalable à un éventuel licenciement.

Nous avions déjà évoqué en comité d'entreprise/CHSCT, le contexte, ainsi que les méthodes utilisées par la hiérarchie de cette personne, faites de pressions morales et de dévalorisation de la personne, pour l'écarter de son emploi.

La personne est arrivée très diminuée à cet entretien.

Devant l'avalanche de reproches, considérés par elle comme injustes et  injustifiés, la personne a fini par craquer.

Résultat, l'entretien a été stoppé et il a été nécessaire d'appeler les pompiers

Les pompiers ont amené la personne à l’hôpital pour examen.

Nous rappelons que des traitements du type "France Télécom" ont fait leurs preuves et peuvent être dévastateurs, même si un ancien cadre de "France Télécom" nous a dit en CE, que cette entreprise " contrairement à ce qu'en avait dit la presse, était très prévenante avec ses salariés"

Nous vous tiendrons au courant de la suite de cette dramatique affaire.

Un conseil: 

dès que vous avez l'impression que les choses évoluent bizarrement, contactez un représentant du personnel, ne prenez pas de risques avec votre vie privée et votre santé

25 avril 2019

Intéressement BPCE Sa, deuxième séance: entre bonnes nouvelles et marketing.


Voici l’essentiel de ce qui ressort de la négociation du renouvellement du contrat d’intéressement :


  • ·       une belle amélioration de l’affichage
  • ·       une absence totale de volonté d’être réellement mieux-disant dans les montants globaux distribués ni d’améliorer le socle social


Une DRH, championne du Marketing !

La première réunion de négociation partait d’un constat dressé par la DRH et partagé avec plaisir par les OS :

« Il n’est pas normal de servir un taux d’intéressement de 70% de la performance quand 100% de l’objectif est atteint ! »

Le nouvel accord dont la DRH soumet un projet aux OS, se fixe comme principe louable que 100% d’atteinte de l’objectif puisse générer 100% de versement de la prime.
Qui plus est, le projet d’accord prévoit même de porter à 150% le taux de surpassement des objectifs pour chacun d’entre eux tout comme pour le montant global (au lieu de 110% de maximum antérieurement).

Chouette, enfin une perspective d’accord qui améliore sensiblement le socle social ? De bon augure pour la Communauté BPCE ?

  • Que nenni, que nenni !!! Un tour de passe-passe sur la base de la rémunération bénéficiant de l’intéressement produit au final une masse distribuable quasi-identique.


Eh oui, d’un côté on augmente la participation à la performance de 70 à 100% et de l’autre, on diminue la masse salariale bénéficiant de l’intéressement de 100 à 70% !

Et la DRH a de bonnes raisons à cela. L’évolution de la réglementation conduit à des déclarations automatisées de salaires donnant lieu à la DDS uniquement basée sur le salaire fixe.
C’est cette base qui sera désormais retenue en lieu et place de la masse des salaires bruts fiscaux. Et ça fait 30% de moins.

Du coup, en se fixant une cible d’un niveau d’intéressement de 12% de la masse salariale façon DDS, on est à quelques dizaines de milliers d’euros près au niveau antérieur de 9% de la base des salaires bruts.

La Direction a peur d'être trop performante.
Sans rentrer dans le détail, les critères sont à peu près les mêmes mais ont été pour certains aménagés dans un sens plutôt favorable pour tenir compte du fait que certains niveaux de performance déjà atteints peuvent difficilement s’améliorer.

Donc en cas de performance , moyenne ou bonne, l'intéressement serait meilleur

Mais dans le cas de très bonnes performances, le maximum qui pourrait être versé si tous les critères surpassaient d’au moins 50% leurs objectifs et qu’ils étaient tous retenus à 150%, serait tout de même très inférieur au maximum du précédent contrat.



Parmi les conditions servant de base à la formule de calcul, on trouve les critères de :
·       charges récurrentes hors éléments non  économiques et exceptionnels (on enlève par exemple les charges de consultants liées à des éléments exceptionnels d’accompagnement du changement comme par exemple le rachat à Natixis des activités SFS ou accord de transformation du Crédit Foncier).
·       Résultat Net Part du Groupe tel que voté au budget de décembre
·       nombre de clients actifs pour mesurer l’évolution du Fonds de Commerce sur :
o   les clients particuliers bancarisés principaux (avec des définitions proches pour les 2 réseaux et suivies par BPA) = 60%
o   les clients professionnels actifs = 20%
o   les clients entreprises actifs = 20%
·       coefficient d’exploitation : le pas de progression a été diminué de 1,9% à 0,5% pour permettre de tenir compte des marges moins importantes de progression
·       enquête de satisfaction des dirigeants : le nombre d’items de l’enquête a été réduit de 32 à 18 et en contrepartie un suivi de l’indicateur Très Satisfaits – Insatisfaits (Pas satisfaits du tout et moyennement satisfaits) a été introduit sachant que la référence de départ est un niveau de -4% et que le pas de progression est fixé à +0,5%

Donc au final, de petites avancées sur le réalisme des critères mais la perspective d’un niveau d’intéressement global identique sur le périmètre BPCE 2018 mais qui sera en défaveur des collègues transférés d’Eurotitres et de SFS qui compte tenu de leurs salaires inférieurs seront pénalisés par les règles de répartitions

24 avril 2019

CFTC BPCE SA : AGENDA de la semaine 17


La section CFTC de BPCE Sa, vous souhaite une bonne ( courte ) semaine.

Au programme:
Mercredi.
  • Intéressement.

    • Deuxième séance de négociation d'un nouvel accord.
      • Rappel:
        • Légalement les accords doivent être déposés à la direccte au plus tard le 30/6/19.
        • Il est prévu 3 séances.
Jeudi:
  • Comité d'entreprise ordinaire.

    • Ordre du jour.
      • 1. Approbation des Procès-Verbaux
      • 2. Information-consultation sur le projet d’acquisition par BPCE SA des titres de SOCFIM détenus par le Crédit Foncier
      • 3. Information-consultation sur le projet d’évolution de l’organisation de la DRH BPCE SA
      • 4. Présentation du Baromètre Diapason 2019
      • 5. Point sur le déploiement du télétravail : présentation de l’éligibilité des emplois au sein du Pôle Finances et Stratégie
      • 6. Information-consultation sur la mise à disposition temporaire de deux collaborateurs auprès du Comité d’entreprise
      • 7. Information-consultation sur des demandes de travail exceptionnel :
      • - Eurotitres : Jours TARGETS 2019
      • - Direction Finances Groupe : Communication financière du 1er trimestre 2019
      • - Banque de Proximité et Assurance :
      • o Activité de sponsoring lors d’évènements sportifs
      • o Participation au Salon Vinexpo
      • - Pôle SIEO : Pilotage des arrêtés du 1er trimestre 2019

23 avril 2019

BPCE Sa, Parts Variables de toutes sortes, point d'actualité.







Notre avis du jour.
  • La SECTION CFTC DE BPCE SA a diffusé cette lettre ouverte au sein de BPCE SA
    • elle l'a également remise à Laurent Mignon  ( Président du Directoire)
Nous attendons maintenant la réaction de la Direction.
  • Conformément à l'avis de très nombreux salariés, nous pensons que les conditions d'attributions des parts variables contractuelles sont très maladroites.
    • des managers se voient proposer mois que leurs collaborateurs !
    • Ces managers se voient dans l'obligation de harceler leurs collaborateurs pour qu'ils acceptent des conditions qu'ils ne soutiennent pas ! 
    • Les patrons de pôles ne semblent pas avoir eu leur mot à dire, dans l'évaluation du taux attribué à leurs collaborateurs.
    • ces salariés se voient soumettre des parts variables avec objectifs, alors que leurs voisins en I  ( qui gagnent parfois déjà plus qu'eux) ont leur salaire augmenté à vie d'un montant  de parts variables, non soumis à objectif.
Pour les salariés de A à I, pour les salariés venant de Natixis ou du Crédit Foncier, d'autres anomalies ont été signalées .
  • Nous ferons une deuxième lettre ouverte à Laurent Mignon, pour mettre tout cela en lumière.
    • Après décision de section, nous avons décidé de la publier après les vacances scolaires de Paris ( semaine 19)
Nous espérons qu'au final le Président du Directoire applique sa devise:
      • "Ecoute et transparence"
En attendant les décisions finales de la Direction Générale, nous continuons de vous préconiser de ne rien signer.

Nous pensons que si nous ne trouvons pas maintenant de solutions sociales harmonisées dans le cadre de BPCE Sa actuelles, l'avenir social de la communauté de BPCE, s'annonce très compliqué.




19 avril 2019

Mr MIGNON: DIAPASON,"l'écoute et la transparence" c'est pour quand ?

le 19 /3/19 , nous écrivions l'article ci après:

Depuis toujours rien.
Laurent Mignon, dans sons dernier message sur la création d'une communauté BPCE,nous parle d'écoute et de transparence:
sans tenir compte des consultations des salariés, ni en faire des retours 
Quand les mots ne sont pas suivis d'actions, ils ne restent que du bruit fait avec la bouche.


ARTICLES DU 19/3/19: 
Le 14/11/18, nous écrivions cet article 
intitulé "DIAPASON : Pourquoi nous vous invitons à vous lâcher sur Diapason plutôt qu’à boycotter ?"




  • Une organisation syndicale de BPCE Sa vous ont distribué un trac pour appeler au boycott de l’actuelle enquête DIAPASON de la DRH qui vous est proposée jusqu’au 27 novembre.

Même si nous partageons totalement le constat de celle-ci  sur la non communication des résultats qui fâchent, la non prise en compte des commentaires et des situations de stress , et sur la totale indifférence des Dirigeants aux avis exprimés dans l’enquête, nous ne partageons pas du tout la conclusion qui les conduit à un appel au boycott.

  • Dans le domaine bancaire comme dans d’autres, si l’on peut prêter à la DRH toutes les mauvaises intentions du monde, elle nous les rend bien… …avec intérêt ;-)

Mais pour autant, nous ne sommes pas inquiets sur la sincérité de la préservation de l’anonymat dans l’enquête DIAPASON réalisée sur un site Internet externe puisque site de l’IPSOS, sauf bien-sûr commentaires très ou trop personnels déposés dans les espaces d’expression libre prévus sur le site.

Dans DIAPASON, il y a effectivement  la possibilité de « se lâcher ».
  • Certes, les commentaires libres ne servent peut-être à rien, mais c’est quand-même un des seuls outils qui laisse le salarié exprimer tout ce qu’il ressent.
  • Et même si le management n’en tient aucun compte, cela évite de leur donner bonne conscience.

L’absence de participation et de commentaires sur les situations dramatiques vécues par des salariés méprisés, victimes de multiples réorganisation, de harcèlement moral etc… serait comme un chèque en blanc : « Continuez, Messieurs-dames les managers !, pressez, stressez, harcelez !… …personne ne dira rien, les salariés boycottent leur seule possibilité d’expression !!!… »

Il ne faut pas douter que DIAPASON a eu un effet induit sur l’attitude un peu édulcorée de certains managers les plus virulents (exemple à la Direction des Marchés Spécialisés de BPA) même si beaucoup reste à faire.

Nous sommes donc POUR s’exprimer sur DIAPASON sans complaisance à l’égard des managers critiquables ou harceleurs et de la Direction sur les sujets d’inquiétude, quant aux mauvais choix stratégiques de BPCE et aux situations de démotivations qui semblent gagner un grand nombre de services (plus de 50% de l’effectif dans la Direction des Marchés Spécialisés des BP selon notre propre sondage) !
  • Le vrai regret et la vraie manipulation de DIAPASON, est de vous inviter à vous prononcer sur votre Manager direct alors que la relation peut être souvent plutôt détériorée avec le N+2.

Si toutefois vous continuez de craindre  que vos réponses pourraient trahir trop facilement votre anonymat, voici ce que la CFTC peut vous proposer comme réponse collective aux questions ouvertes de ce sondage :


GUIDE DE REPONSES AU QUESTIONNAIRE DIAPASON

N’hésitez pas à cocher les cases « NON, pas du tout !» pour les réponses aux questions suivantes :
  • Vous comprenez le lien entre vos objectifs (et/ou contributions) et les objectifs de BPCE SA
  • Les priorités qui vous sont données sont claires
  • Vous avez l'autonomie et la marge de manœuvre suffisantes pour remplir les missions qui vous ont été confiées
  • Vous êtes satisfait(e) de votre charge de travail.
  • Vous avez été associé(e) à la définition de vos objectifs (et/ou contributions).
  • Dans votre travail vous êtes encouragé(e) à prendre des initiatives.
  • Vous faites un travail intéressant
  • Vous recommanderiez BPCE SA en tant qu'employeur à l'un de vos proches.
  • Vous êtes optimiste quant à votre propre avenir à BPCE SA

Aux questions à choix multiple comme celle qui suit : n’hésitez pas à faire le choix représentatif de l’état d’esprit d’un grand nombre de collègues :
La situation générale de BPCE SA ?

Þ  Va plutôt en se dégradant

Pourquoi ?

Sur les textes libres : lâchez-vous !!!

Parce que les multiples réorganisations menées à un rythme effréné,sans ménagement ni réel accompagnement ôtent de la lisibilité, de l’autonomie, de la considération. On a désormais l’impression de travailler en batterie pour le bien-être et la carrière de nos grands chefs, dont la seule motivation est de montrer qu’ils font quelque chose quelle qu’en soit l’utilité et non pour rendre service à nos Banques et nos Caisses.

Qu'est-ce qui a le plus évolué ces derniers mois au sein de BPCE SA ?

  • certains consultants qui parfois ne seraient là que pour fliquer les collaborateurs et attendre leurs contributions sans la moindre valeur ajoutée ?
  • Les openspaces qui rompent la communication plutôt que de la favoriser, très bien décrits comme « poulaillers design »
  • La perte d’autonomie, de considération, voire d’intérêt du travail pour de nombreux collaborateurs


Pouvoir s’exprimer est un DROIT durement acquis.


Il serait dommage de s’en priver !

  • Par contre nous aurons besoin de vous pour faire pression sur la Direction pour obtenir les résultats de la consultation et les mesures prises à l’issue de ce sondage.


La Politique de la CFTC a toujours été de combattre activement les problèmes et pas la résistance passive , qui fait  mettre la tête dans le sable pour ne pas les affronter
.
Ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre.


Nous aurons besoin de vous, pour faire avancer le choses. 

Notre avis à ce jour:


Le précédent questionnaire se terminait le 28/4/18 et les résultats ont été en ligne le 4/7/18. soit un peu plus de deux mois.
cette fois le questionnement se terminait le 27/11/18 et le 20 mars nous n'avons toujours aucun résultat. Soit presque 4 mois !!!

Nous avons interrogé la DRH, qui nous a signalé que les dépouillements on été réalisés, l'agrégation des résultats aussi et qu'il ne manque plus que la communication descendante à mettre en oeuvre.

Certes nous pouvons comprendre que les négociations "SMITH", le transfert Foncier, les Nao, les négociations BPCE "type télétravail" aient pris du temps.


Mais on ne pourrait pas du tout comprendre que cette phase soit encore ralentie, voire squeezée.

Vous connaissez la blague de la comparaison entre la Dictature et la Démocratie.
Le dictature,c'est ferme ta gueule! , la démocratie c'est cause toujours !!


Nous ne pourrons nous satisfaire de ce type de fonctionnement
car la prochaine fois nous pourrions adapter notre stratégie en paraphrasant le slogan de 68

 en " Diapason piège à con" 

Mais on en est pas là, on va attendre un peu, mais juste un peu !

18 avril 2019

Création de la "Communauté" BPCE

Après la présentation, il y a deux jours des futurs déménagement des équipes de BPCE Sa dans les tours DUO, Laurent Mignon, nous annonce par mail ( ce matin à 11h51) la création d'une communauté BPCE, dans le même délai  ( ça se précise ! )

voici le texte:




Notre Avis:

  • Certes le projet est enthousiasmant pour l'avenir des salariés de BPCE sa et des filiales concernées, à condition que soient traités  les aspects sociaux dans l'écoute et la transparence.
    • Contrairement à tout ce qui est fait actuellement par le DRH BPCE Sa, dans le cadre des parts variables, ou l'écoute des salariés est transformée en harcèlement jour et nuit par mails ou par l'intermédiaire des hiérarchies et la transparence en " personne n'y comprend plus rien sur les niveaux des parts variables contractuelles proposées "
      • Certains hiérarchiques nous signalant avoir des collaborateurs, ayant des taux de parts variables supérieurs à eux.
        • comment est défini le "qui à la droit à quoi" ?
          • Surement pas dans l'écoute et la transparence !

  • Le chantage, " si vous ne signez pas, ce que l'on veut vous obliger à signer vous aurez  zéro" est totalement puéril et contre productif.
    • A quand la présentation en Comité d'entreprise ?

    16 avril 2019

    CE BPCE SA: je suis venu te dire que je m'en vais !




    La stratégie d’implantation BPCE SA  est d’avoir les collaborateurs de BPCE SA et Natixis dans les Tours Duo situées quai d’Ivry d’ici 2022. ( L Mignon souhaiterait 2021)

    Ce qui permettrait de réduire la fragmentation de notre disponibilité immobilière, de confirmer l’implantation à l’Est de Paris afin de préserver l’organisation de vie actuelle des collaborateurs et sécuriser les implantations au regard des risques de crue de la Seine.

     Cela permettrait d’augmenter la visibilité de nos 2 marques.

    La direction souhaite au maximum uniformiser les systèmes pour l’intérêt de tous.

    15 avril 2019

    Prud'hommes, se battre toujours et encore !


    "62 085 euros par mois, c'est un contrat comme on n'en voit jamais"
    Par Claire Padych,publié le 15/04/2019 à 07:30 , mis à jour à 09:45
    l'express


    "Elle débute le 15 septembre 2015, tout se passe bien, elle n'a aucune alerte. Le 22 juin 2016, elle est convoquée à un entretien préalable à licenciement."

    Dix mois après avoir été embauchée à prix d'or, elle est licenciée. Elle réclame 910 123 euros aux prud'hommes.
    Les conflits qui animent les prud'hommes reflètent, chaque jour, notre histoire sociale. L'audience de jugement est publique. Régulièrement, une journaliste de L'Express assiste aux débats. 
    Paris, conseil des prud'hommes, section encadrement, le 17 janvier 2019 à 15h35
    La présidente, les deux conseillères et le conseiller enchaînent les dossiers. C'est le tour d'Elisa (1), représentée par une avocate. Face à elle, son ex-employeur est défendu par un avocat.  
    La présidente : Quelles sont vos demandes ? 
    L'avocate d'Elisa : Nous demandons à votre conseil de reconnaître le licenciement abusif de ma cliente. En conséquence, de condamner l'employeur à lui verser une indemnité de licenciement abusif de 300 000 euros pour préjudice financier, 300 000 euros pour préjudice de carrière, 125 000 euros pour préjudice moral, 175 123 euros de rappel de salaire pour variable sur l'année 2016 et 10 000 euros d'article 700
    La présidente : Quel est le salaire moyen ? 
    L'avocate d'Elisa : 62 085 euros. 
    La présidente : Par mois ? 
    L'avocate d'Elisa : Oui. 
    La présidente : Sa profession ? 
    L'avocate d'Elisa : Directrice monde d'une entreprise du Cac 40. C'est une dirigeante mondiale d'une entreprise mondiale.  
    La présidente : Dans quel secteur ? 
    L'avocate d'Elisa : Division luxe, cuir... 
    La présidente (à l'avocat de l'employeur) : Vous avez des demandes ? Une demande reconventionnelle ? 
    L'avocat de l'employeur : 5000 euros d'article 700. 
    La présidente (à l'avocate d'Elisa) : C'est à vous. 
    L'avocate d'Elisa : Ma cliente a rejoint un groupe de luxe qui a des dizaines de milliers de salariés dans le monde et fait un chiffre d'affaires de centaines de millions d'euros annuels. Cette femme a une carrière d'élite, elle est dans le top 10 des organigrammes. Elle a passé 16 ans dans un autre groupe de luxe, orienté beauté, et a terminé présidente mondiale d'un département de pointe.  
    La présidente : Je suppose qu'on l'a "chassée" [que l'employeur l'a débauchée, ndlr] ? 
    L'avocate d'Elisa : Oui. Elle a été prise comme vice-présidente, avec un budget de près de 3 milliards d'euros à travers le monde. Elle vit dans les avions mais, en 2015, elle souhaite se rapprocher de sa famille, près de Paris. 
    Elle ne cache pas la nouvelle orientation qu'elle veut donner à sa vie et son nouvel employeur décide de lui créer un poste. "Venez chez nous, pas de période d'essai", lui dit-on. Elle accepte, est embauchée à 680 000 euros par an, avec une rémunération variable de 50%... C'est un contrat de travail comme on n'en voit jamais. Elle débute le 15 septembre 2015, tout se passe bien, elle ne reçoit aucune alerte. Mais, le 22 juin 2016; elle est convoquée à un entretien préalable à licenciement au 4 juillet.  
    "Rien ne va plus", lui dit-on subitement. Le 5 juillet, elle prend les devants, écrit à son employeur, lui demande de faire preuve de sincérité. Elle est licenciée le 16 juillet pour insuffisance professionnelle, dix mois après son engagement.  
    L'avocat de l'employeur : Ce dossier n'est pas manichéen, mais, heureusement, vous aurez à le juger sur une période de dix mois. Ce n'est pas le procès de l'incompétence mais de l'inadéquation à un poste. Ça n'allait pas. C'est une greffe qui n'a pas pris. 
    Les relations sont courtoises entre les parties avant, pendant le contrat de travail et après. Madame n'a pas exactement été chassée. Elle a émis une candidature spontanée, comme c'est le cas à ce niveau de responsabilités, indiquant qu'elle pouvait se rendre disponible pour entrer dans ce groupe. Cela nous intéressait, elle a discuté avec les dirigeants et un poste a été créé pour elle. Elle est placée à l'étage de la direction, tout est fait dans les règles. 
    On lui donne un rôle pivot. Elle doit jouer les intermédiaires entre le directeur général, les dizaines de milliers de salariés du groupe et les marques émergentes représentées, chacune, par une société. Elle doit faire de la coordination, avoir un rôle fluidifiant, faciliter et aider les différents acteurs. Elle n'ignorait pas la difficulté de ce travail. "Je savais tous les risques que je prenais en acceptant ce poste", écrit-elle. Elle est formée, le groupe met les moyens pour l'intégrer. 
    L'avocate d'Elisa : Vous indiquez dans vos conclusions avoir mis en place une formation de 35 heures pour 240 000 euros hors taxe pour ma cliente en soulignant qu'elle se devait d'être performante. 
    L'avocat de l'employeur : Oui, nous avons produit la facture pour montrer que madame a été intégrée comme il le fallait. 
    L'avocate d'Elisa : Elle n'a pas été la seule à bénéficier de cette formation. 
    L'avocat de l'employeur : Nous n'avons jamais dit qu'elle avait été la seule à en bénéficier, nous avons justifié du coût global d'une formation exceptionnelle pour cette élite de dirigeants.  
    La présidente : Revenons, s'il vous plaît, aux griefs.  
    L'avocate d'Elisa : Quand on lit la lettre de licenciement, on ne trouve aucune démonstration pour justifier l'insuffisance professionnelle. Rien. Vous indiquez le coût de cette formation comme s'il y avait un lien entre les deux, mais c'est tout. Et pourtant, vous faites valoir quatre griefs, dont le premier est de ne pas avoir mis en place un plan stratégique avec des actions concrètes. Dommage, ma cliente l'a fait. Le plan d'action établi a été remis au PDG le 18 janvier 2016, moins de quatre mois après son arrivée. Ce plan prend en considération les différentes marques et les actions à venir pour chacune et d'une manière globale. 
    Personne ne lui dit que ce plan ne convient pas, donc tout va bien. Elle propose même de se séparer d'un directeur, et la direction est changée. A son départ, l'entreprise a poursuivi la mise en oeuvre de ses préconisations. 
    La présidente : Dans une telle structure, il y a quand même un Codir [comité de direction, ndlr] ? 
    L'avocate d'Elisa : Oui, et je n'ai rien de la part de mon contradicteur. Ce plan a été présenté, il a convenu et ma cliente l'a mis en oeuvre. 
    L'avocat de l'employeur : Elle est en contact avec la direction du groupe, elle propose ce plan, c'est vrai. Et elle le met en oeuvre, c'est vrai aussi. Sauf que cela ne s'est pas bien passé sur le plan relationnel, sur le plan humain, dans les faits. Des plaintes remontent au niveau de la direction générale. 
    Madame a un caractère très directif mais elle n'est pas censée diriger les huit marques qu'elle a en charge, elle doit coordonner, faire gagner du temps, fluidifier les rapports. J'ai bien conscience que je n'ai pas une flopée d'attestations, c'est un monde feutré. 
    Objectivement, je ne peux pas vous le démontrer, mais cette réalité conflictuelle ressort des mails. Un directeur de société lui écrit, le 8 juillet 2016 : "Indépendamment des divergences de vues initiales..." Et le bras droit du PDG l'alerte, le 4 mars : "Il faut nous revoir, nous aboutissons à du désordre organisationnel". Une réunion est même mise en place. 
    Une conseillère : En avez-vous un compte rendu ? 
    L'avocat de l'employeur : Il n'y en a pas, une fois encore, à ce niveau-là, cela ne se fait pas. Mais mon contradicteur ne l'a pas contesté. 
    La présidente : D'autres griefs ? 
    L'avocate d'Elisa : Deuxième grief, elle n'aurait pas su hiérarchiser ses priorités. Quand ? De quoi parle-t-on ? Elle a des attestations élogieuses de ses précédents employeurs. 
    Troisième grief, un grand classique : un mode de communication défaillant. Elle n'a pas mis l'entreprise sens dessus dessous ! Ma cliente a un caractère formidable, elle parle cinq langues, elle est citoyenne du monde et sait s'adapter partout. L'une de ses missions est de redynamiser des marques en déclin. Sans doute ses décisions ont-elles pu mécontenter un directeur, bien tranquille dans son coin. S'est-il plaint ? On n'a rien. On nous le suggère, on le devine. 
    Le quatrième grief est un problème relationnel avec "des membres importants" du groupe et le comité exécutif. Qui ? Quand ? Comment ? Vous n'avez rien. Enfin, ma cliente aurait créé des tensions préjudiciables au bon fonctionnement de l'entreprise. Elle continue pourtant à dégager des milliards d'euros de chiffre d'affaires! 
    La présidente (à l'avocat de l'employeur) : Rapidement, une réponse globale... 
    L'avocat de l'employeur : Ce sont des difficultés d'ordre conflictuel, c'est la raison de la rupture. Le poste n'était pas adapté. 
    La présidente : A-t-elle été remplacée ? 
    L'avocat de l'employeur : Non. 
    La présidente : Donc, le groupe n'avait pas besoin de son poste ? 
    L'avocat de l'employeur : Ce n'est pas exactement cela.  
    La présidente : Elle est directrice générale de huit marques, si j'ai bien compris ? 
    L'avocat de l'employeur : Non, elle doit faire la liaison et faire preuve de tact avec chacune. C'était l'objet de sa mission, pas de travailler comme directrice des huit marques. Elle doit être l'oreille de l'un et l'oreille de l'autre, elle ne comprend pas, malgré des mises en garde des dirigeants. 
    En avril, on lui propose un coach personnel pour l'aider dans le management. On la relance : "As-tu pu la joindre ?" Elle répond que non. "Je te donne un autre contact", lui écrit la DRH. Cela nous a coûté 550 000 euros de salaire, c'est un investissement lourd, cela n'a pas marché, dont acte. Nous nous opposons aux demandes formulées, près d'un million d'euros pour neuf mois, on dépasse toute raison. Sur le préjudice de carrière, elle a retrouvé un travail et nous en sommes très heureux. 
    L'avocate d'Elisa : Elle a été au chômage un an et demi, avec une période de carence. Il y a un préjudice. Quant au bonus, elle y est éligible.  
    L'avocat de l'employeur : Si ça n'a pas "matché" avec les autres, dans notre groupe, ce n'est pas de notre faute. Elle a déjà perçu un bonus de 40 000 euros. Elle était très bien, mais juste pas du tout compétente pour le poste.  
    16h15La présidente : Les débats sont clos. 
    Verdict, le 18 février 2019. Le licenciement est requalifié en licenciement sans cause réelle et sérieuse. L'employeur est condamné à payer à Elisa 175 123,29 euros de rappel de salaire sur la rémunération variable de 2016, 120 000 euros pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, 40 000 euros de dommages et intérêts pour préjudice de carrière et 1500 euros d'article 700.  
    Le préjudice de carrière en clair
    Ces conséquences sont consubstantielles à tout licenciement : la carrière du salarié dans l'entreprise est terminée et il va lui falloir retrouver un autre emploi. C'est pour pallier ce préjudice inhérent à la rupture voulue par l'employeur que les indemnités de licenciement existent. 
    Toutefois, certains avocats avancent une demande distincte, "le préjudice de carrière". Il leur faut démontrer en quoi le licenciement a un impact sur l'ensemble de la vie professionnelle. Ici, l'avocate de la salariée met en avant une carrière irréprochable brusquement entachée par un licenciement rapide (moins d'un an après sa prise de fonctions) dans un groupe prestigieux. Les dirigeants, concurrents et alliés du microcosme dans lequel se croisent ces talents, sont inévitablement intrigués par cette rupture, qui peut signifier l'arrêt brutal d'une ascension commencée seize ans plus tôt dans un autre groupe de renom. 
    Cette perte en crédibilité a été reconnue par les juges prud'homaux, qui lui octroient 40 000 euros sur ce chef - comme ils l'avaient fait pour Nathalie André, directrice des programmes d'Europe 1, engagée pour une saison et licenciée brutalement. Prendre en compte le préjudice de carrière n'est donc pas une exception. 
    Cette demande peut également être formulée pour des non-dirigeants, mais sur des faits avérés : l'évolution et le salaire du salarié stagnent, quand ceux de ses collègues progressent. Une discrimination est souvent à l'origine de ce préjudice de carrière (Cour de cassation, 25 janvier 2011, pourvoi n° 09-402.17 ). Dans l'affaire des 848 "Chibani", le préjudice de carrière avait été reconnu et la SNCF avait finalement renoncé à se pourvoir en cassation