30 mai 2014

Les directions informatiques vont-elles disparaître ?

Par CECILE DESJARDINS | 20/05/2014 les échos

La moitié du budget informatique échappe aujourd’hui aux directions spécialisées, qui doivent évoluer vers un rôle plus stratégique pour éviter de se voir contournées.

Tous experts en informatique ? Tout cadre dirigeant a aujourd’hui un smartphone dans la poche, une tablette dans son sac et un portable sur son bureau… A la machine à café, cela parle sans hésiter forfait, box ou wifi, voire cloud et coffre-fort. Poussés par Internet et par leurs habitudes personnelles, les responsables de l’entreprise n’ont plus peur de l’informatique et ils n’hésitent plus à contacter directement les spécialistes de leur matière pour leur acheter des applications adaptées.
Une étude de CA Technologies (1) vient chiffrer ce constat, révélant que 48% du budget informatique des entreprises françaises sont aujourd’hui contrôlés par des Directions métiers plutôt que par la Direction informatique. Un chiffre qui devrait atteindre 54,6% d’ici à trois ans (pour une moyenne mondiale de 47%, 49% aux Etats-Unis, 42,6% en Europe et 45% en Asie).
Pour éviter de se voir contournées, les directions informatiques doivent donc se trouver un nouveau rôle. « Les départements informatiques doivent passer d’une position de gestionnaire informatique exclusif, vers un rôle de catalyseur des services métiers de l’entreprise identifiant les besoins des clients internes ou externes et délivrant le meilleur niveau de qualité de services. C’est à ce prix qu’ils conserveront un rôle stratégique dans l’entreprise », complète Thierry Velasquez, Directeur Solutions de CA Technologies France.

Un rôle stratégique

De fait, pour le moment, les directions informatiques semblent encore largement concentrées sur les problématiques techniques : sécurisation des données (50% ), maintenance des infrastructures et des applications (41% ) et fourniture de services de support technique (40% ). Les projets métiers se placent largement derrière avec seulement 29% d’amélioration de l’expérience client, 20% de courtage de services et 11% de création de nouveaux services, même si 39% des personnes interrogées dans le monde déclarent que la Direction informatique assume déjà le rôle de courtier de services ou de consultant au service des métiers.
Ce qui implique aussi d’harmoniser les objectifs des directions informatiques avec ceux des Directions métiers. « 43% des décideurs informatiques (40% en France) déclarent qu’un alignement est nécessaire pour mieux comprendre les priorités stratégiques de l’entreprise et 42% (33% en France) ont conscience qu’ils doivent renforcer leurs relations avec leur management afin d’obtenir leur soutien », indique CA Technologies.
Enfin, des efforts semblent aussi nécessaires en matière de qualité de services. « Seulement 31% des entreprises mondiales partagent fréquemment des indicateurs de performances de leur informatique, 27% évaluent l’impact de variation de l’investissement et 37% évaluent l’atteinte des objectifs », indique CA Technologies.

28 mai 2014

BPCE Sa : AQR 6, dernière étape avant l'intervention de l'Inspection du Travail !


Les représentants des syndicats CFTC, CFDT et SNB, continuent de penser que le droit du travail est bafoué sur AQR, ils essaient d'obtenir que la direction produisent des preuves du contraire. 
La dernière solution pour faire respecter le droit du travail, reste l'Inspection du Travail.
Nous sommes confiants dans nos analyses, nous demandons les siennes !






26 mai 2014

BPCE Sa : CICE , à quoi sert l'argent des contribuables ?



Le Comité d'Entreprise du 22/5 de BPCE Sa a traité de l'utilisation du CICE dont bénéficie celui-ci.

voici le document remis par le direction;




Lors des débat les élus CFTC ont rappelé:

La CICE « a pour objet le financement de l’amélioration de la compétitivité des entreprises à travers notamment des efforts en matière d’investissement, de recherche, d’innovation, de formation, de recrutement, de prospection de nouveaux marchés, de transition écologique et énergétique et de reconstitution de leur fonds de roulement ».

mais:

La Direction de BPCE n’a pourtant pas décidé d’allouer cette somme au recrutement ou à l’innovation. 

La Direction n’est également pas en mesure de déterminer le détail des coûts et à fait une estimation non détaillée des gains espérés.


Elle a décidé d’utiliser ce crédit d’impôt pour financer en partie le projet Cristal : qui est un projet informatique au service de la Direction budgétaire.

Or le CICE va représenter 269 k€ alors que le projet Cristal est évalué à environ 700 k€ : il lui permettra de réaliser seulement en partie ce projet.

La Direction budgétaire prétend avoir attendu 4 ans pour financer ce projet grâce à l’obtention du CICE.

 Elle motive cet investissement en prétendant que le projet Cristal va probablement générer 12 millions €.


Ainsi, il aura fallu attendre 4 ans et le CICE pour financer un projet de 700k€ susceptible d’engendrer un bénéfice de 12 millions € !!!!


  • Les élus CFTC, se sont interrogés sur la gestion de cette entreprise, où il a fallu attendre 4 ans et " l'opportunité, l'effet d'aubaine, de la mesure gouvernementale" dixit le représentant de la direction, pour qu'un investissement de 269KE, qui rapporterait 12 millions d'Euros soit mis en oeuvre !!!



Par ailleurs, nous avons constaté que seule la Direction budgétaire a pu utiliser le CICE, pourtant d’autres projets au sein de différents départements auraient pu être également éligibles !!!!

Le représentant de la direction a signalé, n'avoir reçu aucune directive déontologique de la Direction du groupe

L'utilisation de cette aide du gouvernement a été du type, premier informé, premier servi et n'a pas été guidé par une comparaison déontologique de divers projets.



  •  Il est important de souligner que le CICE qui est financé l’argent des contribuables, devrait servir en priorité  à améliorer l'emploi au lieu de financer uniquement un projet budgétaire, surtout quand parallèlement circulent de bruits de suppressions d'empois à BPCE Sa, dans les directions des SG et de l’Informatique.



Nous demandons que l'utilisation de ce crédit d'impôt soit plus conforme à l'esprit du texte de loi. 

BPCE Sa; AQR 4, les minoritaires ne lâchent rien !

Le document de contrôle des horaires mis à disposition par la direction étant inutilisable, nous décidons d'en informer l'Inspection du Travail.

24 mai 2014

La loi bancaire renforce l’efficacité d’un droit au compte trop peu respecté

Par Veronique Chocron | 19/05 | 19:14 | mis à jour à 19:20

La loi permet aux associations d’aider les clients à ouvrir un compte. Les banques peinent à bien appliquer le dispositif.

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Si la France a été pionnière en créant, il y a tout juste trente ans, le principe du « droit au compte » bancaire pour tous, ce dispositif reste à ce jour très imparfait. Il permet théoriquement à une personne physique, ou morale, qui se voit refuser l’ouverture d’un compte par un établissement, de saisir la ­Banque de France, alors habilitée à désigner en urgence une agence. Celle-ci se trouve contrainte d’ouvrir un compte et de fournir un service de base gratuit. Ce système permet de répartir équitablement, entre toutes les banques, ces clients jugés peu attractifs, en raison de la faiblesse de leurs revenus ou de leurs antécédents d’incidents bancaires.
De nombreuses banques peinent cependant à appliquer correctement ce droit. En avril dernier, la Société Générale a été condamnée par le régulateur des banques, l’ACPR, à une amende de 2 millions d’euros pour n’avoir répondu que très partiellement aux injonctions de la Banque de France. Désignée 6.534 fois par la banque centrale entre la mi-2010 et la mi-2012, la banque n’a ouvert que 1.257 comptes sous cette procédure dite du « droit au compte ». En outre, la Société Générale a facturé ses services de base, qui se doivent d’être gratuits. L’été dernier, c’est LCL qui écopait d’une sanction identique pour des commissions prélevées à tort sur cette clientèle. « Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, souligne Maxime Chipoy, chez UFC-Que Choisir. Les banques renâclent le plus souvent à prévenir ces clients fragiles qu’il existe un droit au compte et elles ne donnent que très rarement le certificat indispensable pour que le client fasse les démarches auprès de la Banque de France pour obtenir un compte. »
En 2013, la banque centrale a désigné près de 51.000 fois un établissement pour lui intimer d’ouvrir un compte, mais seules 1.338 des ouvertures sont venues d’une transmission du dossier par la banque qui a refusé l’ouverture du compte, alors même que la loi encourage les établissements à donner ce coup de pouce. « Très peu de banques sont pro-actives et jouent le jeu, alors que, le plus souvent, le client fragile ne connaît pas ses droits », ajoute Maxime Chipoy.

Populariser les dispositions


C’est pourquoi les pouvoirs publics ont décidé de réformer cette procédure dans la loi bancaire votée en juillet 2013, pour la rendre plus efficace et plus accessible. Désormais, les associations ou les fondations caritatives et les associations de ­consommateurs agréées peuvent, à la demande du particulier qui s’est vu refuser l’ouverture d’un compte, l’accompagner et transmettre en son nom le dossier de désignation auprès de la Banque de France. Un levier important, qui pourrait rééquilibrer le rapport de forces entre le client et la banque. Même si elles regrettent de devoir compenser « les lacunes du système bancaire », les associations saluent ce progrès. « Il faudra maintenant populariser ces nouvelles dispositions, leur donner de l’écho, pour qu’elles soient vraiment utiles. Car le droit au compte a déjà été simplifié au maximum et il sera ­difficile d’aller plus loin par la loi », estime Reine-Claude Mader, de l’association CLCV

23 mai 2014

BPCE Sa : AQR N° 3



Erreur Technique ou Piratage ?

Comme vous avez pu le constater, nos sondage en ligne ont été remis à zéro !

Est-ce un "BUG GOOGLE" ou un piratage ?

la centaine de votes était claire:


  • pour les conditions de travail: suite au suicide à la BRED.


90% d'entre vous considéraient qu'elles s'étaient détériorées ou au mieux restées toujours aussi mauvaises


  • Pour la prime "dividendes" :


98% d'entre vous pensaient que F Pérol devait versé une prime en remplacement de la prime annoncée aux vœux.

Il parait que c'est le supplément d'intéressement:


  • Enveloppe BPCE Sa  : 340 000 Euros pour 1600 personnes
Alors que les bonus cumulés de F Pérol et de Laurent Mignon sont de :

  • 1 849 000 au total pour les 2

Nous retirons donc ces deux sondages ce jour.

22 mai 2014

BPCE Sa : Comité d'entreprise du 22/5


En date du 19/5, un élu CFTC a demandé par mail à la DRH et au Secrétaire du CE que soient mis à l'ordre du jour les points suivants:


  • AQR: la presse a signalé des difficultés, rencontrées par BPCE Sa à répondre aux demandes réglementaires de la BCE.

Les élus CFTC demande à la direction que soit fait un point lors de ce CE sur AQR, compte tenu des risques que pourraient courir BPCE Sa et le Groupe.

La DRH a répondu que l'échéance fixée par la BCE et qu'il n'existait plus d'erreur de déclaration.
Nous avons déclaré que si cette info s'avérait exacte, nous nous en réjouirions, mais nous continuons de penser qu'une communication aurait été nécessaire pour lever tout doute sur la capacité de BPCE à répondre aux contraintes réglementaires




  • Les élus CFTC demande aussi que soit mis à l'ordre du jour, l'avenir de la DISG. 

Des rumeurs persistantes signalant que le Comité de Direction doit statuer très rapidement sur ce sujet !

Les élus CFTC ont présenté le détail des infos circulant dans l'entreprise et signalé comme venant du responsable de cette direction lui-même.


    • Regroupement au sein de Natixis d'une grande partie des activités de cette direction ( environ 35 personnes concernées) 
    • Ces informations sont d'autant plus inquiétantes pour ces personnes que, pour beaucoup d'entre elles sont activités sont déjà externalisées au sein de  Natixis.


Dans le prolongement de l'intervention de la CFTC, ces rumeurs ont été confirmées par les autres OS.

Seule la DRH, nous dit n'être au courant de rien !

La CFTC a déclaré que nous verrons bien si ces infos sont fausses !  nous l'espérons.
Ou bien si la DRH est malheureusement la dernière roue du carrosse, en terme d'info.

Si ces infos s'avéraient exactes, nous demandons que s'ouvrent immédiatement une négociation sur l'intérêt d'un tel projet et sur l'ensemble des solutions, pouvant être trouver pour empêcher toute perte d'emploi au sein de BPCE Sa.

BPCE Sa: AQR: N° 2, suite des interventions

De nouveaux acteurs entrent en scène, l'action prend forme.

Nous avons décidé de vous faire vivre notre syndicalisme au cœur de l'action


21 mai 2014

BPCE AQR: la chronique des minoritaires qui ont fait le travail auprès de l'Inspection du Travail.

Nous vous proposerons dans les prochains jours, l'histoire détaillée des travaux menés par les 3 Organisations Syndicales qui ont conduit l'Inspection du Travail à adresser un courrier accablant à la DRH de BPCE Sa et au CHSCT, où sont listées de nombreuses irrégularités commises en contravention avec  la Loi et les sanctions pouvant être encourus.




20 mai 2014

Montebourg presse les banques de prêter plus aux PME

Source : Reuters
19/05/2014 à 22:31 / Mis à jour le 20/05/2014 à 07:59

Le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, a appelé lundi les banques françaises à favoriser l'accès au crédit des petites et moyennes entreprises, en souhaitant que cette activité soit prise en compte pour fixer les rémunérations des dirigeants du secteur. /Photo d'archives/REUTERS/Thierry Roge
Le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, a appelé lundi les banques françaises à favoriser l'accès au crédit des petites et moyennes entreprises, en souhaitant que cette activité soit prise en compte pour fixer les rémunérations des dirigeants du secteur.
A l'issue d'une réunion avec le comité exécutif de la Fédération bancaire française (FBF), le ministre "a demandé qu'un travail soit conduit entre ses services et la FBF pour aboutir à un engagement des établissements bancaires pour l'accès au crédit des PME et TPE et en particulier au crédit de trésorerie", explique un communiqué du ministère.
Parmi les dirigeants reçus à Bercy lundi figuraient le directeur général de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé, le président du directoire du groupe BPCE, François Pérol, et Rémy Weber, président du directoire de la Banque postale.
Arnaud Montebourg "a rappelé à ses interlocuteurs l'insatisfaction exprimée par de nombreuses entreprises qui témoignent d'un accès beaucoup trop difficile au crédit", dit le communiqué, en citant une enquête de la Banque de France selon laquelle seules 60% environ des très petites entreprises ayant sollicité un crédit bancaire au premier trimestre l'ont obtenu.
Le ministre "a enfin souhaité que les objectifs de développement du crédit aux PME ou TPE tiennent une place importante dans les plans stratégiques reflétant l'activité des banques, qui eux-mêmes déterminent les rémunérations variables des dirigeants d'établissements bancaires".
Le mois dernier, Arnaud Montebourg avait annoncé vouloir demander des explications aux dirigeants des banques sur l'augmentation de leurs rémunérations dans un contexte de crédit difficile pour les PME, évoquant des hausses "indécentes".
 (Marc Angrand, avec Jean-Baptiste Vey)

19 mai 2014

BPCE Sa : Agenda de la semaine du 19 au 23/5.

La section CFTC de BPCE Sa, vous souhaite une bonne semaine.
Au programme:

  • Jeudi: Comité d'Entreprise

    • ordre du jour:


1-    Information consultation sur le projet de mise en œuvre de l’applicatif OPERA 
2-    Information consultation sur le bilan 2013 relatif à la formation professionnelle 

3-    Informations sur la base de données unique

4-    Information consultation sur l’utilisation du Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE) 

AQR: la presse a signalé des difficultés, rencontrées par BPCE Sa à répondre aux demandes réglementaires de la BCE.
Les élus CFTC demande à la direction que soit fait un point lors de ce CE sur AQR, compte tenu des risques que pourraient courir le Groupe.
Les élus CFTC demande aussi que soit mis à l'ordre du jour, l'avenir de la DISG. 
Des rumeurs persistantes signalant que le CDG doit statuer sur ce sujet !

16 mai 2014

CFTC: Vive le langage administratif !


Le législateur français, dans sa grande sagesse a estimé qu’il fallait mieux que des personnes travaillent, plutôt que de rester à ne rien faire.
Problème : en reprenant un emploi à temps partiel ou peu rémunéré, nombre de salariés voient leurs revenus réels baisser, et ce, du fait de la perte d’un certain nombre d’aides centrées sur le soutien aux plus bas revenus  ou aux charges comme le coût  du transport que doivent assumer les travailleurs.
Ainsi fut, à juste titre, posé  le principe d’aide au retour à l’emploi pour éviter qu’en travaillant plus on gagne moins.
C’est le revenu de solidarité active (RSA) et la prime à l’emploi (PPE).
Jusque là tout va bien.
Là, où cela se gâte, je cite : « c’est dans la mise en œuvre. Visant à contrer les désincitations à travailler introduite par l’existence du RSA socle, le RSA activité est construit selon une logique de taux marginal de 38 % sur les revenus nets d’activité, afin d’éviter une situation théorique de taux marginal de 100% en cas de perte de bénéfice du RSA socle.
La PPE, elle, est calculée essentiellement sur des bases individuelles, même si les conditions d’éligibilité sont familiarisées avec une condition estimée en fonction du revenu fiscal de référence et des majorations pour mono-activité et pour personnes à charges.
Du fait de son caractère fiscal, elle est versée avec un an de décalage (3 éme trimestre de l’année N+1 sur la base des revenus de l’année N.) »
C’est sur, que madame MICHU et monsieur Thouvenel, comprennent tout de suite de quoi il s’agit.
S’ils ont un doute, et désirent savoir si leur situation leur ouvre droit à la prime pour l’emploi il suffit de se reporter au tableau explicitant la situation de chacun.
Prenons le cas dit : du « marié mono-actif au revenu compris entre 12475€ et 17451€. »
Les choses sont claires le montant de la prime individuelle est égal à 17451 moins R, multiplié par 19.3% plus 83 €.
Lumineux pour Mme MICHU !
Monsieur THOUVENEL lui désire savoir ce que lui rapporte le revenu de solidarité active et immédiatement lui est indiqué que son RSA activité se déduit du RSA englobant, selon la formule suivante :
« RSA –activité égal maximum de 0, RSA englobant moins RSA socle »
Fiscalement, il apprendra que le RSA dans son ensemble est non imposable et exonéré de la CSG. Toutefois concernant la CRDS, en tant que minimum social le RSA socle n’y est pas soumis mais, en tant que prestation sociale, le RSA activité y est soumis, au taux de 0.5% sans abattement.
Et Mme MICHU et Monsieur THOUVENEL, n’ont toujours pas compris si en faisant 3h1/2 de ménages par jour ils gagneront plus qu’en restant au chômage, mais ils regrettent le temps ou on leur faisait calculer la durée de remplissage d’un lavabo par un robinet qui fuyait.
C’était si simple!
CFTC PARIS

15 mai 2014

BPCE Sa: banalisation du travail les nuits et dimanches !


Envoyé : jeudi 15 mai 2014 09:45


Direction Immobilier & Services Généraux


Bonjour à toutes et à tous,

Dans le cadre de la résolution de l’incident technique impactant le système de détection incendie de l’immeuble Avant Seine, nous vous informons que des essais vont être réalisés à partir d’aujourd’hui et cela sur plusieurs jours.

Ces essais, qui seront réalisés entre 07h00 et 20h00, pourront générer quelques nuisances (bruits de soufflerie, fermeture de portes coupe-feu dans les circulations, …).

Il y aura également des essais, programmés la nuit et ce week-end, qui pourront générer des nuisances sonores un peu plus importantes par le test des sirènes d’évacuation. Pour les personnes présentes durant ces essais, l’évacuation du bâtiment ne sera donc pas nécessaire. Des agents de sécurité seront sur place pour répondre aux interrogations des personnes éventuellement présentes.

Merci par avance de votre compréhension.
                                 


Cordialement

L’équipe Immobilier & Services Généraux


La CFTC a fait de multiples interventions auprès de la direction pour dénoncer , les demandes à répétition de travail du dimanche et pour le travail de nuit.

Nous constatons ce jour, que l'entreprise développe industriellement ces conditions de travail, en écrivant à l'ensemble des salariés qui pourraient être présentes, les nuits et dimanches.

Pourquoi l'ensemble des salariés pourrait être dans les locaux à ces horaires ?
Depuis quand, cette banalisation ?
Qui est garant des règles de droit du travail ?

14 mai 2014

BPCE : AQR, intervention de Mario Draghi ou pas ?



Nous avons publié hier un article des "Echos" évoquant la diffusion dans la presse d'un appel de M Draghi à F Pérol pour l'alerter sur les retards et les erreurs des données AQR.

Nous avons retrouvé cet article paru dans Challenges du 7/5/14.


  • Les salariés s'inquiétants des risques courus par l'entreprise si ces faits étaient avérés, la CFTC de BPCE Sa demande qu'un communiqué officiel soit publié pour faire un point sur cette situation.


Si cette situation est telle que décrite par "challenges":

  • la CFTC, dans le prolongement de son action commune avec le SNB et la CFDT auprès de l'Inspection du Travail demande à l'employeur, les conséquences sur les délais et les conditions de travail des salariés impactés par la mission "AQR", pour répondre aux nouvelles exigences de la BCE.

13 mai 2014

BPCE Sa : Revue des actifs bancaires : la BCE met les acteurs français sous pression

Par Anne Drif et Veronique Chocron | 13/05 | 06:00


Certains établissements accusent du retard et des erreurs de données sur leurs portefeuilles de crédit.

Des écarts qui irritent le régulateur européen et suscitent une tension sociale extrême, en particulier chez BPCE.


Dans le cadre de la revue européenne des actifs (AQR), la BCE durcit le ton face aux banques françaises, qui ont pris un certain retard dans la vérification du provisionnement de leurs créances. 
Etat de tension maximal pour les banques françaises, dans le cadre de la revue européenne des actifs (AQR), ce test orchestré par la BCE pour vérifier que les créances des établissements sont suffisamment provisionnées. Symptôme révélateur : une rumeur interne, relayée par la presse, a fait état d'un appel en personne de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), à François Pérol, le président du directoire de BPCE, pour se plaindre des lenteurs de la banque mutualiste à rendre compte de la revue de ses actifs.
Un appel catégoriquement démenti par la banque. Interrogée, celle-ci reconnaît en revanche un « retard » dans la transmission de certaines données à la BCE, ainsi que des « erreurs dans certains documents ». Face à la nécessité impérieuse de faire ses preuves aux yeux de la BCE, le nouveau régulateur européen, la banque « s'est lancée dans une mobilisation forcenée des équipes des risques, des finances ou de l'inspection générale », raconte une source interne. Au point que trois organisations syndicales  ( CFTC,SNB, CFTC) ont fait appel à l'Inspection du travail, qui s'est rendue le 30 avril chez BPCE.

Crédibilité en jeu

Selon plusieurs sources, la banque mutualiste ne serait pas un cas isolé : un autre établissement de la place accuserait du retard. Si ces délais passaient autrefois auprès du régulateur national, les instances européennes, qui jouent leur crédibilité sur cette épreuve de vérité, les jugent aujourd'hui inacceptables. « Les banques rencontrent des problèmes car les AQR imposent une nomenclature nouvelle qui nécessite de lourds retraitements informatiques. Or la France dispose des plus grands établissements européens et ne peut pas se permettre de donner le mauvais exemple », explique une source proche du dossier. « Toutes les banques sont en "code orange" », affirme d'ailleurs un responsable qui travaille sur l'exercice européen. « Le fait qu'une banque ne soit pas capable de fournir les données dans les délais impartis donne un a priori défavorable aux autorités de régulation sur sa capacité à suivre ses risques au plus près, indique une source. D'autant plus si la qualité des données n'est pas parfaite dès le départ et doit être appréciée à plusieurs reprises. »
Les exigences des superviseurs seraient allées en se durcissant. « Cela pose un problème dans des groupes mutualistes notamment. La BCE demande 250 données avec un historique de 5 à 7 ans. Or dans ces groupes, la délégation de crédit dépendaient du local », poursuit ce responsable. BPCE aurait notamment rencontré des difficultés dans le rapport de données sur ses crédits entreprises, ainsi que certains crédits aux particuliers, explique une source en interne. La banque assure néanmoins que ces difficultés n'auront pas de répercussions financières sur sa manière de comptabiliser les risques liés à ses crédits.
Les échos .fr
Comme nous le signalions dernièrement, ce sont effectivement les syndicats minoritaires qui ont décidé du lancement de cette opération, chacun ses priorités !!

12 mai 2014

BPCE Sa : Agenda de la semaine du 12/5 au 16/5

La section CFTC de BPCE Sa vous souhaite une bonne semaine.
Au programme:

  • Jeudi: Délégués du personnel.
    • Conditions de travail, augmentation de salaires, primes, intéressement, objectifs.............
      • Continuer de nous envoyer vos questions, vous êtes avec les bons interlocuteurs, pour faire avancer vos revendications. ( onglet: nous contacter)

  • Jeudi: CHSCT.
    • Compte rendu dans les prochains jours.

  • Vendredi: Commission Emploi-formation

7 mai 2014

BPCE : Droits à RTT ( suite et pas fin)

Pour faire valoir vos droits



Droit du travail: Temps partiel, la non-réforme


Temps partiel, la non-réforme
Limiter le temps partiel subi en instaurant une durée minimale… la belle idée. Mais ni les négociations de branche ni les pratiques des entreprises ne laissent augurer de grand changement. 
Les 24 heures pour tous ou… les 24 heures pour qui ? Début 2013, à l’issue des négociations interprofessionnelles sur la sécurisation de l’emploi, la CFDT se targuait d’avoir obtenu une grande victoire dans la lutte contre la précarité. Grâce à l’instauration d’une durée légale minimale de travail et d’une majoration de toutes les heures complémentaires. Des mesures susceptibles de profiter à la moitié des 4,2 millions de salariés à temps partiel, notamment aux 22 % les moins bien lotis, qui travaillent, en moyenne, 12 heures par semaine. Sauf que le texte est, depuis l’origine, mité par les dérogations : il ne concerne ni les sala­riés des particuliers employeurs, ni les étudiants, ni ceux qui, pour des raisons personnelles ou professionnelles, ne peuvent travailler à une telle hauteur.

Seize mois plus tard, l’optimisme n’est pas de mise. Sous la pression du patronat, le gouvernement a repoussé de six mois, au 1er juillet, l’entrée en vigueur de la réforme. Histoire de laisser aux branches le temps de s’organiser. À quelques semaines de la date fatidique, seule une douzaine d’accords ont vu le jour. Et tous ne font pas dans le haut de gamme. À l’image de la propreté, qui fixe à 16 heures la durée minimale. Ou de la branche associative sanitaire et sociale, qui retient des seuils allant de 2 à 14 heures, avec des possibilités de dérogation quasi infinies ! « Il y a peu d’accords qui, comme le nôtre, non seulement ne dérogent pas à la durée plancher, mais majorent les compléments d’heures », observe Jean-Paul Charlez, DRH d’Etam et négociateur patronal des succursalistes de l’habillement. Dans la restauration rapide, les 24 heures s’appliquent bien. Mais au prix d’une concession lourde : les enseignes ont obtenu que l’interruption entre deux services, limitée à 2 heures par la loi, puisse en atteindre 5. « Avec les coupures, on arrive à 24 heures de travail pour 44 heures de disponibilité. On n’est pas près de cumu­ler plusieurs emplois », relève Gilles Bompard, délégué CGT chez McDonald’s.
En théorie, les employeurs ne pourront plus user et abuser des recrutements de courte durée d’ici à deux mois. Ce frein au développement des temps partiels rompt avec la logique à l’œuvre dans les années 1990, quand les pouvoirs publics encourageaient leur signature à coups de baisses de charges. Et il amène l’Hexagone à ramer à contre-courant de ses voisins. « La France adopte une position atypique en Europe », analyse Françoise Milewski, économiste à l’OFCE (voir page 27). Au grand dam du patronat, en particulier de la CGPME qui, craignant des effets très négatifs sur l’activité et l’emploi, réclame un « moratoire de trois ans ». Et la polémique ne risque pas de s’éteindre. Car, au 1er janvier 2016 au plus tard, c’est l’ensemble des troupes déjà en place qu’il faudra basculer aux 24 heures hebdomadaires.

Sur le terrain, tout laisse pourtant à penser que les employeurs sauront s’arranger de la loi. Comme ils ont déjà su se débrouiller des textes précédents. Plafonds d’heures complémentaires, répartition des heures de travail sur la semaine, majoration, délai de prévenance… Les contraintes qui pèsent sur les temps partiels sont déjà légion. Sur le papier. Car, dans les faits, les entreprises feignent bien souvent de les ignorer. Ou les contournent, en usant d’artifices juridiques plus ou moins solides.
autoRenoncement. Ces stratégies peuvent, certes, leur valoir des ardoises salées devant les tribunaux, en cas de requalification des contrats en temps plein, avec rappel de salaires sur trois ans. Mais le danger s’avère limité, de surcroît en pleine explosion du chômage : rares sont les salariés lésés qui, en plus de connaître leurs droits, osent saisir les tribunaux, au risque de perdre leur emploi. En plus de ne pas voir l’ombre des 24 heures, beaucoup devront même y renoncer de leur propre chef. La loi permet en effet aux employeurs de s’affranchir du minimum légal sur « demande écrite et motivée » de l’intéressé. « C’est une jolie façon de nous ramener au contrat de gré à gré du xixe siècle. Il s’agit d’une négation de l’ordre public social et de la négociation collective qui renvoie le salarié à sa faiblesse dans la relation de travail », commente le cégétiste Karl Ghazi, secrétaire de l’Union du commerce de Paris. Une brèche dans laquelle les patrons ne manqueront pas de s’engouffrer. Normal. N’en déplaise au législateur, aucun n’augmentera la durée du travail de ses collaborateurs sur simple injonction, sans tâche supplémentaire à effectuer. Encore moins en période de crise.

Auteur : Stéphane Béchaux

6 mai 2014

Après s'être augmenté de 29 % en 2013, Pierre Gattaz se justifie

Le Monde.fr |  • Mis à jour le 

« Quand on crée de la richesse, on la distribue » : c'est par cette formule que le président du Medef, Pierre Gattaz, se justifie, alors que Le Canard enchaîné révèle mardi 6 mai qu'il a perçu, en tant que patron de Radiall, une rémunération en hausse de 29 % en 2013.




Pierre Gattaz, qui dirige l'entreprise de composants électroniques, a ainsi touché 420 000 euros de rémunération en 2013, dont 102 000 euros de part variable. Un paradoxe, souligne l'hebdomadaire satirique, alors que le même homme prône, en tant que représentant du patronat, l'appel à la modération salariale et à l'exemplarité. Sur la même période, les salaires de ses employés n'ont augmenté que de 3,3 %.......

la suite dans "le monde"



Comment le MEDEF pourrait critiquer nos patrons qui s'augmentent au delà de toute indécence.

on a bien compris:  

« Quand on crée de la richesse, on la distribue » au patron pourrait 'on ajouter.


5 mai 2014

BPCE Sa : Agenda de la semaine du 5 au 9/5.

La section CFTC de BPCE Sa vous souhaite une bonne semaine.

Au programme:

Mercredi matin: Comité d'entreprise


  • à l'ordre du jour:



    • 1. Information sur les résultats définitifs de l'intéressement pour l'année 2013 

    • 2. Information consultation sur le versement d'un supplément d'intéressement au titre de l'année 2013

    • 3. Information consultation sur la situation comparée H/F 2013 et sur le suivi des indicateurs de l'accord d'entreprise du 5 décembre 2013 en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de BPCE

    • 4. Information consultation sur les demandes de dérogation au repos dominical 
        • ENCORE !

Pour le point 1 :

Même si les résultats vont encore être loués, m/ain dans la main par le syndicat signataire et la direction (le mail de F Pérol a été une grande première), les trois syndicats non signataires continuent de s'insurger sur la substitution d'augmentations collectives de salaires par une rémunération à la prime.
L'intéressement et les primes ne peuvent qu'être des compléments aux salaires et non, un système de précarisation des rémunérations.

Pour le point 2 :


Nous aurions pu penser que ce supplément d'intéressement était une réponse à nos demandes de remplacement (98% des votants du sondage en ligne) des primes "dividendes" , si l'enveloppe n'était pas aussi maigre.


Compte rendu de ce CE dans les prochains jours.


Mercredi AM: CHSCT extraordinaire.


  • En application des dispositions légales en la matière (article L 4614-10 du code du Travail) et à la demande motivée d'au moins deux des membres du CHSCT, une réunion extraordinaire est organisée.
Cette demande a été présentée par courrier, au DRH le 29/4 par les 3 élus CFTC au CHSCT. 

Rappel le CHSCT de BPCE Sa est composé de 9 élus , 6 UNSA, 3 CFTC)

le courrier commence ainsi:

Le 18 mars (soit quarante-trois jours calendaires), nous avons attiré votre attention sur  de possibles anomalies dans les conditions d'emploi des ressources humaines dédiées à la mission dite Asset quality review (AQR, «revue de la qualité des actifs») - dans les locaux affectés à la direction des risques-Groupe(DRG) notamment au deuxième étage du site du siège social de BPCE S.A.,organe central du groupe Banques populaires-Caisses d'épargn
Nous pouvons vous  faire parvenir ce courrier sur demande.

Ce courrier fait suite aux actions communes des Organisations syndicales, CFTC, CFDT et SNB.

Nous vous informons aussi que suite aux multiples interventions de ces trois OS, l'inspecteur du travail est passé à BPCE Sa le 30/4/14. 


2 mai 2014

1,4 million de salariés anglais ont un contrat sans garantie d'heures ni de salaire


Selon l'étude de l'Office national des Statistiques, 1,4 million de salariés relèvent de ce symbole de l'ultra-flexibilité britannique.



Londres Robert Kassous / le Nouvel ObservateurLondres Robert Kassous / le Nouvel Observateur




Selon cette étude de l'Office national de Statistiques (ONS), "les employeurs en Grande-Bretagne utilisent environ 1,4 million de contrats ne garantissant pas un nombre minimum d'heures".

L'ONS, qui se base sur une période de deux semaines en janvier et début février, avance qu'environ 13% des employeurs interrogés reconnaissent utiliser ce type de contrat, un chiffre qui monte à près de 50% dans le tourisme, la restauration et l'alimentation.

Les étudiants, les femmes et les seniors les plus touchés

Cette étude montre en outre que les étudiants, les femmes, les moins de 25 ans et les plus de 65 ans sont plus fréquemment embauchés avec ce type de contrat.
Comme le soutenaient les syndicats, cette première véritable étude de l'ONS sur ce sujet sensible a fait exploser l'estimation du nombre de "contrats zéro heure" alors que les précédents chiffres évoqués par l'institut de statistiques en recensaient quelque 583.000.

Les syndicats montent au créneau

De quoi scandaliser les syndicats qui sont montés immédiatement au créneau.
"Le travail précaire sans garantie d'heures payées régulières n'est plus confiné aux franges du marché du travail", a dénoncé la secrétaire générale de la confédération syndicale TUC, Frances O'Grady qui s'inquiète que "tant de jeunes soient coincés" dans ces contrats avec les risques que cela implique pour leur carrière et le remboursement de leur prêts étudiants.
"Il est choquant que le gouvernement fanfaronne au sujet de la reprise économique quand il y a plus de 1,4 million de contrats qui ne garantissent ni minimum d'heures ni source régulière de revenu pour les travailleurs", a renchéri Dave Prentis du syndicat Unison.
Le gouvernement conservateur-libéral démocrate voit en revanche dans ce type de contrat une "flexibilité bienvenue", selon des propos tenus en décembre par le ministre des Entreprises Vince Cable.

Revoir la question de l'exclusivité

Son ministère a réitéré cette position mercredi mais a indiqué qu'il comptait se pencher sur la question de l'exclusivité de certains de ces contrats, qui empêchent les salariés de travailler pour d'autres employeurs.
A un an des élections, l'opposition travailliste, qui fait campagne sur la crise du pouvoir d'achat, est elle vent debout contre ces contrats.
Son numéro un Ed Miliband a promis vendredi dernier de s'attaquer à l'"épidémie" des "zero hours" et de mettre fin aux "pires abus du système" en s'assurant notamment que les employés obtiennent automatiquement un nombre d'heures fixes au bout d'un an de travail avec le même employeur.
(avec AFP)


Après la précarité sous toutes ses formes (l'intérim, les CDD, les formations)
voici le contrat de travail sans heure garantie et sans possibilité de travailler pour une autre entreprise !
c'est ce  que  vante certains, le chemin de la compétitivité ????


Quelle sera la prochaine étape ?