31 octobre 2020

Covid : les entreprises autorisées à dépister leurs salariés

 



Le nouveau protocole sanitaire pour les entreprises, publié jeudi soir, leur permet de réaliser des tests rapides sur leurs salariés. Mais ce dépistage ne pourra pas être systématique et l'employeur n'aura pas accès aux résultats.

Par Solveig GodeluckLeïla de Comarmond

Les échos. fr

Publié le 30 oct. 2020 à 17:04Mis à jour le 30 oct. 2020 à 17:05

Certaines le réclamaient depuis des mois. Mais jusque-là, le protocole sanitaire pour les entreprises était catégorique : il n'est pas possible pour elles d'organiser des campagnes de dépistage du Covid-19. Changement de pied du gouvernement avec la nouvelle version de celui-ci mise en ligne jeudi soir. « Au-delà des campagnes de dépistage organisées par les autorités sanitaires et auxquelles les entreprises peuvent participer, les employeurs peuvent, dans le respect des conditions réglementaires, proposer à ceux de leurs salariés qui sont volontaires, des actions de dépistage », expose le texte.

Tests « antigéniques »

Le dépistage est facilité par les tests rapides que plusieurs arrêtés récents autorisent pour dépister le coronavirus, à l'échelle individuelle ou bien de façon massive ; des tests pris en charge par l'Assurance-maladie s'ils sont réalisés en pharmacie, chez le médecin ou l'infirmier . Pour l'instant ces tests « antigéniques », qui n'ont pas besoin d'être analysés en laboratoire, sont prélevés dans le nez. A la fin de l'année, des tests salivaires moins intrusifs devraient arriver sur le marché.

Le protocole national précise que s'il est à son initiative, un dépistage devra être « intégralement financé par l'employeur ». Pas question de demander une quote-part au salarié ou un remboursement par l'Assurance-maladie. L'entreprise devra aussi veiller à la « bonne exécution » du test qui ne saurait être obligatoire et respecter le secret médical. « En particulier, aucun résultat ne peut être communiqué à l'employeur ou à ses préposés », est-il spécifié. Les tests sérologiques quant à eux ne sont pas autorisés. Ils ne permettent pas de dépister une personne infectée, mais uniquement de savoir si elle a été infectée à un moment dans l'année.

« Appel d'air »

Avant le reconfinement, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, espérait qu'en libéralisant le recours aux tests antigéniques , les entreprises pourraient rester ouvertes, notamment dans l'événementiel ou la culture, en filtrant les entrées de spectateurs. Son espoir a été déçu. Toutefois, les secteurs qui vont rester ouverts auront désormais les moyens d'assurer la sécurité de leurs salariés, estime Vincent Dailloux, co-fondateur de Medisur, une société française qui est prête à organiser des campagnes de tests rapides pour le compte des entreprises : « Sur les chantiers du BTP, c'est compliqué de maintenir à 100 % la distanciation physique. Ces tests vont être un appel d'air pour nos clients, qui attendaient le « go » avant de se lancer », témoigne-t-il.

Autre type d'entreprise qui pourrait bondir sur l'occasion, la grande distribution : « Cela pourrait rassurer les salariés au contact avec les clients et permettre de vérifier qu'il n'existe pas de chaîne de contamination », plaide-t-il. Combien de tests les entreprises pourraient-elles ainsi réaliser ? « Ce marché peut facilement monter à 500.000 tests par semaine », extrapole Vincent Dailloux, en considérant que les professions de santé de ville pourraient, elles, atteindre 1,5 million de dépistages hebdomadaires. 

Précautions

Pour lui, l'idéal serait de dépister le personnel une fois par semaine, sachant que la fiabilité des tests demeure « importante » jusqu'à cinq jours après une contamination et qu'ils devront toujours être réalisés par un professionnel de santé, sous la responsabilité d'un médecin, afin de garantir la « bonne exécution ».

Les entreprises devront cependant s'entourer de précautions si elles veulent se lancer. La valeur limitée du protocole sanitaire concernant les entreprises, qui n'est même pas un texte réglementaire, impose la « prudence », avertit Virgile Pradel, un avocat spécialisé sur les questions de santé au travail « Il y a un risque juridique important pour l'employeur », prévient-il, en pointant notamment les enjeux liés au RGPD. « Il faut absolument associer à l'initiative la médecine du travail - on ne bouge pas tant qu'elle n'a pas validé l'action - ainsi que les représentants du personnel dans le cadre du Conseil social et économique », insiste-t-il.

Nos remarques:

Cette pratique est extrêmement limitée et soumis à négociation avec les instances du personnel.

La CFTC sera  vigilante aux risques de dérapages d'une Direction pouvant être toujours enclin à des tentatives de zèle, visant plus la protection de l'entreprise que celle des salariés

28 octobre 2020

COVID: comment ils ont contribué à relancer la pandémie !

 

COUP D’ŒIL DANS LE RÉTRO.


Nous écrivions cela le 5 juillet:

Nos remarques complémentaires:

  • Alors que partout la prudence est encore de mise, que les clusters se multiplient, que des procédures de reconfinement se mettent en place, BPCE Sa ne trouve rien de mieux que de faire revenir la totalité de ses salariés sur site dès le 06/07.
    • La quasi totalité des banques ont une approche plus raisonnable !
  • Notre filiale Natixis, après avoir hésitée à avoir la même démarche, s'est dirigée vers la date du 20/07.
    • Monsieur MIGNON, on a l'impression que la santé des salariés de Natixis, vous est plus précieuse que celle des salariés de BPCE SA.
      • C'est toujours bon à savoir et ça pourra nous servir en cas d'épidémie.'' 
NEWS: Notre collègue Fabrice S a été arrêté à la fin de la semaine dernière pour suspicion de covid, attention à ceux l'ayant côtoyer la semaine dernière. Suivez la procédure !

Nous aurions aimé que notre démarche auprès de l'employeur soit collective avec l'ensemble des OS, certaines organisations syndicales n'ont pas voulu. On ne comprend pourquoi, dommage !!
Si vous ne comprenez pas non plus, demandez leur et dites nous !

Nous pensons aujourd'hui, qu'il ne fallait pas être visionnaire, mais simplement responsable, pour comprendre que ces décisions idéologiques de la Direction allaient créer des catastrophes.
Maintenant nous voilà au bord de très grandes crises, sanitaires, sociales, économiques dues à l'aveuglement de Directions plus promptes à protéger les entreprises que les salariés.
De fait leur entêtement va entraîner de très graves préjudices aux deux



27 octobre 2020

La Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne a anticipé et dépassé les dispositifs du forfait mobilité durable

 

Grand Est : la BPALC investit dans la mobilité durable de ses salariés

La Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne a anticipé et dépassé les dispositifs du forfait mobilité durable. En un an, le montant cumulé des aides dont peut bénéficier un salarié évitant la voiture a bondi de 400 %.

Par Pascale Braun

les échos.fr

Publié le 27 oct. 2020 à 9:09

Issue de la fusion, voici cinq ans, des directions de Lorraine, d'Alsace et de Champagne de la banque mutualiste, situées dans un rayon de plus de 400 kilomètres, la BPALC a érigé les mobilités alternatives en principe. En témoigne le choix même de son siège régional, inauguré en février 2020 au terme d'un chantier de 40 millions d'euros : l'îlot de 25.000 mètres carrés se situe au coeur du quartier impérial de Metz, en face de la gare et à la jonction des lignes de transport en commun et des pistes cyclables de l'agglomération.

Les locaux construits ou rénovés à Strasbourg, à Mulhouse et à Troyes répondent à cette même volonté de s'inscrire au coeur des réseaux de transport en commun pour faciliter les déplacements professionnels et personnels. Dès 2015, un plan de déplacement élaboré par les directions RH et RSE a défini les grandes lignes d'une mobilité plus propre et moins onéreuse. « Les alternatives à la voiture relèvent à la fois de la politique environnementale et de la qualité de vie au travail. Un salarié qui ne perd pas son temps dans les bouchons ou à la recherche d'une place de parking est à la fois plus serein et plus performant », assure David Marchal, DRH de la BPALC, qui regroupe 2.600 salariés sur 204 agences.

Des aides cumulées en hausse de 400 % par an

Dès lors, les avantages accordés aux salariés renonçant à leur voiture n'ont cessé de s'élargir, intégrant progressivement le remboursement des abonnements de transport en commun, la prime au covoiturage, au vélo et même une aide à l'achat de bicyclette ou de véhicule électrique. En décembre 2019, soit un mois avant l'entrée en vigueur de la loi d'orientation sur les mobilités , dont la banque n'avait d'ailleurs pas connaissance, un accord ratifié par quatre organisations syndicales dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO) a permis aux partenaires de franchir un grand pas. Les aides cumulées ont progressé de 400 % en un an et dépassent désormais largement les 400 euros exonérés dans le cadre du forfait mobilités durables (FMD) .

A Metz, la BPALC rembourse depuis le début 2020 l'intégralité de l'abonnement annuel des transports en commun, qui se monte, dans le cadre du plan de déplacement des entreprises à 345 euros. La prime au vélo accordée sur la foi d'une déclaration sur l'honneur passe, grâce au FMD, de 200 euros brut à 200 euros net. La banque utilise désormais la plateforme de covoiturage du groupe BPCE et accorde au conducteur une prime annuelle de 320 euros brut entre 500 et 1.000 kilomètres parcourus à plusieurs - en sus des frais de mission et du remboursement kilométrique - sur ses déplacements professionnels. Elle provisionne, par ailleurs, un fonds global de 30.000 euros permettant de cofinancer à hauteur de 200 euros brut l'achat d'un vélo électrique et pour un montant de 1.000 euros brut celui d'une voiture électrique.

Cumuler les prises en charge

Un employé particulièrement impliqué dans la mobilité durable peut ainsi cumuler la prise en charge intégrale de son abonnement annuel aux transports en commun, qui était jusqu'alors financé à hauteur de 75 %, les indemnités nettes récompensant ses trajets à vélo, les 246 euros net de la prime de covoiturage naguère plafonnée à 220 euros et les nouvelles aides à l'achat d'un vélo et d'une voiture électrique. Dans ce cas d'école, le total - hors impôt à la source - passe de 342 euros net maximum à 1.716 euros net maximum, soit une progression de 401 % en un an.

Dans la droite ligne de l'affirmation de son directeur général, Dominique Wein, selon lequel les déplacements les moins coûteux sont ceux que l'on n'effectue pas, la BPALC a équipé son siège d'un amphithéâtre connecté et de 30 salles de visioconférence, qui ont, selon ses calculs, permis d'économiser 500.000 kilomètres en 2019 et de baisser ses émissions carbone de 20 % sur un an.

Pascale Braun (Correspondante à Metz)

Notre avis:

Et si beaucoup d'autres s'en inspiraient !

26 octobre 2020

Transfert des DIF : ne rater pas le coche !

 

Notre conseil:

En ces temps troublés, il est de plus en plus nécessaire de se former pour pouvoir évoluer

Ne rater pas le coche !

22 octobre 2020

Immobilier: assurance emprunteur

 

Immobilier : il n'y aura finalement pas de résiliation "à tout moment" de l'assurance emprunteur

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•22/10/2020 à 11:34

Alors qu'un amendement avait été voté pour autoriser les emprunteurs à changer d'assureur "à tout moment" pour leur crédit immobilier, députés et sénateurs ont finalement renoncé mercredi 21 octobre à cette mesure souhaitée par l'association UFC-Que choisir.


A l'heure actuelle, les quelque six millions de particuliers emprunteurs détenteurs d'un crédit immobilier en France emprunteurs ne peuvent pas résilier leurs contrat d'assurance comme ils le veulent. La date d'échéance pour une résiliation de contrat est la date d'anniversaire du contrat ou "toute autre date d'échéance prévue au contrat".

Une obligation à laquelle souhaitaient mettre fin l'association UFC-Que Choisir et de députés en votant, contre l'avis du gouvernement, un amendement autorisant les emprunteurs à changer d'assureur "à tout moment". Une mesure à laquelle ont finalement renoncé mercredi 21 octobre les parlementaires.

Des députés et sénateurs étaient réunis en commission mixte paritaire pour tenter de trouver un texte de compromis sur le projet de loi dit "Asap", qui rassemble une série de simplifications administratives. Dans l'accord trouvé, les élus des deux chambres sont revenus à la version du Sénat s'agissant de l'assurance emprunteur. L'article précise que l'assureur doit informer "chaque année" l'assuré sur "un support papier ou durable" de son droit de résiliation et de ses modalités. 

"Même si l'Assemblée voulait aller plus loin, l'article initial des sénateurs est un vrai plus pour les consommateurs", considère le rapporteur du texte Guillaume Kasbarian, député LREM.

La ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, s'était prononcée contre la résiliation à tout moment : "Les banques vont monter le coût de l'assurance, la perversité de ce dispositif pourrait être que les plus vulnérables paient plus" , avait-elle estimé.

Après le compromis trouvé, le projet de loi Asap va faire l'objet d'un ultime vote mardi au Sénat et mercredi à l'Assemblée, valant adoption définitive. Il a pour but de faciliter les démarches des administrations, entreprises et particuliers, avec comme tête de gondole un dispositif visant à simplifier l'expulsion de squatteurs de résidence secondaire

21 octobre 2020

Attention à vos masques !

 

Masques DIM toxiques ? L’exécutif demande aux fonctionnaires de ne plus les porter

La marque avait, comme d’autres, remporté un appel d’offres du gouvernement. Compte tenu des inquiétudes portant sur la toxicité des masques, les différents ministères doivent trouver des alternatives.


Par Iris Peron, le parisien .fr 

Le 20 octobre 2020 à 21h41, modifié le 20 octobre 2020 à 23h14

Gendarmes, enseignants, personnels de certains ministères et même certaines associations… Alors que l'épidémie de coronavirus reprend de la vitalité dans l'Hexagone, de nombreux fonctionnaires ont reçu ces dernières semaines des dotations de masques de la marque DIM- l'une des marques, avec Corèle notamment, ayant remporté un appel d'offres gouvernemental.

Mais le port de ces masques en tissus acquis par l'Etat au printemps et traités par DIM à la zéolite d'argent et de cuivre - un agent biocide certes autorisé par la réglementation européenne mais dont la toxicité est soulignée par plusieurs études récentes - interroge les personnels concernés. Plusieurs voix se sont élevées ces derniers jours, notamment après la publication d'un article de Reporterre, poussant l'exécutif à faire machine arrière.

Un avis de l'ANSES sollicité

Ainsi, depuis une semaine, les notes dans les ministères concernés par ces dotations DIM se succèdent, afin de demander aux concernés de ne plus porter ces masques, dans l'attente d'un avis de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), a appris le Parisien de sources gouvernementales, qui n'ont pas divulgué leur nombre. L'agence a été sollicitée au cours de la semaine par le ministère de la Transition écologique.

Comme le rapporte Reporterre, en 2018, le Comité des produits biocides de l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a estimé que la zéolite d'argent est « susceptible de nuire à la reproduction » et s'avère aussi « très toxique pour les organismes aquatiques », avec des « effets néfastes à long terme ».

Emmanuel Macron avait arboré l'un de ces masques (lavables trente fois) début septembre lors d'un déplacement dans le Puy-de-Dôme, jusqu'à être pris d'une forte quinte de toux. Pensant même avoir « absorbé un truc du masque », le président avait demandé devant les caméras à en changer, pour pouvoir porter « un masque plus léger ».

En application du « principe de précaution »

« Ces masques respectent la réglementation européenne et le traitement à la zéolite d'argent et de cuivre pour prévenir le développement des bactéries est autorisé », insiste une source au sein du gouvernement, qui ajoute toutefois que « des travaux de recherche ont mené à la réévaluation de la toxicité de ce produit, qui est toujours en cours ». C'est donc en application du « principe de précaution », que les ministères ont diffusé auprès des personnels « la recommandation de ne plus porter ces masques ».

« Aucun signalement imputable aux masques traités à la zéolite n'a été effectué auprès du dispositif national de toxicovigilance », a révélé Bercy, dans un communiqué publié dans la soirée. Le ministère, qui confirme la décision de l'Etat « de substituer à ces masques par d'autres modèles à filtration garantie ne contenant pas de zéolites », tient à souligner que ces produits fabriqués par DIM « ont en outre fait l'objet d'une certification par un organisme indépendant qui a conclu à l'absence de risque pour la santé humaine » et « ont été approuvés dans plusieurs pays étrangers, notamment aux Etats-Unis et en Allemagne ».

Gendarmes et enseignants concernés

Cela fait plusieurs jours que des dispositions ont été prises auprès des fonctionnaires concernés. Une note de la direction générale de la gendarmerie nationale datée du 16 octobre, que le Parisien a pu consulter, demande par exemple à ses services la « suspension, à titre provisoire, de l'utilisation des masques de protection de marque DIM » et « d'en arrêter la diffusion ». Cette note précise que « le ministère de l'Intérieur a ainsi saisi les autorités de santé compétentes ainsi que l'ensemble des services concernés pour obtenir des éléments de clarification sur la dangerosité potentielle des masques DIM ».

 

6 octobre 2020

Région parisienne: ZONES D'ALERTE RENFORCÉE ET MAXIMALE

 

ZONES D'ALERTE RENFORCÉE ET MAXIMALE: ELISABETH BORNE INSISTE SUR LE RECOURS AU TÉLÉTRAVAIL "AUTANT QUE POSSIBLE"

J. B. avec AFP

Le 05/10/2020 à 11:01



La ministre du Travail a demandé aux entreprises de recourir "autant que possible" au télétravail dans les zones d'alerte renforcée et maximale.

La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a appelé lundi employeurs et salariés à s'organiser pour recourir au télétravail "autant que possible" dans les zones d'alerte renforcée et maximale, sans pour autant envisager une modification du protocole sanitaire national. En zone d'alerte renforcée et maximale face à la propagation du Covid-19, comme Paris et sa petite couronne, les employeurs et salariés "doivent, autant que possible, recourir au télétravail", a déclaré Elisabeth Borne aux partenaires sociaux reçus au ministère, selon un communiqué.

 

"De nombreux postes de travail permettent un travail à distance et des rotations peuvent s'organiser afin de limiter l'impact sur le collectif de travail. Dans les zones d'alerte renforcée et maximale, nous demandons aux employeurs et aux salariés, en responsabilité, de trouver les organisations adaptées à chaque entreprise et de limiter ainsi les interactions sociales, que ce soit sur le lieu de travail ou dans les transports en commun", a-t-elle ajouté, citée dans le

Port du masque systématique

La ministre précise que le protocole sanitaire national en vigueur depuis le 1er septembre "continue de s'appliquer". Ce protocole préconise notamment le port du masque systématique en espace partagé et recommande la pratique du télétravail.

"Nous faisons confiance aux partenaires sociaux pour parvenir, par un dialogue social de proximité et de qualité, à mettre en œuvre ces mesures dans la concertation", a indiqué Laurent Pietraszewski, secrétaire d'Etat chargé de la Santé au travail.

Elisabeth Borne reçoit les partenaires sociaux lundi pour une réunion de travail consacrée aux mesures destinées à faciliter la reconversion des salariés, au déploiement du plan jeunes et aux métiers en tension.