6 octobre 2015

Position de la CFTC de BPCE Sa, sur la Com de la Direction, suite à l'enquête de l'Inspection du Travail. ( 1 sur 3)

Rapport d’enquête de l’inspection du Travail du 24/9/15 et tract inter-syndical

Une com’ maladroite de la Direction



12h38 et 15h50 : vendredi dernier 2 octobre, la directrice de l’entité Secrétariat-général-Direction juridique (SGDJ-BPCE SA), puis la directrice générale des ressources humaines-Groupe (membre du directoire) ont chacune adressé un mel mémorable, respectivement à l’ensemble des salariés SGDJ-BPCE SA et à l’ensemble des salariés de l’entreprise BPCE SA.


L’une d’abord indique être «profondément attristée», l’autre ensuite «regrette profondément» : la directrice elle-même mise en cause à plusieurs titres dans le rapport de l’inspecteur du Travail, puis la DRH-Groupe, N+1 du DRH-BPCE SA que les stratèges du verbe appellent communément des «éléments de langage».
Autant dire une opération de com’ bâclée : quelques mots-clefs commodes, censés marcher à tous les coups, précipitamment sortis de cerveaux en tempête.


Deux managers «attristées» (pour une fois ?)


Voici nos premiers contre-arguments, sur le fond et la forme de ces deux messages électroniques directoriaux.

Les «éléments de langage» sont à la fois purement défensifs et à dessein empruntés au vocabulaire de l’émotion. Le rapport de l’inspecteur du Travail, lui, ne contient rien d’émotionnel : sur les points durs ce document contient d’abord des constats, certains terrifiants mais fondés sur des témoignages convergents.

On aurait préféré que les managers aient été attristées avant - par exemple, face à des situations professionnelles et personnelles individuelles, qu'elles ont eu à connaitre et qui ne les ont guère émues. A vrai dire, on attendait juste qu’elles remplissent alors leur première mission : exploiter le potentiel de chacun au service de la communauté de travail - au lieu de briser des carrières ou de placer en marge, au lieu de laisser voire de faire perdre à des «collaborateurs» toute chance légitime d’évolution professionnelle.


Madame qui ? Et c’est notre «DRH-Groupe» ?


La DRH-Groupe, membre du directoire de l’organe central du Groupe, est… inconnue des mille six cents salariés de cette entreprise.

Ils savent à peine qui elle est, on ne la croise pratiquement que lors d’une de ses sorties pour fumer.

Plus préoccupant encore, s’agissant du fonctionnement interne: elle est inconnue des syndicalistes de BPCE SA.


C’est simple : en plus de quatre ans de présence au directoire de BPCE SA, la «directrice générale Ressources humaines» n’est jamais venue à leur rencontre.

4 commentaires:

  1. C'est exactement ce que se disent tous les collaborateurs que j'ai rencontré et qui ont lu le message de Madame la DRH Groupe

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  2. merci,
    comme ce lecteur n'hésitez pas à nous laisser vos commentaires
    c'est pour vous que cette tribune existe, profitez-en

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  3. Bravo pour votre ténacité. Ne lâchez rien. L'intervention de l'inspection du travail laisse entrevoir que même dans l'adversité, il y a de l'espoir pour les milliers de salariés en souffrance dans le groupe.

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    1. Merci, nous menons ces combats depuis très longtemps et ne comptons pas lâcher de sitôt

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