29 novembre 2019

Résultats vote CSE BPCE Sa : la CFTC en progrès

Ont obtenu lors de ce vote:

UNSA: 671 votes  ( 48.9%)
SNB : 283 votes  ( 20.6%) , avec des candidats techniciens, contrairement au vote précédent.
CFTC 187 votes  (13.6%)
CFDT: 170 votes (12.4%)
CGT : 62 votes  ( 4.5%)

les résultats précédents étaient:

UNSA : 534 votes ( 55.5%)
SNB : 158 votes ( 16.4%),
CFTC : 126 votes ( 13.1%)
CFDT: 109 votes ( 11.3%)
CGT pas de candidats

Elus:

Collège cadres
Titulaires: Louis Samira, Ciorga Thierry
Suppléants: Place Isabelle, Lever Nathalie, Dubois Bruno.

Bravo à eux et merci à tous.






Clip des jeunes CFTC

Les jeunes montrent la voie ( voix !)


 

28 novembre 2019

L’appli « Mon compte formation » permet de choisir et acheter directement une formation.


Baptisée « Mon compte formation », l’application mobile qui donne accès au compte personnel de formation (CPF) est disponible depuis le 21 novembre 2019. Elle permet de choisir de réserver et de payer une formation librement, et sans l’intermédiation de l’employeur, de son Opco ou encore de Pôle emploi.
22/11/2019  Liaisons Sociales quotidien, 22/11/2019

L’appli « Mon compte formation » permet de choisir et acheter directement une formation © Tassii - Getty images
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Le gouvernement parie sur une montée en charge rapide de ce dispositif à la main des usagers, puisqu’il vise un million de personnes formées en 2020. L’appli doit évoluer dans les mois qui viennent, notamment pour intégrer les abondements versés par les financeurs de la formation et, en particulier, par les employeurs souhaitant cofinancer une formation avec un salarié.
Depuis le 21 novembre au matin, 25 millions de titulaires du CPF peuvent télécharger l’application « Mon compte formation » sur leur mobile et accéder à leurs droits sur un nouveau portail en ligne. 1 000 diplômes, 40 000 formations et plus de 100 000 sessions de formation sont proposés par 4 000 organismes de formation. Le prix moyen comme le prix médian de ces formations tournent autour de 1 400 €, sachant qu’une personne sur trois dispose de plus de 1440 € et qu’en moyenne les personnes ont acquis 1040 €. Alors qu’environ deux millions de formations ont été validées dans le cadre du CPF depuis sa création en 2015, l’entourage de la ministre du Travail vise un million de formations validées chaque année dès 2020.
En matière de communication, la campagne est lancée : des vidéos seront notamment diffusées et le gouvernement souhaite que tout le monde ait entendu parler de l’application au moins six fois d’ici au 15 décembre prochain.
L’accès au compte
Chacun doit s’identifier au moyen de son numéro de sécurité sociale, comme c’était le cas sur l’ancien portail du CPF et du compte personnel d’activité (CPA). Le mot de passe choisi à l’époque reste valable. Pour les nouveaux utilisateurs, il suffit d’entrer une adresse de courriel valide pour en obtenir un.
Dès la connexion établie, les utilisateurs doivent accepter les conditions générales d’utilisation du CPF (v. l’actualité nº 17907 du 30 septembre 2019). Passé cette étape, le solde des droits acquis s’affiche. Rappelons qu’un salarié à temps complet acquiert 500 € par an dans la limite de 5 000 €. Pour les personnes les moins qualifiées, l’alimentation du compte se fait au rythme de 800 € par an dans la limite de 8 000 €. Le niveau du diplôme le plus élevé obtenu et son année d’obtention doivent être renseignés pour permettre à la Caisse des dépôts et consignations d’appliquer la majoration.
Le ministère du Travail constate que 80 % de bénéficiaires n’ont à ce jour pas déclaré dans leur compte leur solde de droit individuel à la formation (DIF). Ils peuvent encore le faire via la nouvelle application.
Au maximum, les personnes n’ayant jamais utilisé leur CPF et bénéficiant d’un solde de DIF de 120 heures peuvent déjà atteindre un crédit de 3 240 € (96 heures de CPF plus 120 heures de DIF multipliées par 15 €).
En cas de difficultés dans l’utilisation de l’application ou du portail, une plate-forme téléphonique a été installée à Angers pour répondre aux questions des usagers (0 970 823 551).
Un achat de formation sans intermédiation
L’utilisateur se rendant sur le moteur de recherche des formations se voit proposer une liste évolutive des métiers qui recrutent et peut accéder aux formations correspondantes. S’il effectue librement une recherche, il obtiendra une liste d’offres de formation triée aléatoirement. Pour chaque formation la personne visualisera immédiatement l’organisme qui la délivre, le lieu, le prix, et la durée de l’action. Trois filtres peuvent être appliqués pour ordonner ces résultats : la pertinence des offres, la distance de l’organisme de formation ou le prix par ordre croissant. Le ministère estime que, pour rester compétitif, des organismes de formation revoient déjà leurs tarifs à la baisse lorsqu’ils proposent une formation dans le cadre du CPF. Il considère que cette régulation des prix par la mise en concurrence des offres sur l’appli va se poursuivre. Au-delà des filtres, le titulaire du compte peut renseigner le nom de l’organisme de formation de son choix afin de circonscrire la recherche.
Chaque offre s’accompagne d’une description du contenu de la formation et des sessions disponibles. Une fois l’action choisie la personne peut s’y inscrire en renseignant notamment sa catégorie socio-professionnelle.
Avant de valider son choix l’utilisateur est informé du montant qui lui reste à payer une fois mobilisé son crédit CPF. Ce reste à charge peut être financé par la personne ou compensé par l’employeur, notamment sous forme de prime, dans une logique de co-investissement.
Une fois le choix de la formation effectué, les organismes de formation ont 48 heures pour répondre à la demande.
Les futures évolutions de l’appli
Le nombre des organismes de formation référencés comme le catalogue des formations offertes sur « mon compte formation » ont vocation à s’étoffer et à être mis à jour en continu.
L’application et le portail seront ainsi améliorés régulièrement et une deuxième version est déjà annoncée aux alentours du mois d’avril 2020. Celle-ci permettra d’intégrer les abondements du compte personnel de formation versés par les différents financeurs de la formation (État, régions, Pôle emploi, etc.) et en particulier par les employeurs. Cette « V2 » devrait aussi permettre aux titulaires de remplir leur passeport compétences qui référencera les diplômes et qualifications qu’ils ont obtenus par la formation.
C’est aussi au mois d’avril que « mon compte formation » devrait être ouvert aux trois millions d’indépendants, de professions libérales et de conjoints collaborateurs.
La « V2 » ou une version ultérieure doit en outre intégrer la possibilité de trier les résultats d’une recherche de formation en fonction des évaluations et des notes qui seront laissées sur l’application par les personnes formées. Une telle fonction ne sera activée que quand le volume des évaluations disponibles sera suffisant pour apporter une information objective.
Il est aussi envisagé de donner des informations sur les offres d’emploi disponibles et correspondant aux formations proposées afin d’orienter le choix des personnes.
Quant au conseil en évolution professionnelle (CEP), dont l’objet est de favoriser l’orientation des actifs, sa mobilisation n’est pas encore suggérée sur l’application.

Notre avis:
Nous avons testé , c'est simple simple et clair, pour ouvrir un compte.
mais nous n'avons pas encore réservé de formations, on aura peut être des surprise à ce moment là !
mais on vous tiendra au courant de la suite .

27 novembre 2019

Point élection 3 bpce Sa

Certains des candidats des listes CFTC de l'élection CSE de BPCE Sa vous demande de voter.













à vous de les reconnaitre !

Résultats actuels des votes:
notre avis:
Nous pouvons donc constater que le quorum est atteint chez les techniciens ( bravo à eux)
Mais pour les cadres il manque: 
  • 180 voix pour atteindre le quorum
  • 1213 cadres n'ont pas voté !!!
    • Pas intéressés par l'activité sociale de BPCE Sa ?
      • Fonctonnement des instances représentatives, pour négocier votre statut et l'ensemble des accords:
        • Télétravail, intéressement, qualité de vie au travail............
      • Conditions d'hygiène et de sécurité, locaux......
      • Prestations sociales du CE.........
  • Bon tant pis !!!!!

25 novembre 2019

Le groupe BPCE finance 100 sportifs français médaillables aux Jeux Olympiques


Mélanie De Jesus Dos Santos, soutenue par le groupe BPCE. (J. Prévost/L'Équipe)

Le groupe bancaire BPCE, sponsor premium du Comité Paris 2024 avec EDF, a annoncé, ce lundi, soutenir cent sportifs français susceptibles de décrocher des médailles lors des prochains Jeux de Tokyo (2020), Pékin (2022) et Paris (2024).

Avec l'arrivée d'EDF la semaine dernière, BPCE n'est plus le seul partenaire principal du Comité Paris 2024. Mais le groupe bancaire a eu le temps, depuis deux ans et la signature de son partenariat, de peaufiner sa stratégie. Sa dernière initiative a été annoncée, lundi midi au siège de Natixis, établissement du groupe bancaire, en présence de la ministre des Sports Roxana Maracineanu et de dix-neuf sportifs du nouveau team de l'établissement bancaire. BPCE a ainsi décidé d'accompagner cent sportifs français jusqu'aux Jeux de Tokyo en 2020, de Pékin en 2022 et évidemment de Paris en 2024.
« Être partenaire, c'est non seulement s'investir dans l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques mais aussi contribuer au développement de la pratique du sport par le grand public et accompagner les sportifs de haut niveau. On veut soutenir l'ensemble de l'économie du sport », explique Jean-Yves Forel, directeur général du groupe BPCE en charge du projet des Jeux de Paris 2024. Sur les cent visés, soixante-dix-sept ont déjà signé leurs contrats, les autres étant en cours de finalisation. Chacun d'entre eux recevra 18 000 € par an via un dispositif de mécénat, précise le groupe. « La performance est aussi liée au fait que l'athlète ait l'esprit tranquille. On veut lui apporter de la visibilité et de la sérénité par rapport à son avenir sportif et professionnel », poursuit Jean-Yves Formel.

Metella, Clouvel, Gargaud parmi les recrues


Ce n'est pas la première fois que le groupe soutient des sportifs, puisque la Caisse d'Épargne, dans le giron du groupe comme Banque Populaire, a parrainé un team d'une trentaine d'athlètes des Jeux d'été de Londres en 2012 jusqu'à ceux d'hiver de Pyeongchang en 2018. Aujourd'hui, BPCE triple la mise avec le chiffre symbolique de 100. « C'est un partenariat magique car BPCE a pris cent athlètes, c'est du jamais vu depuis que je dirige la Fondation du Pacte de performance. Et ils sont soutenus par les territoires via les entités agences du groupe », a expliqué l'ex-judoka Stéphane Nomis, aujourd'hui patron d'Ippon Technologies. Comme toutes les entreprises qui s'engagent à soutenir un sportif via la Fondation du Pacte de performance, elle bénéficie d'une défiscalisation de 60 %.
Parmi les recrues, les nageurs valide et handi Mehdy Metella et Théo Curin, la pentathlète Élodie Clouvel, la gymnaste Mélanie De Jesus Dos Santos, le céiste Denis Gargaud, ou encore la para-athlète Marie Amélie Le Fur, également présidente du Comité national paralympique. Côté disciplines, c'est la voile qui l'emporte avec 19 athlètes, sur les 77 déjà soutenus, devant l'athlétisme (12) et le cyclisme (5). On trouve aussi des sportifs dans deux des sports additionnels de Paris 2024 : l'escalade, qui fera son entrée dès Tokyo, et la breaking qui entrera aux Jeux en 2024 après le dernier feu vert du CIO fin 2020.
« Il faut aussi penser à l'après-carrière. Avec le groupe BPCE, qui a une longue histoire dans le soutien au sport, notre objectif commun est d'aider les athlètes à mener leur double projet », a conclu la ministre des Sports Roxana Maracineanu. La prochaine étape.
publié le 25 novembre 2019 à 15h09mis à jour le 25 novembre 2019 à 15h22

Agenda social de la semaine du 25 au 29/11

La section BPCE Sa du syndicat national CFTC BPCE Sa et filiales rattachées, vous souhaite une bonne semaine.
Au programme:

Mardi:
  • quatrième séance de GPEC.
Mercredi:
  • Dernier Comité d'entreprise de la mandature.
    • à l'ordre du jour.


  • 1. Approbation des procès-verbaux des réunions du Comité d’entreprise des 26 septembre 2019 et 25 octobre 2019

    • 2. Information-consultation sur le projet de regroupement des activités audit IT retail au sein de BPCE SA
    • 3. Information-consultation sur le projet d’évolution de SIEO concernant les directions filières, CIO office et consulting
    • 4. Information- consultation sur le projet d’arrêt de l’activité "Tenue de Compte Conservation" assurée pour le compte de Natixis à partir de janvier 2020 et la mise en place d’un dispositif d'adaptation progressif des effectifs de la direction EuroTitres affectés à cette activité
    • 5. Information-consultation sur le projet de regroupement des activités sécurité/ risques opérationnels au sein de BPCE SA
    • 6. Information-consultation sur le projet d’évolution de l’organisation de la Direction des Risques
    • 7. Commission information et aide au logement :
    • a. Compte-rendu de la réunion de la Commission du 21 novembre 2019
    • b. Information / Consultation du Comité d’entreprise sur l’affectation de la participation à l’effort de construction
    • 8. Point sur les transferts du CE vers CSE : vote des trois résolutions proposées
    Vendredi:
    • 14h Fin du vote CSE de BPCE Sa
    • point actuel:
      • Notre avis.
        • Pour éviter un deuxième tour ( donc éviter de tout recommencer), il faut un quorum de 50% des votants dans chaque catégories de salariés.
          • soit 1033 cadres et 188 techniciens.
            • il manque donc
              • 417 cadres et 56 techniciens.

    22 novembre 2019

    Point 2 : élection CSE BPCE Sa.

    Point du  22/11 à 11h07

    notre avis:


    • Si vous n'avez pas reçu vos codes, n'oubliez pas la procédure de back up !
    • Si comme les inspecteurs en déplacement, vous ne prendrez connaissance de vos codes que ce WE, vous pouvez voter à tout moment ( mais n'oubliez pas).

    Si la vie sociale de l'entreprise ne vous intéresse pas, tant pis ! ( mais ça va finir par se voir  😃)

    Pour se détendre ( un peu !)


    de notre belge favori : Kroll du lesoir.be

    21 novembre 2019

    point: Elections CSE BPCE Sa

    Elections professionnelles : le scrutin est ouvert


    Vous avez jusqu'au vendredi 29 novembre à 14 heures pour voter. Le site de vote est accessible à l'adresse définie dans le courrier que vous avez reçu

    Vous devez saisir cette adresse dans la barre du navigateur Internet et non dans la zone de saisie d’un moteur de recherche.

    Vous êtes invités à réaliser deux votes distincts, l’un pour les Titulaires et l’autre pour Suppléants du collège auquel vous appartenez.

    Si vous désirez des informations relatives aux modalités de vote ou si vous souhaitez le renvoi de codes, vous pouvez contacter l’assistance téléphonique ou faire une demande en ligne sur le site de vote.
     
    L’assistance téléphonique est ouverte sur la durée du scrutin, du lundi au vendredi de 9 h à 18 h.

    notre avis:
    • votez le plus vite possible, avant d'oublier
      • si nous n'atteignons pas 50% de votants, nous sommes dans l'obligation d'organiser un second tour !!!
        • à 14h51: 
          • votes cadres; 9.68%
          • votes techniciens: 13.30%

    La CFDT-Cheminots déposera un préavis de grève reconductible à partir du 5 décembre


    Le quatrième syndicat de la SNCF estime que « le gouvernement n’a pas mesuré les attentes ». Il pourrait néanmoins revenir sur son appel s’il obtient satisfaction au cours des prochains jours.
    Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 13h01
    notre avis:
    Merci pour la signature de l'accord télétravail à BPCE Sa !
    • De rien

    19 novembre 2019

    Nicolas Sarkozy a rencontré Carlos Ghosn au Japon


    L'entrevue a eu lieu le 21 octobre, avec l'accord d'Emmanuel Macron.
    Par Le Figaro
    Le journal du dimanche révèle que Nicolas Sarkozy a rencontré Carlos Ghosn au Japon en octobre dernier. Cette entrevue, organisée sous l'égide de l'ambassadeur français, a eu lieu le 21 octobre à l'occasion du déplacement de l'ancien chef de l'Etat pour l'intronisation du nouvel empereur. «Nous avons eu une longue conversation (...) J'aurais jugé indigne d'être là et de ne pas essayer de le voir», a dit Sarkozy au JDD. Le journal précise que cette rencontre s'est faite avec l'accord d'Emmanuel Macron.
    Notre avis:
    Il était étonnant au départ que Nicolas Sarkozy remplace E Macron lors d'un voyage officiel au japon.
    Maintenant on peut se demander, quels étaient les messages à faire passer !
    Et si il était bien nécessaire de financer tout cela avec nos impôts !

    18 novembre 2019

    Et si on parlait de nous, les salariés ?

    La propagande électorale pour le vote du CSE de BPCE Sa, s’arrête à 21h
    il est 20h06, la CFTC, toujours respectueuse des textes en vigueur, stoppe maintenant sa campagne 
    Bon vote à tous du 21 au 29/11. 
    Les messages que vous pourrez consulter jusqu'au 29, ne seront que de type information.



    15 novembre 2019

    GPEC BPCE Sa: third round


    Troisième réunion de négociations sociales GPEC* de BPCE Sa du jeudi 14 novembre 2019


    Les deux réunions précédentes ont eu lieu :
    -        mardi 15 octobre
    -        lundi 28 octobre.
    La quatrième et a priori (DRH) dernière réunion est programmée pour le mardi 26 novembre.
    Lecture page à page du document-projet remis à la suite de la réunion du 28 octobre.
    Les échanges commencent par s’appesantir sur divers points, avec le risque de ne pas pouvoir conclure convenablement dans les délais de signature annoncés d’entrée par la DRH - et sans avoir précisé les données chiffrées, sur BPCE SA (périmètre «OPAL»), des mesures de départs envisagées.
    Plus de la moitié du document soumis à la négociation concerne des mesures existantes, pérennes voire légales, sans aucun caractère d’urgence même si quelques indicateurs devraient en tout état de cause être en leur temps ajoutés dans la version définitive.

    Pourquoi ne pas dissocier la partie qui est présentée par la DRH comme étant potentiellement applicable dès mars 2020, c’est-à-dire principalement l’incitation au départ ?
    Chiffrage à moins de 10 % de postes impactés par OPAL : environ 160 postes supprimés, à mettre en regard d’environ 160 créations de postes annoncées - les départs «naturels» aidés ne suffiront pas à faire l’équilibre.
    Accord GPEC articulé avec partie générique et partie spécifique OPAL - application de cet accord sur dix-huit mois.
    Le volet chiffré
    Retraite - Rachat de trimestre(s)
    Nombre de trimestres rachetés par le salarié
    Taux de prise en charge par l’employeur BPCE SA
    Majoration de l’indemnité de départ à la retraite
    (IDR, en euros bruts)
    0
    0 %
    9600
    1
    100 %
     8000
    2
    80 %
    5900
    3
    80 %
    3000
    4
    60 %
    0
    5
    60 %
    0
    6
    60 %
    0
    7
    40 %
    0
    8
    40 %
    0
    9
    40 %
    0
    10
    20 %
    0

    «Normalement», vu par la DRH, en réalité le nombre de trimestres à racheter ne devrait pas dans la plupart des cas dépasser quatre - la DRH part du principe que le public-cible de cette mesure a un âge et une ancienneté (cf. expérience du PERCO, etc…) faisant qu’il s’est déjà penché concrètement sur le thème de la retraite individuelle.  
    Proposition / DRH : doubler l’indemnité de départ à la retraite, en remplacement des 9 600 €.
    Quid d’un montant-«plancher» ? Un calcul rapide permet de constater que cela pénalise les plus faibles salaires (dans la simulation, par exemple : jusqu’à 50 K€).
    Pour 50 K€, IDR à 7,7 K€ + 9,6 K€ = 17,3 K€ ce qui, en doublant l’IDR, donne 15,4 K€ au lieu de 17,3 K€.
    Plancher à 9,6 K€ du doublement de l’IDR.
    Plus modification des montants de rachats de trimestre(s) en dégressif.
    La fiscalité applicable reste à prendre en compte par le salarié.
    La DRH envisage la mise en place d’une formule d’information des salariés demandeurs.
    Même dans l’hypothèse la plus favorable (salaire 80 K€) présentée, le doublement de l’IDR remplaçant la prime ne donne qu’une majoration quasi-symbolique, a priori pas de nature à inciter au départ.
    En fin de réunion : présentation de slides sur un dispositif de «congé-mobilité» (sur la base du volontariat toujours) ciblé pour les salariés avant 60 ans (à partir d’environ 57 ans généralement car, sauf exception, pas conçu pour les quinquas ou moins) : variante de convention de rupture d’un commun accord et 15 ans d’ancienneté entreprise.
    Base : indemnité code du Travail, licenciement légal (amendable par l’employeur BPCE SA, mais sans aller jusqu’au niveau de la convention collective de la banque).
    Question du délai, et question du quantum : selon la DRH, le niveau adapté à BPCE SA serait de 20 à maximum 30 personnes.
    La DRH assure qu’elle ne reviendra pas sur les montants «négociés» (en réalité : présentés seulement, tout au plus brièvement débattus) ce jour.
    Le propos du DRH est (répété) : ce ne sera pas open bar.
    Doc et simulation seront à la disposition des délégués syndicaux d’ici le 21 novembre.

    ______________
    *GPEC : gestion prévisionnelle des emplois et des compétences


    IDR : article 31 de la convention collective AFB

    • Exemple: pour 10 à 14 d'ancienneté dans l'entreprise, 2/3 d'une mensualité.

    14 novembre 2019

    Carrefour harmonise ses dispositions sur le télétravail au niveau du groupe



    Carrefour, premier employeur privé en France, a conclu le 27 septembre 2019, un accord de groupe harmonisant ses dispositions sur le télétravail. S’il reste soumis au principe du double volontariat et de la double réversibilité, il est en principe limité à une journée par semaine. Toutefois, en cas de situations particulières (par exemple celles des salariés aidants), il peut être porté à deux jours. Cette harmonisation ne remet pas en cause les dispositions spécifiques déjà prévues par d’autres accords (notamment celui sur l’égalité hommes-femmes).

    13/11/2019  Liaisons Sociales quotidien, 13/11/2019

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    À partir de 2020, tous les avenants individuels de contrat de travail des salariés de Carrefour devront se conformer aux dispositions de l’accord de groupe sur le télétravail conclu, le 27 septembre dernier, par la direction, la CFDT, la CFE-CGC et FO. Dans le cadre du plan de transformation « Carrefour 2022 », présenté début 2018 (v. l’actualité nº 17495 du 24 janvier 2018), le groupe a en effet décidé d’harmoniser ses dispositions sur le télétravail. L’un des objectifs recherchés est de faciliter la communication autour du dispositif. Cette harmonisation est possible, précise le préambule, grâce au « capital d’expérience » déjà accumulé.
    Conditions d’éligibilité au télétravail régulier et occasionnel
    L’accord concerne le télétravail réalisé à domicile, qu’il soit habitue l et revenant à intervalles réguliers pendant une durée significative, ou intervenant exceptionnellement pour une durée très limitée. La réalisation d’astreintes effectuées au domicile des salariés ne constitue pas du télétravail, précise l’accord.
    Pour demander à accéder au télétravail, le salarié doit remplir de manière cumulative certaines conditions listées par l’accord. Il doit notamment :
    - être titulaire d’un contrat de travail à durée déterminée (CDD) ou indéterminée (CDI) ;
    - bénéficier d’une large autonomie dans l’organisation de son emploi du temps ;
    - ne pas « requérir d’accompagnement managérial rapproché » ;
    - ne pas occuper un poste traitant des données confidentielles.
    Concernant le travail régulier, l’accord exige également que le salarié ait :
    - terminé sa période d’essai ;
    - une ancienneté de six mois révolus au sein du groupe ;
    - une durée du travail à 80 % d’un temps plein, au moins.
    Nombre de jours télétravaillés
    Le télétravail régulier est, en principe, limité à un jour par semaine, « de manière à éviter l’isolement du télétravailleur et à favoriser la cohésion des équipes ». Toutefois, les salariés bénéficiant de jours télétravaillés compte tenu de leurs situations particulières au titre de dispositions spécifiques en vigueur (prévues, par exemple, par celles de l’accord sur le contrat de génération ou l’égalité hommes-femmes) cumuleront ces jours avec celui accordé au titre de l’accord télétravail, et ce dans la limite de deux jours par semaine. D’autres salariés listés par l’accord (notamment ceux reconnus travailleurs handicapés, les aidants familiaux) peuvent bénéficier de deux jours de télétravail par semaine.
    Mise en place du télétravail régulier
    Pour la bonne organisation des services, chaque début d’année, les sociétés et établissements lancent une « campagne » de volontariat au télétravail d’une durée suffisante pour « informer des possibilités de télétravail » et pour recueillir les formulaires de demande de télétravail des salariés. En dehors de cette période et en cours d’année, les salariés peuvent faire, précise l’accord, leur demande de télétravail en remplissant le formulaire.
    Il appartient au responsable hiérarchique du salarié d’étudier la demande du salarié au regard des conditions de l’accord, de sa faisabilité technique et de sa compatibilité avec les fonctions tenues et les impératifs de service (impossibilité technique, désorganisation réelle de l’activité, etc.). Il doit être attentif à ce que le nombre de télétravailleurs réguliers au sein de son équipe n’excède pas 50 % des effectifs éligibles. Dans les directions qui le souhaitent, ce seuil peut être dépassé pour atteindre un objectif de 70 % de télétravailleurs réguliers. En cas d’excédent de demandes, le responsable hiérarchique utilise des critères de priorité tenant à la situation de famille, au temps de trajet domicile-travail, notamment.
    Le responsable doit fournir sa réponse au salarié par écrit dans les 15 jours calendaires qui suivent la réception de la demande. En cas de refus, il doit remettre au salarié, à l’occasion d’un entretien, un écrit motivé. En cas de désaccord, le salarié peut solliciter par écrit l’arbitrage du responsable des ressources humaines, et en cas de désaccord persistant, saisir la commission paritaire de suivi.
    Formalisation du télétravail régulier
    Le télétravail régulier est formalisé par un avenant au contrat de travail d’une durée d’un an au maximum correspondant à l’année civile.
    Une période d’adaptation d’une durée maximale de deux mois peut être prévue dans cet avenant. Durant cette période, l’entreprise comme le salarié peuvent mettre fin au télétravail à tout moment sous réserve d’un délai de prévenance de 15 jours. Au-delà de cette période, le principe de double réversibilité s’applique, moyennant un délai de prévenance porté à un mois (sauf accord des parties pour un délai plus court).
    Recours au télétravail occasionnel
    En cas de circonstances particulières (difficultés liées aux transports, épisode de pollution, intempéries exceptionnelles, etc.), le salarié peut effectuer une demande motivée de télétravail occasionnel. Pour être mise en œuvre, son supérieur hiérarchique doit l’accepter de manière écrite et motivée. Compte tenu de la nature « ponctuelle et souvent imprévue » de ce télétravail, il peut être formalisé par écrit par tout moyen (échange de mails, courrier manuscrit remis contre décharge, etc.).
    Par ailleurs, rappelle l’accord, le télétravail peut également être imposé par l’entreprise en cas de circonstances exceptionnelles ou de force majeure, et ce conformément à l’article L. 1222-11 du Code du travail (par exemple épidémie). Les salariés concernés en seront informés par tout moyen (SMS, affichage, etc.).
    Tout en rappelant que le télétravail occasionnel est proscrit en cas d’arrêt maladie, l’accord précise qu’il n’a pas vocation à éviter notamment lapose de jour pour enfant malade ou de congés payés.

    Accord de groupe du 27 septembre 2019 relatif au télétravail chez Carrefour
    Notre avis:
    • Tiens ! la CFE-CGC (SNB à BPCE Sa) a signé cet accord chez Carrefour!
    • ça n'a donc pas l'air d'être une directive nationale  CGC, de ne pas signer ce type d'accord et d’empêcher la mise en place du télétravail dans les entreprises ! 
    • On croyait !!!