5 janvier 2021

à BPCE Sa, c'est appliqué comment exactement ?

 

Télétravail: un jour par semaine sur site pour les salariés volontaires à partir de jeudi

Cet assouplissement a minima du télétravail intégral se fera sur la base du volontariat et avec l'accord de l'employeur. «Le dialogue social permettra d'organiser ce retour en entreprise», indique ce matin sur France Info, Élisabeth Borne.

Par Le Figaro avec AFP

Publié hier à 21:58, mis à jour il y a 37 minutes

«On va permettre aux salariés qui en éprouvent le besoin de revenir un jour par semaine. Le dialogue social permettra d'organiser ce retour en entreprise», indique ce matin sur France Info, Élisabeth Borne, ministre du Travail. Le protocole sanitaire sera en vigueur à partir de jeudi, a-t-on appris ce lundi soir de source syndicale.

«Les salariés qui peuvent avoir une sorte de détresse en télétravail peuvent demander un retour en entreprise», souligne Élisabeth Borne. «Il faut trouver un équilibre entre le télétravail à 100 % et entendre les difficultés de certains travailleurs, il faut dialoguer», insiste la ministre. «Je continue à dire qu'il faut privilégier le télétravail, ça reste un élément important», modère toutefois Élisabeth Borne, ministre du Travail.

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Cet assouplissement a minima du télétravail intégral se fera donc uniquement sur la base du volontariat du salarié et avec l'accord de l'employeur, a précisé le dirigeant de la CFTC Cyril Chabanier à l'issue d'une visioconférence ce lundi soir entre la ministre du Travail et les partenaires sociaux. «Nos études montrent que plus de six salariés sur dix en télétravail à 100% depuis novembre souhaitent revenir dans l'entreprise au moins une journée par semaine», avait expliqué Élisabeth Borne dimanche, assurant que «plus de la moitié disent souffrir d'isolement». Depuis la fin octobre, le protocole sanitaire en entreprise impose le télétravail comme une règle, précisant qu'il doit être «porté à 100% pour les salariés qui peuvent effectuer l'ensemble de leurs tâches à distance». En raison du contexte sanitaire dégradé, la ministre a aussi laissé entendre aux partenaires sociaux, qui viennent de conclure un accord national sur le télétravail, qu'ils n'auraient pas la main comme prévu dès le 20 janvier pour définir eux-mêmes un nombre minimal de jours de travail.

Prolongement des aides pour l'emploi des jeunes

Par ailleurs, Élisabeth Borne a précisé que les aides pour l'emploi des jeunes seraient prolongées «jusque fin mars et probablement au-delà», selon Cyril Chabanier. Il s'agit d'une part de la prime de 4.000 euros (par an) pour l'embauche, en CDD de plus de trois mois ou en CDI d'un jeune de moins de 26 ans, qui devait s'arrêter fin janvier et d'autre part de l'aide de 5.000 ou 8.000 euros pour un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation qui devait s'interrompre fin février.

 

Élisabeth Borne a aussi confirmé les dérogations pour l'ouverture des commerces le dimanche en janvier et peut-être début février, en dépit des réserves des syndicats, qui jugent cela contradictoire avec l'abaissement du couvre-feu à 18H dans certains départements.