28 février 2020

Coronavirus: Hong Kong, un chien testé positif !

Hong Kong : un chien testé positif au coronavirus placé en quarantaine

Des échantillons prélevés dans les cavités nasales et orales du chien se sont révélés positifs au virus du Covid-19.
L'express


notre avis :

Aîe, ça se gâte !

25 février 2020

TRIBUNE. "A force de décevoir, les banques ont offert un boulevard aux géants du numérique"


  • Par
  • Redaction JDD



La Caisse d'Épargne Bretagne-Pays-de-Loire va expérimenter le statut d'entrepreneur pour les conseillers bancaires.
La Caisse d'Épargne Bretagne-Pays-de-Loire va expérimenter le statut d'entrepreneur pour les conseillers bancaires. (AFP)



Les dirigeants des banques ont redouté ce moment. 
  • Depuis l'irruption foudroyante des nouvelles technologies dans nos vies, ils savent que le monde bancaire est à l'aube d'un séisme. Ces dernières années, ils ont tout fait pour minimiser son ampleur et dissimuler son arrivée. Aujourd'hui, le scénario se précise : la banque est en passe de devenir un secteur à faible valeur ajoutée, une commodité, comme disent les Américains. Les produits et services bancaires seront bientôt intégrés et distribués par les géants du numérique, et les banques risquent de devenir leurs sous-traitants.

La Caisse d'épargne est le premier acteur français à oser rompre le tabou qui entoure la rupture en cours. 
  • Elle a annoncé cette semaine son intention de tester un banquier nouveau format : le banquier autoentrepreneur. Pour les syndicats, c'est évidemment un affront. Pour la banque, c'est un moyen de moderniser son offre et de s'adapter au nouveau monde. Elle se justifie en invoquant un meilleur service pour le client grâce à des conseillers disponibles dans les zones où les agences sont absentes et un gain de performance en les rémunérant avec des commissions. La déception va être double.

Les banques ont perdu la relation et la confiance de leurs clients
  • Pour les syndicats d'abord, parce que le métier de banquier est en voie de disparition. Les nouvelles technologies permettent aux particuliers d'effectuer la majorité de leurs opérations courantes eux-mêmes, et cette tendance va s'accélérer. Les banquiers se rassurent en se disant qu'il leur restera toujours le conseil et que jamais les technologies ne viendront sur ce domaine. C'est une erreur. De puissants algorithmes d'intelligence artificielle permettront bientôt de fournir au client un conseil ultra-­personnalisé d'une pertinence redoutable. Ensuite, le métier disparaît parce qu'il n'attire plus. Les banques ne l'admettent qu'à demi-mot mais elles ont d'immenses difficultés à recruter.
  • Déception à venir également pour la banque. En recourant à des auto entrepreneurs itinérants, elle reconnaît avec raison que la relation humaine est capitale dans le domaine bancaire. Mais il est trop tard. Ces dernières années, et en dépit de ce que les banques répètent dans leurs communications, elles ont perdu la relation et la confiance de leurs clients. Elles disaient être à leur service, mais cela fait bien longtemps que les conseillers ne conseillent plus et qu'ils ne font que lire ce qui se trouve sur leur écran. Elles disaient innover, mais se sont contentées d'augmenter leurs tarifs pendant que les fintechs (start-up de technologie financière) proposaient une expérience client exceptionnelle. Elles ont observé leur croissance avec mépris. Aujourd'hui, elles sont obligées de les copier à toute vitesse.

Tant qu'ils captent la relation avec le client, la rentabilité des géants du numérique est assurée
  • À force de décevoir, les banques ont offert un boulevard aux géants du numérique. Ceux-ci remontent la chaîne de valeur en commençant par proposer des solutions de paiement. Ils iront progressivement jusqu'à la tenue de compte et aux services financiers plus complexes. Et puisqu'ils ont compris que l'offre bancaire deviendrait bon marché grâce aux nouvelles technologies, ils la proposeront gratuitement et l'intégreront parmi les nombreux services qu'ils nous offrent déjà. Ils se rémunéreront ailleurs : tant qu'ils captent la relation avec le client, leur rentabilité est assurée.

Ce n'est donc pas d'autoentrepreneurs que le secteur bancaire a besoin. C'est d'un service de qualité et d'une relation de confiance qui respecte le client. Puisque les banques n'ont pas su le proposer, les géants du numérique s'en chargeront.

TRIBUNE DE;
L'essayiste Stéphane Mallard, auteur de Disruption (Dunod), analyse l'impact des nouvelles technologies sur le secteur bancaire.

24 février 2020

Ubérisation du secteur bancaire. Réponse de la Direction à la demande du Comité de Groupe !


Caisse d’Epargne : bientôt des banquiers indépendants en milieu rural

La banque mutualiste va tester, dans les zones éloignées des villes, un nouveau modèle d’agences, dirigées par des entrepreneurs. Les syndicats craignent une ubérisation du secteur bancaire.



 D’après un document interne à l’entreprise, ces conseillers devront reprendre en main des agences situées loin des grandes villes et en perte de vitesse.
D’après un document interne à l’entreprise, ces conseillers devront reprendre en main des agences situées loin des grandes villes et en perte de vitesse. LP/Olivier Boitet



Pousser la porte d'une agence bancaire dirigée par… un entrepreneur indépendant. C'est ce que vont découvrir les clients de trois agences de la Caisse d'Épargne implantées dans des territoires ruraux des régions Bretagne-Pays la Loire, comme l'ont révélé Les Echos. et Ouest-France. Une expérimentation inédite en France. La première est prévue en juin, les deux autres à la fin de l'année.
La banque veut inventer le métier de « Conseiller Indépendant Local ». D'après un document interne au groupe bancaire que nous avons pu consulter, ces conseillers d'un nouveau genre devront reprendre en main des agences loin des grandes villes en perte de vitesse selon des critères précis : agences à dynamiser, avec des travaux lourds, des difficultés de recrutement ou à la satisfaction client très dégradée. Ce « mandataire exclusif » de la Caisse d'Épargne est présenté comme une alternative à la fermeture de ces banques.

Ni chèque, ni argent liquide

« Avec ce projet né ici, en Bretagne - Pays de la Loire, nous voulons emprunter un sentier un peu nouveau, une troisième voie entre le maintien d'agence et la fermeture pour maintenir une présence en milieu rural », explique Christophe Pinault, le président du directoire de la Caisse d'Épargne Bretagne - Pays de la Loire. Il se dit « enthousiaste mais sans aucune certitude » sur la perspective de voir arriver « cet entrepreneur qui créerait sa propre structure et à qui on confirait l'animation du fonds de commerce ».
Cet indépendant, qui ne serait pas autoentrepreneur mais qui devrait créer une SAS, une société par action simplifiée ne sera pas propriétaire du fonds de commerce, mais tirerait donc des revenus uniquement liés à son activité et aux commissions versées par la banque. Pas question non plus de traiter les chèques ou de délivrer de l'argent liquide, ses services seront concentrés sur le conseil et l'accompagnement des projets des clients. Ce banquier-entrepreneur devra décrocher une triple habilitation pour les métiers de la banque et de l'assurance et suivre une formation spécifique.
Pour le recrutement de ces perles rares, la Caisse d'Épargne n'ira pas chercher bien loin puisqu'elle veut choisir parmi les salariés volontaires. « Nous voulons pour ceux qui ont une volonté d'indépendance, rendre le modèle plus attractif que celui du salariat, avec une répartition de la valeur entre le conseiller et la banque différente. C'est gagnant pour chacun d'entre nous », souligne Christophe Pinault.

Le dossier est soumis à l'accord du régulateur

Les syndicats ont une vision toute différente de ce projet et pointent un risque d'« ubérisation » du secteur bancaire. « Nous pensons qu'ils vont licencier des salariés pour les reprendre derrière en tant qu'indépendant. Ce n'est pas du tout notre ADN, nous sommes une banque mutualiste avec des valeurs humaines et nous ne sommes pas du tout dans l'entrepreneuriat, se désole Alain Quesne, du syndicat Sud. Pour eux, c'est l'opportunité rêvée de s'émanciper des cotisations sociales ».
« On est hyper inquiet pour l'emploi, renchérit Valérie Lefebvre Haussmann, secrétaire générale de la fédération CGT banque-assurance. En fait, la Caisse d'Épargne se décharge de tous les frais liés à l'exploitation de l'agence et reporte le risque sur l'indépendant ». La CFDT qui refuse d'avoir « une position dogmatique » a demandé une expertise du dossier. Tous les syndicats ont réclamé un Comité de groupe extraordinaire pour obtenir plus d'informations. Le dossier est en cours d'instruction auprès du régulateur bancaire, qui doit encore donner son aval.
Notre avis:
Voici la réponse, peu rassurante de la Direction au Secrétaire du comité de Groupe:
Secrétaire du Comité de Groupe
Paris, le 19 février 2020
Cher Monsieur,
Nous avons bien reçu votre e-mail d'hier matin qui a retenu toute mon attention.
Nous avons pris le soin de l'examiner et souhaitons vous indiquer que nous n'entendons pas organiser une
réunion extraordinaire du comité de Groupe. Les conditions fixées par l'article 4.5 de notre accord ne sont en
effet aucunement remplies, les réunions extraordinaires étant réservées à des situations exceptionnelles
susceptibles d'avoir un impact significatif sur la situation économique du Groupe.
Sur le plan juridique, il n'est donc pas possible de fonder une demande de réunion extraordinaire du comité
de Groupe qui aurait pour origine la mise en oeuvre d'une expérimentation limitée à la seule Caisse d'Epargne
Bretagne Pays de Loire (CEBPL).
Pour autant, je comprends vos interrogations. Je vous précise donc que ceci n'est qu'une expérimentation à
l'initiative de CEBPL et strictement limitée à CEBPL, et que ce test est limité à 3 agences.
Les conditions de ce test, telles qu'indiquées au Comité Social et Economique de la CEBPL, précisent que le
fonds de commerce reste la propriété de la Caisse et que toutes les opérations des clients sont gérées
directement par un conseiller de l'e-agence dans le respect strict des conditions réglementaires et des process
de la CEBPL.
Chaque entreprise du Groupe adapte son dispositif de distribution en fonction de son territoire, de sa typologie
de clientèle et de ses ambitions commerciales.
Dans ce cadre, et dans le respect de la consultation des instances représentatives du personnel locales,
certaines peuvent étudier des formes alternatives de relations bancaires.
Je vous prie d'agréer, Cher Monsieur, l'expression de mes salutations les distinguées.

21 février 2020

je sais: pas gai mais utile !

Succession : qui sont vos héritiers et qui hériterait de quoi ?
MINGZI21/02/2020 à 14:16

Marié, célibataire, famille recomposée ... selon votre configuration familiale, qui sont vos héritiers et qui hériterait de quoi ?

Les héritiers désignés par la loi

En l'absence de dispositions prises par le défunt, comme par exemple un testament, c'est la loi qui désigne les héritiers et qui les classe par ordre de priorité. Cela s'appelle la dévolution légale.
L'époux survivant hérite dans tous les cas, mais la part de l'héritage qui lui revient dépend de la présence d'autres héritiers (enfants du défunt notamment) et du régime matrimonial des époux. Le partenaire de PACS et le concubin n'héritent de rien.
Les héritiers désignés par la loi sont les suivants (dans l'ordre de succession) :
-             Les enfants et leurs descendants
-             Les parents, les frères et sœurs et les descendants de ces derniers
-             Les ascendants autres que les parents
-             Les collatéraux autres que les frères et sœurs et les descendants de ces derniers

Qui hérite de quoi ?

Déterminer les biens qui entrent dans la succession du défunt
Lorsque le défunt était marié, il convient tout d'abord de déterminer la part des biens qui entre dans la succession. La réponse varie selon le régime matrimonial.
Si les époux étaient mariés sous le régime matrimonial de la communauté réduite aux acquêts (régime par défaut), au décès de l'un d'entre eux, le conjoint survivant récupère ses biens propres, c'est-à-dire les biens dont il était propriétaire avant le mariage et les biens qu'il a reçu par donation ou succession. Les autres biens sont considérés comme des biens communs : la moitié de ces biens revient au conjoint survivant. La succession du défunt est donc composée de ses biens propres et de la moitié des biens communs.
Si les époux étaient mariés sous le régime de la séparation de biens, ils ne possèdent en principe que des biens propres. Néanmoins, les époux ont pu acheter des biens à leurs deux noms. La succession du défunt est alors composée de ses biens propres et de sa quote-part dans les biens achetés en commun.
Si les époux étaient mariés sous le régime de la communauté universelle avec clause d'attribution intégrale, alors le conjoint survivant hérite de tous les biens du couple.
Dans tous les cas, l'époux survivant bénéficie d'un droit permanent de rester dans le logement (résidence principale), sauf dans le cas où le conjoint était propriétaire en indivision avec d'autres personnes.

Le partage de la succession

Si le défunt était marié et qu'il avait des enfants, il existe plusieurs scenarios possibles, selon que les enfants du défunt sont issus du couple et/ou nés d'une autre union.
Si les enfants du défunt sont tous issus du couple, l'époux survivant a le choix entre deux options :
-             hériter de la totalité de la succession du défunt en usufruit. Les enfants partagent alors entre eux et par parts égales la nue-propriété du patrimoine.
-             hériter d'un quart de la succession du défunt en pleine propriété, les enfants se partagent alors les trois quarts restants par parts égales.
En revanche, en présence d'enfants du défunt issus d'une autre union, l'époux survivant n'a pas le choix : il hérite du quart de la succession en pleine propriété et les enfants du défunt se partagent le reste par parts égales, quelle que soit l'union dont ils sont issus.
Dans le cas d'enfants tous issus du couple, le quart de la succession qui revient au conjoint survivant pourra être récupéré par les enfants au décès de ce dernier.
En présence d'enfants du défunt issus d'une autre union, le quart de la succession qui revient au conjoint survivant est définitivement perdu pour les enfants issus de cette union.
En présence d'enfants issus du couple et d'enfants issus d'une autre union, le quart attribué au conjoint survivant est définitivement perdu pour les enfants nés d'une autre union mais pourra en revanche être récupéré par les enfants issus du couple.

18 février 2020

Banquier entrepreneur : un « tsunami dans le monde bancaire » en projet



Le groupe BPCE (Banque Populaire et Caisse d’Épargne) va lancer l’expérimentation de « conseillers indépendants locaux » en Bretagne et dans les Pays de la Loire. 

  • Ouest-France a pu lire ce document. En clair, ces conseillers ne seraient plus salariés de leur banque mais à leur compte.


L’expérimentation doit avoir lieu en Bretagne et dans les Pays de la Loire.

Ouest-France Marion DUBOIS. Modifié le 18/02/2020 à 06h35 Publié le 17/02/2020 à 19h47

Le secteur bancaire doit faire face à de nombreuses évolutions. Les banques en ligne concurrencent des groupes historiques, les agences sont vieillissantes notamment en milieu rural, des distributeurs automatiques cessent de cracher des billets et les métiers de la banque séduisent moins… Les banques doivent se réinventer.
  •  Le groupe BPCE (Banque Populaire et Caisse d’Épargne) a présenté le 30 janvier, en comité social et économique, son projet « Banquier & Entrepreneur » considéré comme  un tsunami dans le monde bancaire  par le président du syndicat national des banques CGE CGC, premier syndicat du secteur en France.

« Aucun lien de subordination »

La Caisse d’Épargne et la Banque Populaire sont en train d’imaginer un nouveau mode de conseil bancaire. Et de plancher sur un nouveau modèle social. La BPCE doit faire face à deux défis :  difficultés pour fidéliser [ses] collaborateurs et attirer de nouveaux talents  et  désir exprimé par certains collaborateurs de créer une activité professionnelle en indépendant ».
  • Le groupe s’appuierait sur un réseau de conseillers indépendants qui continueraient à conseiller leurs clients sans avoir les charges salariales à supporter. Nommé « conseiller indépendant local », il serait mandataire exclusif de la Caisse d’Épargne.

Le conseiller percevrait une rémunération selon sa production (par exemple la signature d’un nouveau crédit) et sur des commissions. 
  • Une  surprime  pourrait compléter ce revenu fluctuant selon son activité. Ce conseiller d’un nouveau genre  organisera librement son temps et ses efforts , précise le document et  aucun lien de subordination  n’existera entre la banque et lui.

Le mandataire ne serait pas autoentrepreneur mais à la tête d’une SAS, société anonyme par actions simplifiée. Pour distribuer les produits de la banque, le conseiller devra avoir au moins trois agréments et avoir une expérience de deux ans comme cadre dans une banque ou chez un assureur.

Test dans trois agences fin mai

Pour le groupe,  ce projet pourrait renforcer notre présence en zone rurale  et  pourrait nous permettre de conserver notre empreinte territoriale lorsque nous ne pourrons plus maintenir une agence. 
  • Ce nouveau type de banquiers pose beaucoup de questions. Quelle sera l’influence de ce mode de rémunération à la commission sur la qualité du conseil prodigué ? Les données des clients seront-elles préservées ? Quelles conséquences sociales ? Des points sur lesquels la CFDT du groupe se dit  très vigilante . Le syndicat attend le rapport d’un cabinet d’experts qui doit  donner plus d’informations sur ce projet le 25 mars , explique une représentante syndicale. 
  • Pour l’heure, la CFDT  n’a pas de position dogmatique  sur le projet.

Sollicitée, la Caisse d’Épargne ne souhaite pas  communiquer sur un projet qui n’a pas encore démarré . Pourtant, le calendrier a été élaboré avec un démarrage du test dans trois agences  en milieu rural  la dernière semaine de mai


Notre avis:

Après avoir constaté que le Groupe BPCE avait obtenu les plus mauvaises conditions de NAO des Banques Françaises, nous apprenons aujourd'hui que les salariés allaient devenir des travailleurs indépendants
  • Décidément le modèle mutualiste BPCE devient bien inquiétant
    • pour les établissement cotés, on aurait pu penser que c'était fait pour faire gagner  plus d'argent aux actionnaires, qui veulent toujours plus de dividendes.
      •  mais dans le modèle mutualiste, où vont les très gros profits ?
      • ça aurait pu être les clients, mais comparez les tarifs, c'est loin d'être évident.



17 février 2020

Les salaires stagnent dans les banques ( et surtout à BPCE)


Les 362 000 salariés des banques françaises ont vu la nouvelle mouture des négociations Rémunération Temps de Travail et Partage de la Valeur Ajoutée (RTTPVA) anciennement NAO arriver à son terme. Avec des hausses salariales moyennes entre 0,5 et 0,7% ou le versement ponctuel d’une prime « Macron 2 », leur salaire est appelé à stagner, selon le SNB/CFE-CGC, premier syndicat du secteur.
13/02/2020  Fil AFP Liaisons Sociales

Les salaires stagnent dans les banques
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Important rendez-vous social de l’année, les RTTPVA menées par les syndicats et les établissements financiers de l’hexagone ont abouti, dans la majorité des cas, à la signature d’un accord, notamment dans les grands groupes, indique le SNB/CFE-CGC, dans un communiqué daté du 31 janvier 2020. Le nombre d'accords reste faible au sein d'un secteur en mutation et dans un contexte social et économique tendu avec des perspectives incertaines pour la banque de détail. « Les augmentations collectives dans le secteur ont diminué de moitié en 10 ans », note le SNB/CFE-CGC.
Dans le détail, des disparités
Banque par banque les résultats montrent la prudence des établissements à s’exposer à une hausse des charges de fonctionnement - chacune essayant de maîtriser sa masse salariale.
- BNP Paribas : augmentation de 0,5 %, avec un plancher de 250 euros par an réservée aux salariés gagnant moins de 60 000 euros ainsi qu’une prime Macron de 450 euros versée jusqu'à 54 765 euros de revenus annuels.
- Société Générale : deux types de primes Macron distinctes. L'une de 550 euros réservée aux salariés gagnant moins de 36 510 euros et une seconde de 400 euros pour les salaires inférieur à 54 765 euros. En parallèle, tous les collaborateurs ont obtenu une hausse de la cotisation patronale sur la retraite complémentaire et une revalorisation des tickets restaurant.
- Crédit du Nord : accord pour le versement d’une prime Macron de 550 euros jusqu’à 54 000 euros de revenu annuel.
- Crédit Mutuel Alliance Fédérale (13 Fédérations Crédit Mutuel ainsi que le CIC) : accord pour le versement d'une prime Macron de 750 euros. En revanche aucune signature pour une augmentation générale, la direction ayant proposé d’intégrer les augmentations individuelles dans l’enveloppe globale.
- HSBC : accord pour une prime Macron de 650 euros jusqu’à 54 000 euros de revenu annuel avec une mesure d’augmentation générale pérenne de 0,5 %.
- LCL : aucun syndicat n’a signé l’accord RTTPVA proposant une prime Macron de 450 euros pour les salaires inférieurs à 30 000 euros annuel et une seconde de 400 euros pour les salaires de 30 001 à 40 000 euros. L’accord prévoyait aussi une enveloppe Egalité Pro de 300 000 euros.
- Groupe BPCE : les salariés Banques Populaires ont obtenu une augmentation de 0,6 % pour les revenus inférieurs à 50 000 euros annuels, avec un plancher de 200 euros et ceux des Caisses d'Epargne 0,5 % pour tous. Le Groupe BPCE est le seul à avoir refusé le versement d’une prime Macron en 2020.
Deux Banques Populaires sous la pression des syndicats ont été contraintes de ne pas respecter les directives nationales : Banque Populaire Occitane a ainsi versé 500 euros jusqu’à 54 000 euros de revenu annuel et Banque Populaire du Sud a décidé d’un versement d’une prime Macron de 700 euros pour tous. La colère dans les autres banques a entraîné à la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique un débrayage le 4 février 2020 et un appel à la grève à la BRED qui a eu lieu le 30 janvier dernier.
Le Crédit Agricole a obtenu une prime Macron de 700 euros pour tous. Plus tôt dans l’année la Direction avait proposé 0,3 % d’augmentation « provoquant l’indignation des syndicats », indique le communiqué qui conclut que « ces RTTPVA 2020 confirment la difficulté des établissements financiers à avoir une démarche positive à la table des négociations » pour les salariés « grands perdants d’un secteur fragilisé où explosion des incivilités et de la charge de travail sont insupportables au quotidien ».

14 février 2020

Coup d'envoi à la vente de la banque de détail d'HSBC France



Le groupe britannique engage le vendredi 14 février le premier tour des enchères autour de sa banque de particuliers et PME en France, et ses quelque 5.000 salariés. Banque Postale et Société Générale seraient encore en lice, de sources concordantes.

  • Très attendue, vendredi prochain, la bataille de titans bancaires aura-t-elle finalement lieu ? La plupart des grands établissements français devaient se présenter le 14 février avec des offres indicatives pour le rachat des activités de banque de détail de HSBC en France. « HSBC est l'un des derniers actifs disponibles sur le marché. Si ce n'est pas pour soi-même, c'est pour éviter que son voisin ne l'empoche », justifiait récemment une partie prenante. Or depuis quelques jours, les annonces de désistement se succèdent.

« L'éventualité d'un tel rachat n'est pas dans notre stratégie », déclare aux « Echos » Crédit Mutuel Alliance Fédérale. « Nous ne sommes pas candidat », déclare également aux « Echos » le groupe Crédit Agricole. Jeudi soir, Laurent Mignon, le président du directoire de BPCE avait aussi dit officiellement ne pas être intéressé, tout comme, la veille, le directeur général de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé. « Pour un certain nombre de banques, c'est une transaction qui relève du passé, elle ne va pas leur permettre de moderniser leur réseau, relève une source, et les enjeux sociaux et contractuels avec les clients sont importants. »
  • A ce stade, seuls Société Générale et Banque Postale sont donc encore en lice, selon des sources concordantes. Le premier chercherait à consolider la position du Crédit du Nord et le deuxième de sa banque privée BPE.

Coûts de restructuration

L'enjeu, il est vrai, est de taille : 5.000 salariés, quelque 800.000 clients, 250 agences et de 7 à 15 milliards d'euros d'actifs pondérés des risques. Un périmètre qui pourrait encore varier, et qui comprend la banque de particuliers, l'assurance, la banque privée - « jusqu'à 10 millions d'euros d'actifs par client » - et une partie de la banque de PME - « jusqu'à 30 millions d'euros de chiffre d'affaires », selon des sources.
  • Pour autant, à ce stade, aucun prix ne circule. Car l'équation est difficile. « Si HSBC vend, c'est qu'ils perdent de l'argent. Il faut bien regarder ce que vous récupérez. Aujourd'hui, acheter une banque en dur, c'est acheter un passif. Il y aura des coûts de restructuration », indique un acteur.

 La banque de particuliers, héritée de l'ex-CCF racheté par HSBC en 2000, est devenue le plus gros contributeur aux revenus de HSBC en France, mais aussi son premier foyer de pertes à la lecture des chiffres 2018. Ce qui rend la valorisation complexe. « On nous présente un périmètre assez rentable, mais parce que beaucoup de coûts, et de trésorerie sont centralisés dans la structure de tête de HSBC France. Il faudra bien les comptabiliser pour les brancher à notre réseau », indiquent des sources. Les revenus « ajustés » par le vendeur s'élèveraient ainsi sur le papier autour de 300 millions d'euros.

Un coût du capital du simple au double

Les candidats disent aussi leur crainte de ne pas pouvoir gérer le fonds de commerce qu'ils achètent, « car le vendeur demande que la migration informatique ait lieu dès le « closing » de la vente, ce qui est quasi impossible », se plaint l'un d'eux.
  • Autre difficulté pour valoriser le pôle, l'activité devra être dotée de fonds propres de 10 à 12 % du montant des actifs. Ceux qui disposent d'un modèle de pondération dit « avancé » peuvent espérer capitaliser le pôle sur une base de 7 milliards seulement. Mais en l'absence d'historique de l'acheteur sur le portefeuille, le superviseur bancaire pourrait demander que soit appliquée au moins de façon provisoire une méthode standard qui coûterait… le double en capital.

Mais le plus gros enjeu est social. Certaines des banques ont engagé des plans de réduction d'effectifs, et devront accueillir plusieurs milliers de nouveaux employés. Or le périmètre n'est pas complètement éclairci. « La définition de la masse salariale s'est faite de façon plus ou moins mathématique, en pourcentage du temps passé sur le périmètre français », note un autre. Interrogé, HSBC France n'a pas souhaité faire de commentaire. Verdict dans quelques semaines. 

13 février 2020

La Rochelle : un « Madoff » rochelais détourne 1.3 million d’euros des clients de la Caisse d’Epargne



  • Durant quatre ans, un conseiller bancaire de la Caisse d’Épargne de Puilboreau a floué 13 de ses clients pour un montant de 1,3 million d’euros.
ACTU.fr nouvelle aquitaine
Publié le 8 Fév 20 à 16:51

Le Madoff de la Caisse d’Épargne de Puilboreau a détourné 1.3 million d’euros des comptes de ses clients. 

  • Malgré la grève du barreau de La Rochelle, les avocats de Philippe et de son mari Didier avaient obtenu une dérogation du bâtonnier pour qu’ils soient jugés le mardi 4 février. Avec pour principal enjeu, la levée des saisies réalisées à leur domicile de Lagord le 24 mai 2019 en vue de rembourser la banque.
Ce jour-là, les policiers de la brigade financière découvriront dans la résidence cossue de Philippe et de Didier, vendue depuis, deux véhicules de luxe, de nombreux bijoux, un immense dressing composé uniquement de pièces de marques portées par le gratin de la jet-set. Bien loin du train de vie que permettaient le salaire de Philippe, conseiller en clientèle de la Caisse d’Épargne et la retraite de Didier.

20 000 euros dépensés en une journée

  • « Je voulais ressembler à mes clients », expliquera le conseiller en clientèle, remercié depuis par sa banque. Pour cela Philippe a joué au petit Madoff en utilisant le système de Ponzi. Un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients par les fonds procurés par les nouveaux entrants.
Je savais bien que ça s’arrêterait un jour. Mais je ne pensais pas que le montant était si élevé »

  • Quant à son mari, poursuivi pour recel, il niera tout le temps du procès avoir eu connaissance de la provenance de cet argent. « C’est Philippe qui gère les papiers à la maison. Même la déclaration d’impôts, je ne fais juste que la signer ». Pourtant le tribunal rappellera aux deux prévenus leurs virées dans la capitale. « En une seule journée vous avez dépensé 20 000 euros dans des boutiques de maroquinerie et vêtements de luxe : Kenzo, Louboutin, Gucci… ».
Des comptes à terme jamais ouverts

  • La technique de détournement de l’argent des clients de Philippe était bien rodée. Elle consistait à leur proposer le placement de leur excédent de trésorerie sur des comptes à terme. Qui ne seront d’ailleurs jamais ouverts. Le conseiller se contentant de verser les fonds sur un compte pivot qu’il avait créé avec les documents administratifs d’une société rochelaise dont il assurait la gestion.
. Techniquement ça passait »

  • Ensuite il émettait librement des moyens de paiements à son profit, notamment des chèques de banque à l’occasion du changement chaque année des véhicules du couple. Le tribunal parlera de cavalerie au sujet des 24 comptes à terme factices et du montant du découvert allant jusqu’à 60 000 euros que s’était octroyé le conseiller sur le compte pivot. « Techniquement ça passait », précisera Philippe.
Aujourd’hui le couple vieux de 20 ans et qui a tout perdu dans cette rocambolesque affaire d’escroquerie vit chez les parents de Philippe dans l’Île de Ré. « Aujourd’hui je dois me reconstruire pour rebondir. Je me rends compte de l’importance de la faute que j’ai commise. Je voulais faire comme mes clients qui changeaient de voiture tous les 6 à 8 mois », insistera Philippe.
Obligation de rembourser

  • La partie civile expliquera que dans les jours qui ont suivi la découverte de l’escroquerie du prévenu, la banque a remboursé les clients abusés. Mais aujourd’hui elle demande le remboursement des sommes à Philippe. La culpabilité du couple dont les casiers étaient vierges ne fera pas l’ombre d’un doute pour le ministère public.
    • Un an de prison assorti d’un sursis comportant une mise à l’épreuve avec obligation de rembourser la banque, sera requis à l’encontre de Didier. Le double, avec la même obligation, le sera pour son mari. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 12 mars prochain.
Notre avis:
  • Ce n'est pas le fait divers qui nous interpelle le plus dans cet article, mais:
    • D'une part, le Directoire de BPCE SA, s'appuie sur des managers zélés pour faire faire des formations ( Lutte anti-blanchiment) à tous les salariés de l'organe central, dont beaucoup ( beaucoup, beaucoup !), n'ont aucune relation avec des clients, voire même aucunes activités  de productions bancaires.
      • si vous avez du retard, vous recevez des mails coercitifs.
    • D'autre part, des salariés des agences du réseau, qui eux sont en première ligne en terme de lutte contre les fraudes bancaires et qui déclarent:
      • QUE TECHNIQUEMENT, IL EST POSSIBLE DE DÉTOURNER DES FONDS PENDANT 4 ANS, SANS QUE LES PROCÉDURES DE CONTRÔLES PUISSENT LE DÉTECTER ! 
Plus de cohérence et de discernement seraient bien venus , dans le fonctionnement de nos activités.

12 février 2020

Je sais rien faire, quand je serai grand je veux être député.



Emmanuel Macron, à sa majorité :

  • "Il faut être fier d'être des amateurs"

Le chef de l'Etat a appelé les députés de La République en Marche (LREM) à "mener le combat", s'en prenant au passage aux résultats des "soit-disant professionels de la politique".

BOURSORAMA AVEC AFP SERVICES12/02/2020 à 09:56

Notre avis:


Vous êtes au chômage parce que votre CV a été refusé par les entreprises:
  • Vous n'avez pas les bons diplômes !
  • Vous n'avez pas assez d'expérience !
  • vous n'êtes pas assez pro !
Devenez députés, c'est ce seul travail que vous pouvez faire, sans expérience et qui est très bien payé.
  • Il semblerait même que l'expérience nuise à l'efficacité dans cette fonction ( dixit le Président, alors !!)

10 février 2020

Des banques françaises accusées de financer des projets liés à la déforestation ( Natixis, toujours dans ce genre de coup ! )


AFP10/02/2020 à 16:22

Déforestation au Gabon, en juillet 2006  ( AFP / MAX HURDEBOURCQ )
Déforestation au Gabon, en juillet 2006 ( AFP / MAX HURDEBOURCQ )

Des banques françaises ont fourni environ deux milliards d'euros à des entreprises agroalimentaires favorisant la déforestation en dépit d'une loi qui leur interdit de financer les dégâts environnementaux, selon l'analyse d'une ONG spécialisée consultée par l'AFP.

Trois ans après l'adoption par la France d'une législation historique, obligeant les sociétés à identifier et à prévenir toute violation des droits de l'Homme ou dégradation de l'environnement dans leur chaîne d'approvisionnement, de grands bailleurs de fonds continuent de financer des projets favorisant la déforestation dans la partie brésilienne de l'Amazonie, le Bassin du Congo et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, selon l'enquête de l'ONG Global Witness.
Déforestation de la forêt amazonienne au Brésil, 2017 ( AFP / CARL DE SOUZA )
Déforestation de la forêt amazonienne au Brésil, 2017 ( AFP / CARL DE SOUZA )
Cette ONG spécialisée dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles estime que BNP Paribas, Natixis et le Crédit Agricole "ont toutes des politiques et des engagements dans les matières premières agricoles qui risquent de favoriser la déforestation".

- Usine d'huile de palme -

L'AFP a contacté ces trois banques, mais Natixis n'a pas souhaité commenter ce rapport et le Crédit Agricole a assuré qu'il n'était pas en mesure de le faire.
Les forêts absorbent d'énormes quantités de CO2, responsable du réchauffement de la planète et sont des sanctuaires vitaux pour la biodiversité. Mais chaque année, une région boisée aussi grande que l'Angleterre et le pays de Galles disparaît.
Plantation de palmiers à huile à Kango, dans le centre du Gabon, en 2014 ( AFP / XAVIER BOURGOIS )
Plantation de palmiers à huile à Kango, dans le centre du Gabon, en 2014 ( AFP / XAVIER BOURGOIS )
L'année dernière, Natixis a contribué à hauteur de 45 millions d'euros à une ligne de crédit renouvelable attribuée au groupe agroalimentaire Olam International. Or, un rapport de 2016 du groupe de pression environnemental Mighty Earth accusait ce groupe d'avoir causé la déforestation de 20.000 hectares au Gabon pour y créer une grande usine d'huile de palme.
"Nous réfutons fermement les allégations concernant une déforestation irresponsable ou conversion de terres", a affirmé à l'AFP un porte-parole d'Olam.
Il a précisé que son groupe travaillait étroitement avec le Gabon pour trouver "un équilibre entre les besoins de développement et l'impératif de préserver les forêts".

- Caoutchouc au Cameroun -

Selon Global Witness, le Crédit Agricole apparaît comme le principal bailleur de fonds dans le rapport annuel 2018 de Halcyon Agri. Greenpeace a affirmé en 2018 que cette firme avait pris le contrôle deux ans plus tôt d'une usine de caoutchouc au Cameroun, responsable depuis longtemps de la déforestation et rasé 2.300 hectares supplémentaires de forêt entre 2016 et 2018.
En 2017, le Crédit Agricole était la banque pilote d'une émission de dette de 300 millions de dollars (274 millions d'euros) réalisée pour le compte du groupe chinois Sinochem, actionnaire majoritaire d'Halcyon Agri selon la base de données Thomson Eikon. En juillet de la même année, la banque a encore fourni 10 millions de dollars de garanties pour des opérations de Sinochem, selon Global Witness.
Sollicités par l'AFP, Halcyom et Sinochem se sont refusé à tout commentaire.

- "Processus de certification" -

Enfin, bien qu'elle se soit engagée en 2015 à des investissements respectant le principe "zéro déforestation", BNP Paribas a participé en 2019 à une émission de 500 millions de dollars d'obligations de transition pour le compte de Marfrig, géant brésilien de la viande de boeuf, souligne Global Witness. 
Or, selon Daniel Brindis chez Greenpeace, Marfrig, dont les sources d'approvisionnement sont variées, "ne peut assurer systématiquement que les fermes qui vendent à ses fournisseurs directs ne sont pas liées à la déforestation".
Marfrig a refusé de répondre aux questions de l'AFP.
BNP Paribas a de son côté assuré à Global Witness, dans un courrier consulté par l'AFP, que cette émission de dette visait précisément à réduire les problèmes de déforestation et de droits fonciers au sein de la chaîne d'approvisionnement en bétail de Marfrig, notamment grâce à une surveillance par satellite de la densité de la végétation dans les zones où opère le géant brésilien.
BNP Paribas a été le garant principal d'une émission d'obligations d'un milliard de dollars réalisée en mai 2019 pour le compte d'une filiale de Marfrig, NBM US Holdings, selon Thomson Eikon. La banque a également géré des obligations estimées à un million de dollars pour Sinochem International.
La banque a affirmé à Global Witness que tous ses clients en Amazonie "étaient certifiés ou engagés dans un processus de certification" pour s'assurer que leurs pratiques étaient responsables.
pg/ram/cgu/fpo/ach
Notre Avis:
Natixis a publié, il y a quelques jours:
"La filiale de BPCE a bouclé un quatrième trimestre record en termes de résultats financiers, qui permet de compenser les mauvaises performances du début d'année". 
et l'on pourrait s'en satisfaire, si l'on retrouvait régulièrement le nom de cette filiale du Groupe BPCE pour de mauvaises raisons à la une des chroniques économiques ou judiciaires