8 octobre 2015

Position de la CFTC de BPCE Sa, sur la Com de la Direction, suite à l'enquête de l'Inspection du Travail. (3 sur 3)





Erreur grossière de la Direction


Autre erreur grossière dans le mel de la DRH-Groupe,: un rapport d’inspection du Travail ne relève pas d’une procédure «contradictoire». La direction bien sûr pourra toujours livrer ses réactions, mais… ce rapport est ce qu’il est : il n’a pas vocation à être modifié.

La DRH-Groupe regarde trop de films policiers à la télé : on n’est pas (pas encore ?) dans un prétoire, et il ne s’agit pas non plus d’un rapport d’inspection générale interne – avec une version provisoire appelant des réponses à leur tour intégrées dans la version définitive.


La direction se donne un mois pour cogiter !


Mais, l’inspecteur du travail s’en est d’ailleurs étonné en CHSCT:  le plus important et le plus urgent serait, non de présenter le rapport mis en cause en fournissant en prime l’avocat pénaliste qui va bien, mais que la DRH traite au plus vite les maux révélés et leurs causes.

Côté DRH, en tout cas, l’urgence n’a pas été décrétée vis-à-vis du CHSCT, décidément de plus en plus méprisé dans l’exercice de ses compétences : un point sur le sujet n’est pas prévu avant le… 26 octobre.

Dernier élément de contexte, à ce stade : l’inspecteur du Travail a insisté sur le fait que les salariés de BPCE Sa avec qui il s’est entretenu sont des personnes, en l’occurrence courtoise, disant les choses mais nuancées dans leur propos, conscientes de la portée de tout témoignage recueilli par un haut fonctionnaire menant une enquête dûment cadrée.

EN CONCLUSION

Rappelons que pour:

  •  les infractions au droit du travail constatées (par l’inspection du travail) sur la mission AQR, la procédure intentée par l’Inspection du Travail, après de multiples avertissements des syndicats minoritaires, va finir au tribunal dans quelques jours.

Rappelons que:

  •  la Direction a intenté un procès à un délégué syndical CFTC et à la Fédération Banque CFTC, pour avoir publié dans ce blog, une lettre de l’Inspection du Travail, décrivant les conditions de travail d’une partie des salariés de BPCE Sa.
Rappelons  que:

  •  la Direction a été déboutée et condamnée à verser deux fois 3000 Euros au syndicat CFTC et 3000 Euros à Google Inc. 
    • Somme, nous versée en totalité à ce jour !

Rappelons que :

  • Suite aux interventions de la CFTC, BPCE Sa a été condamnée, à plusieurs reprises aux Prud’hommes de Paris, pour ne pas avoir inclus les 10% de congés payés dans le calcul des parts variables ainsi que sur les calculs des montants de celles-ci.
  • La CFTC de BPCE Sa avait transmis de multiples avertissements à la Direction, en transmettant des jugements concernant le Groupe, allant dans ce sens
Rappelons que:
  • La CFTC vient d'entreprendre une action vers l'URSSAF, visant à faire régulariser l'ensemble des parts variables de tous les salariés de BPCE Sa.



Contre notre volonté, nous constatons que décidément la vie sociale de notre entreprise, ne peut se régler que dans les prétoires. 

Nous avons eu beau avertir à de multiples reprises sur de multiples sujets la DRH, rien n'y a fait, il a fallu, souvent, entreprendre des démarches juridiques.

Reste que maintenant, nous avons cet accablant rapport d'enquête de l'Inspection du travail, en attente que des mesures soient prises pour améliorer les conditions de travail de nos collègues.



En attendant le traitement  de ce rapport, nous signalons que toutes désinformations ou interventions visant à dénaturer le contenu de celui-ci nous entraîneraient inexorablement à mettre ce document de 26 pages sur "la place publique", afin d'en montrer le sérieux et le côté factuel, ainsi que la justesse des positions que nous défendons depuis plusieurs années. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire