Allianz, Axa, LVMH ou encore Michelin signent mercredi soir la charte «15 engagements pour l'équilibre des temps de vie» impulsée par le ministère des Droits des femmes
Plus de réunions
après 18h, plus de mails envoyés en dehors des heures de travail, plus de
sollicitations les week-end et pendant les jours de congés : ces quelques
engagements concrets, que 16 grosses entreprises s'apprêtent à prendre,
pourraient changer la vie quotidienne de nombreux salariés. Pour répondre aux
attentes de ceux qui disent éprouver des difficultés à mener de front leurs vies
familiale et professionnelle - ils étaient 56% en 2013 selon un sondage Ifop, et
même 71% chez les cadres -, le ministère des Droits des femmes a conçu une
charte comprenant «15 engagements pour l'équilibre des temps de vie», qui
devront, et c'est l'une des originalité du texte, être signés par tous les
membres du comité exécutif ou du comité de direction de l'entreprise. «Faire
porter ce type d'engagements au plus haut niveau est le seul moyen pour qu'ils
ne restent pas lettre morte», explique Jérôme Ballarin, président de
l'Observatoire de la parentalité en Entreprise, et associé au projet.
Lutte contre le présentéisme
Partant du principe qu'un salarié épanoui est un salarié
plus efficace, le ministère souhaite ainsi «promouvoir une culture managériale
plus souple, plus respectueuse de la vie privée de tous les salariés», et pas
seulement de ceux qui ont des enfants. Des horaires plus flexibles, plus de
recours au télétravail figurent en effet parmi les revendications croissantes
des salariés. Dans la mesure où les femmes effectuent encore 80% des tâches
domestiques et familiales, il s'agit de favoriser l'égalité professionnelle en
évitant qu'elles en soient pénalisées. Mais plus largement, le ministère veut
«amorcer un changement de mentalités dans les entreprises françaises» en y
faisant reculer le présentéisme. «En France, travailler tard le soir est encore
perçu comme un signe de motivation, alors que les entreprises anglo-saxonnes n'y
voient qu'un indice d'inefficacité», déplore Jérôme Ballarin.
BNP Paribas, Capgemini,
Carrefour, Bouygues Telecom,
Allianz ou encore Axa signeront les 15
engagements du ministère des Droits des femmes ce soir. Des entreprises pour la
plupart déjà signataires de la «charte de la parentalité en entreprise» et donc
déjà en avance sur ces questions. Le texte préparé par le ministère s'inspire
même de la charte en vigueur chez Axa, qui a déjà limité les réunions le soir
après 18h et le matin avant 9h ou les envois d'e-mails en dehors des heures de
travail. «En interne, leur charte est devenu un véritable outil de régulation,
chacun connaissant son existence et tranchant en fonction de ce qu'elle
préconise». constate Jérôme Ballarin. Les signataires s'engagent à afficher la
charte sur l'équilibre des temps de vie dans les couloirs de l'entreprise, de
telle sorte que les salariés puissent se sentir libre de l'évoquer.
Par Marie Bartnik - Le Figaro.fr
A BPCE SA est-il envisageable que la direction se lance dans ce genre de travaux que la CFTC réclame, ou bien la DRH considérera t'elle encore, que cela mérite un accord trop précis et qu'il vaut mieux rester dans le flou ( grande spécialité locale)
Nous pensons que l'état actuel du fonctionnement de l'Inspection Générale mériterait, l'ouverture de cet important dossier.
A BPCE SA est-il envisageable que la direction se lance dans ce genre de travaux que la CFTC réclame, ou bien la DRH considérera t'elle encore, que cela mérite un accord trop précis et qu'il vaut mieux rester dans le flou ( grande spécialité locale)
Nous pensons que l'état actuel du fonctionnement de l'Inspection Générale mériterait, l'ouverture de cet important dossier.
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