15 octobre 2012

Conditions de travail à l'inspection générale de BPCE SA.


  • La section CFTC BPCE SA a écrit ce jour à l'Inspecteur Général pour prendre rendez-vous en vue d'évoquer un certain nombre de faits que nous estimons inquiétants, dans le fonctionnement RH de l'Inspection Générale.
    • Le cas des salariés de l'IG a été traité à plusieurs reprises en réunion de délégués du personnel et à fait l'objet d'analyses par l'expert du Comité d'Entreprise.
Très recemment nous avons reçu un mail d'un inspecteur nous rapportant des propos tenus lors d'un entretien, nous avons trouvé ces propos choquants et demandons à en débattre avec l'Inspecteur Général.

Nous pouvons vous faire parvenir sur demande, une copie du mail que nous avons expédié ce jour.

Nous avons reçu des commentaires, nous demandant d'évoquer certains sujets avec l'IG.
Nous ne les publions pas pour l'instant souhaitant en garder la primeure pour notre entretien.
Si nous n'étions pas reçu, nous les publierions, de façon à poser ces questions en ligne.

Continuer à nous faire parvenir vos témoignages, vous pouvez le faire de façon anonyme.

5 commentaires:

  1. Propositions de sujets à discuter avec l'Inspecteur Général :
    - Les nominations (de seconds de mission et de chefs de missions) soit disant sur bases objectives (les évaluations), alors que ces mêmes évaluations sont reprises par les inspecteurs principaux. Etant donné que ce sont eux qui évaluent et nomment in fine, ils sont amenés à écrire et à enlever ce qu'ils veulent ou ce qui les dérangent dans les évaluations
    - les conditions de travail, le "flicage" des chefs de missions sur les horaires (alors qu'il s'agit de cadres au forfait jour!), les pressions et le stress sur les travaux à rendre dans des temps record
    - les maladies / burn-out / surmenages entraînant un turnover extrêmement important.

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  2. Le malaise à l'IG n'est malheureusement pas un phénomène récent. Ce n'est pas seulement l'incapacité des managers à traiter dignement (c'est-à-dire autrement que juste comme des soldats bons à tout faire) les inspecteurs, ou le fait que la gestion des RH souffre d'un chargé RH "spécifique IG" qui veut à tout prix voir tous les inspecteurs rentrer dans le moule. Il y a aussi et surtout une véritable problématique de charge du travail. Le passage de deux à trois vagues de missions par an (avec le même niveau d'exigence), signifie que les inspecteurs ont tout bonnement vu leur charge de travail augmenter de 50%, sans contrepartie autre que des phrases sur la nécessité de mieux s'organiser et de prioriser le travail. Ce serait acceptable si seulement dans les faits on ne continuait pas à toujours leur demander de tout faire.à l'IG n'est malheureusement pas un phénomène récent. Ce n'est pas seulement l'incapacité des managers à traiter dignement (c'est-à-dire autrement que juste comme des soldats bons à tout faire) les inspecteurs, ou le fait que la gestion des RH souffre d'un chargé RH "spécifique IG" qui veut à tout prix voir tous les inspecteurs rentrer dans le moule. Il y a aussi et surtout une véritable problématique de charge du travail. Le passage de deux à trois vagues de missions par an (avec le même niveau d'exigence), signifie que les inspecteurs ont tout bonnement vu leur charge de travail augmenter de 50%, sans contrepartie autre que des phrases sur la nécessité de mieux s'organiser et de prioriser le travail. Ce serait acceptable si seulement dans les faits on ne continuait pas à toujours leur demander de tout faire.

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  3. Je suis second de mission à l'inspection et je vous rejoins sur les problèmes RH rencontrés ...
    Parcours trop long, épuisant même depuis le passage à 3 missions par an ... Des objectifs pas définis surtout pour les passages inspecteur > second de mission et second de mission > chef ... Une méthodologie trop lourde et une approche par les risques pas assez appliqué (full audit) pas de prises de décision par des chefs de missions trop jeunes et des inspecteurs principaux qui pour certains ne font pas grand chose mais que chacun peut nommer ...

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  4. Bonjour,
    Bravo!
    la direction fait regner l'omerta dans une population de collaborateurs encore très jeunes et intimidables.
    Tenez bons, on est plusieurs à pouvoir vous alimenter en éléments factuels: donnez nous l'adresse où vous communiquer plannings, mails , évaluations , témoignages circonstanciés etc .l'abscès doit crever.
    MERCI!

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  5. Bonjour,

    Merci beaucoup pour votre action, les conditions de travail n'ont fait que se dégrader depuis 2 ans et demi et cela fait du bien de voir que l'on nous prend en considération au sein du Groupe.

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