18 octobre 2018

Les péages urbains bientôt installés dans les grandes villes ?


BOURSORAMA AVEC AFP18/10/2018 à 09:23

L'avant-projet de loi d'orientation sur les mobilités prévoit la possibilité pour les villes de plus de 100.000 habitants de faire payer l'accès à leur centre-ville.

Le péage de Chignin sur l'A43, le 10 février 2018. ( AFP / JEAN-PIERRE CLATOT )
Le péage de Chignin sur l'A43, le 10 février 2018. ( AFP / JEAN-PIERRE CLATOT )
Va-t-il falloir payer pour entrer en voiture dans Paris, Marseille ou Lyon ? Dévoilé mercredi 17 octobre par le site Contexte, l'avant-projet de loi d'orientation sur les mobilités (LOM) prévoit de donner la possibilité aux agglomérations de plus de 100.000 habitants d'instaurer un "tarif de congestion" perçu "lors du franchissement des limites d'un périmètre géographique déterminé". Autrement dit, de se doter d'un péage urbain.
Dans quel but ? Pour "limiter la circulation automobile et lutter contre la pollution et les nuisances environnementales", précise le texte qui sera présenté en Conseil des ministres le mois prochain.
QUELS TARIFS ?
Selon le document, la décision d'instaurer ou non ce péage dépendra des villes, ou des communautés de communes, et par la région en Île-de-France. Les collectivités récupéreront par ailleurs les bénéfices issus de ces péages, précise le texte qui fixe un plafond de 2,5 euros pour des véhicules légers.
Ce tarif pourra être multiplié par deux, soit 5 euros, pour les communes de plus de 500.000 habitants comme Paris, Lyon et Marseille. Pour les camions, le tarif pourra être jusqu'à quatre fois plus élevé, soit 10 ou 20 euros.
QUAND ?
Le ministre de la Transition écologique François de Rugy a confirmé jeudi 18 octobre sur l'antenne de BFMTV que le gouvernement souhaitait encadrer ce dispositif, tout en rappelant qu'il existait déjà depuis le Grenelle de l'environnement. Néanmoins les conditions étaient telles que les élus locaux éventuellement intéressés n'ont pas pu le mettre en place.
"Ce seront les élus locaux qui décideront", a insisté le ministre. Certains se sont-ils déjà montrés intéressés ? Valérie Pécresse, la présidente Les Républicains de la région Île-de-France, avait affirmé l'an dernier dans les colonnes du Parisien qu'elle était contre une telle mesure. "Je suis résolument contre. Cela couperait la région en deux en accroissant la fracture sociale et territoriale. Il y aurait d'un côté les Parisiens et métropolitains les plus riches. Et puis les autres, notamment les Franciliens les plus défavorisés", déclarait-elle.
Notre avis:
Dans la série, on va baisser les impôts, vous avez la création des péages urbains.
alors ce n'est peut être pas considéré comme un impôt, mais une taxe, une contribution, un prélèvement, là ça ne compte pas et puis le Président n'a pas dit " jacques a dit", double excuses, et puis vous n'avez pas à tout croire au premier degré.
Mais on peut voir apparaître aussi un nouveau concept, vous n'allez plus payer pour habiter votre appartement, suppression de votre taxe d'habitation ( peut être un jour !), mais vous allez payer pour l'atteindre.

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