Après avoir acté que l'offre bancaire de Fidor ne serait pas lancée en France, BPCE souhaite désormais vendre la néobanque achetée en 2016, selon L’Agefi.
Un mois : c’est le temps qu’il aura fallu à Laurent Mignon, nommé ce printemps à la tête du géant bancaire regroupant notamment les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, pour enterrer le projet Fidor. En effet, après avoir annoncé le 16 septembre dernier que le compte de paiement ne serait finalement pas lancé dans l’Hexagone, L’Agefi a révélé hier que BPCE allait dans les prochains mois se séparer de la néobanque. Selon le quotidien financier, « Clipperton, la boutique de M&A ''tech'' de Natixis, et Messier Maris ont été chargées de trouver preneur […] Les info-mémos à destination des acheteurs potentiels pourraient partir début novembre, pour des remises d’offre d’ici la fin de l’année et un deuxième tour d’enchères début 2019 ».
Il faut dire que Fidor a réservé de mauvaises surprises au groupe français. Acquise en juillet 2016 pour 142 millions d’euros, la néobanque n’a pas pu être lancée en France en 2017, comme BPCE l’espérait. En cause, des développements informatiques plus complexes que prévus et les difficultés financières de la jeune pousse. De fait, le groupe bancaire a dû injecter 90 millions d’euros supplémentaires. Malgré ses pertes, la valorisation de Fidor s’élèverait à 300 millions d’euros, d’après L’Agefi. De quoi donc, sur le papier, amortir l’achat et la recapitalisation de la jeune pousse allemande. Contacté, BPCE n’a souhaité faire aucun commentaire sur ces révélations.
Notre avis:
Mais ça avait commencé comment l'histoire ?
Comment Jean-Marie Messier est redevenu incontournable
Par Gilles Fontaine le 06.11.2016
à 16h00, mis à jour le 10.11.2016 à 19h12
Quatorze
ans après son éviction de Vivendi, l’enfant terrible du capitalisme français
n’est plus un intouchable. Sûr de lui, toujours bon vivant, il est redevenu
incontournable dans les milieux d’affaires.
Oubliée son éviction du groupe Vivendi en 2002: "J2M" est redevenu très influent dans les milieux d'affaires.
BRUNO LEVY POUR CHALLENGES
Dans la grande salle de réunion de Messier Maris & Associés, une
étagère expose d'improbables bibelots : des souvenirs de deals conclus par la
maison ces dernières années. Le regard est attiré par une sorte de Rubik's Cube
dont les faces ont été recouvertes de logos de BPCE et de CNP Assurances.
- Une affaire délicate : le patron du groupe bancaire, François Pérol, souhaitait reprendre son autonomie sur les produits d'assurance-vie jusqu'alors gérés par CNP Assurances. Jean-Marie Messier a joué les bons offices durant plusieurs mois, déjeunant chaque semaine avec Laurent Mignon, bras droit de François Pérol, et Frédéric Lavenir, directeur général de l'assureur.
Les rencontres se sont
déroulées en toute discrétion, dans un restaurant parisien proche du parc
Monceau, à deux pas de la banque d'affaires. L'accord a finalement été scellé
début 2016.....................
Messier Maris & Associés compte bien se servir de la plateforme
comme d’une cellule de veille, en présentant à ses clients le meilleur des
start-up, et les nourrir dans leur réflexion sur leur transformation digitale.
Ou plus, si affinités.
- C’est grâce à son entremise que BPCE a récemment mis la main sur l’allemand Fidor Bank, une banque 100 % digitale. « C’est la première fois que BPCE ne travaille pas avec Rothschild comme conseil », savoure au passage le banquier
Notre avis 2:
- dONC SI ON COMPREND BIEN.
- on a payé JM Messier pour nous
- trouver cette affaire mirobolante
- ( fidor), il y a quelques mois.
- On va le repayer, maintenant pour
- nous en débarrasser.
Notre AVIS 3:
- Il n'est pas banal qu'un ancien Président de la République circule dans des locaux d'entreprise sans tout l'apparat lié à son ancienne fonction, mais que faisait donc Nicolas Sarkozy dans nos murs il y a quelques jours
- des collègues l'ont croisé ( bizarre ! )
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