10 octobre 2016

CFTC BPCE Sa: Mourir au travail ! et NAO BPCE Sa


Japon: une entreprise sur cinq expose ses salariés au risque de mort par surmenage

Des centaines de décès liés au surmenage sont enregistrés chaque année au Japon. Un rapport gouvernemental estime qu'une entreprise sur cinq soumet ses employés à un rythme de travail hors norme et les expose à un risque de mort par surmenage.

L'étude indique que 21,3% des employés japonais travaillent 49 heures ou plus par semaine en moyenne.



Une entreprise japonaise sur cinq soumet certains de ses employés à un rythme de travail susceptible d'entraîner la mort par surmenage, selon un rapport gouvernemental sur ce phénomène caractéristique de la société nippone.
Des centaines de décès liés au surmenage, par crise cardiaque, accident vasculaire cérébral ou suicide, sont enregistrés chaque année au Japon, ainsi que de nombreux problèmes de santé graves, ce qui entraîne des poursuites judiciaires et des appels à s'attaquer au problème.
Le rapport fait partie du premier livre blanc sur le +karoshi+, la mort par épuisement au travail, un document approuvé vendredi par le cabinet du Premier ministre, Shinzo Abe.

Plus de 80 heures supplémentaires par mois

Même si l'image populaire du salarié japonais trimant de très longues heures pour son employeur avant de prendre le dernier train pour rentrer chez lui est en train de changer, beaucoup de Japonais continuent à passer au bureau beaucoup plus d'heures que leurs homologues dans les autres économies modernes.
Selon le rapport, 22,7% des firmes japonaises interrogées entre décembre 2015 et janvier 2016 ont déclaré que certains de leurs employés faisaient plus de 80 heures supplémentaires chaque mois - 80 étant officiellement le seuil à partir duquel le risque de mourir de surmenage est considéré comme sérieux.
L'étude indique aussi que 21,3% des employés japonais travaillent 49 heures ou plus par semaine en moyenne, contre 16,4% des employés aux Etats-Unis, 12,5% en Grande-Bretagne et 10,4% en France.
Le rapport rapporte aussi que les employés japonais ont fait état de niveaux élevés de stress liés à leur travail.
Des responsables ont appelé les sociétés japonaises à améliorer les conditions de travail.
(avec AFP)

Notre avis:
Les syndicats minoritaires avaient fait condamner BPCE Sa le 18/12/15,
pour emploi de salariés sans respect de la durée minimale du repos quotidien et pour mise en place illégale du travail de nuit dans une entreprise ( 317 infractions ).
L'entreprise a choisi en mesure de représailles, de mettre en place un badgeage pour les cadres, afin de pouvoir suivre les temps de repos.
Cette solution était la plus pénalisante, car il était possible, comme nous le souhaitions d'uniquement fermer les locaux pendant 11 heures.
Mais au moins, nous avions obtenu de limiter le temps de travail, dans des règles légales et éviter les excès à la japonaise.
Attention danger:
Aujourd'hui dans le cadre des NAO, la nouvelle DRH a choisi de commencer les négociations par:
Reculer la prise en compte des heures de nuit à 22H au lieu de 21 heures actuellement.
  • C'est possible, si il y a un accord avec les partenaires sociaux dans l'entreprise !!
Faire prendre les RTT pour les cadres en forfait jours par demi journées !
  • Avec l'ancien accord temps de travail, les cadres en forfait jour ayant effectué un travail effectif le matin, pouvaient partir l’après-midi. C'était la contrepartie de l'autonomie du travail.

Nous venions débattre de qualité de vie au travail, avec notamment le télétravail, La RH nous propose, elle que de la dégradation de qualité de vie au travail.
Nous nous interrogeons sur l’intérêt de poursuivre ces négociation, nous vous proposerons un sondage dans les prochains jours.




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