Le DRH de BNP Paribas, Yves Martrenchar, explique au Figaro comment il organise la montée en puissance du télétravail au sein de la banque.
Le Figaro.- Où en est le télétravail dans votre entreprise?
Yves MARTRENCHAR.- Nous avons déjà signé deux accords successifs avec les représentants du personnel sur l'expérimentation du télétravail. Un en 2014, et le dernier, valable trois ans, il y a quatre mois, en juin. Au-delà du simple télétravail, l'idée est de proposer peu à peu à tous nos salariés une nouvelle façon de travailler. Nous combinons le télétravail avec le «FlexOffice». Nous réaménageons nos locaux pour qu'ils offrent autant de postes individuels que de places dans les espaces collaboratifs, dédiés aux réunions et discussions en groupe. Dans cette configuration, il n'y a plus de bureau personnel. Chacun s'installe où il veut quand il arrive dans les locaux. La première expérimentation a concerné 600 collaborateurs dans trois immeubles parisiens. D'ici la fin de l'année 2017, près de 5000 personnes devraient passer à cette organisation.
Comment ont réagi les premiers salariés concernés?
La moitié d'entre eux ont opté pour le télétravail dont deux tiers pour une journée et un tiers pour deux jours. Le taux de satisfaction pour cette approche globale est proche de 90 %. Les salariés nous ont expliqué apprécier le fait d'être beaucoup moins dérangés lors des jours télé-travaillés. Rester chez soi permet de mener un travail individuel avec une excellente concentration, tout en s'épargnant la fatigue des déplacements. Ils apprécient également les aménagements des espaces de travail, à la fois variés et design.
A terme, toute la banque sera-t-elle concernée? Quels sont les bénéfices pour BNP Paribas?
Tous nos immeubles ne sont pas compatibles avec cette organisation. Par exemple, je travaille dans un bâtiment du XVIIIème siècle! Nous n'allons pas tout détruire! L'idée est de faire évoluer parallèlement les aménagements et cette nouvelle forme d'organisation de travail. Pour la banque, au-delà des évidents gains immobiliers, il s'agit d'améliorer le bien-être au travail des salariés. Nous y avons évidemment intérêt. Un salarié mieux dans son travail, est plus engagé, plus performant! Tout le monde s'y retrouve
Yves MARTRENCHAR.- Nous avons déjà signé deux accords successifs avec les représentants du personnel sur l'expérimentation du télétravail. Un en 2014, et le dernier, valable trois ans, il y a quatre mois, en juin. Au-delà du simple télétravail, l'idée est de proposer peu à peu à tous nos salariés une nouvelle façon de travailler. Nous combinons le télétravail avec le «FlexOffice». Nous réaménageons nos locaux pour qu'ils offrent autant de postes individuels que de places dans les espaces collaboratifs, dédiés aux réunions et discussions en groupe. Dans cette configuration, il n'y a plus de bureau personnel. Chacun s'installe où il veut quand il arrive dans les locaux. La première expérimentation a concerné 600 collaborateurs dans trois immeubles parisiens. D'ici la fin de l'année 2017, près de 5000 personnes devraient passer à cette organisation.
Comment ont réagi les premiers salariés concernés?
A terme, toute la banque sera-t-elle concernée? Quels sont les bénéfices pour BNP Paribas?
Tous nos immeubles ne sont pas compatibles avec cette organisation. Par exemple, je travaille dans un bâtiment du XVIIIème siècle! Nous n'allons pas tout détruire! L'idée est de faire évoluer parallèlement les aménagements et cette nouvelle forme d'organisation de travail. Pour la banque, au-delà des évidents gains immobiliers, il s'agit d'améliorer le bien-être au travail des salariés. Nous y avons évidemment intérêt. Un salarié mieux dans son travail, est plus engagé, plus performant! Tout le monde s'y retrouve
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