Après la Cyber surveillance et les
257 caméras implantées au site avant seine de BPCE SA, la téléphonie fait
également l’objet d’un contrôle !
Sont
concernés la téléphonie fixe, la téléphonie mobile et les terminaux (tablettes,
smartphones).
Soit
3664 postes fixes et 889 téléphones mobiles de BPCE SA et
ses filiales. Le volume et la consommation étant conséquentes, le suivi des
coûts s’avère nécessaire.
Les
appels téléphoniques sur poste fixe
des collaborateurs sont surveillés et tracés par un ticket CDR (=Coût De
Réseaux). Ce ticket reprend les éléments suivants : la date, la ligne
appelante, la ligne appelée, la durée et le coût de l’appel…. Ces données sont
donc indirectement nominatives.
Toutes
ces « traces » sont bien évidemment conservées chez BPCE SA.
Seuls
5 collaborateurs au sein de l’Administration des moyens de téléphonie ont accès
à ces données. L’intérêt de ces données, selon la Direction, est de pouvoir
résoudre des incidents et de déterminer la consommation.
Mais ces données sont
également utiles en cas d’enquête !
Ainsi,
toute enquête doit être au préalable motivée puis soumise à la DRH. Cette
dernière transmet cette requête au déontologue qui accepte ou non cette
démarche. L’accès aux traces téléphoniques doit se faire en présence du
déontologue.
Il
en est de même pour les 300 lignes de téléphonie mutualisées : il s’agit, par exemple, des
téléphones des salles de réunion. Leurs données sont également tracées.
Par
ailleurs, il existe 8 postes enregistrés qui sont identifiés par un logo et par
un message indiquant au préalable l’enregistrement.
Ces enregistrements ne
sont pas soumis à une déclaration CNIL car ils font l’objet d’une dispense
réglementaire !
Les
889 lignes téléphoniques mobiles
font l’objet de la même procédure en ce qui concerne les traçages.
Les
traces sont ici conservées chez SFR et accessibles par 4 collaborateurs de
l’équipe téléphonie. Le déclenchement d’une enquête suit la même procédure que
pour la téléphonie fixe.
Le
suivi des coûts de la téléphonie à BPCE
SA servirait donc, avant tout, à identifier les problèmes techniques et les
consommations excessives.
Cependant, il existe un seuil
d’alerte qui génère une enquête. Ce seuil est le suivant :
- Pour la téléphonie
mobile : une consommation téléphonique mensuelle à partir de 300€/mois pour un salarié. Autre
critère d’alerte : le top 20
c’est-à-dire les 20 plus grosses consommations téléphoniques de
l’entreprise.
- Pour la téléphonie
mobile : la base du seuil d’alerte est uniquement le top 20.
La Direction affirme que la motivation
des contrôles téléphonique de BPCE SA est avant tout la vérification des coûts
des consommations. Et que BPCE SA ne cherche pas à surveiller ses
collaborateurs !!!!
Suite présentation au CE de BPCE Sa
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