Par : Alexandre Jourdain
- Publié le 8 décembre 2014
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Des députés réclament la reconnaissance du
burn out comme maladie professionnelle.
Objectif : faire passer le
financement de ce syndrome d’épuisement professionnel au niveau de la branche
Accident du travail et maladies professionnelles, qui dépend quant à elle des
cotisations patronales.
Le burn-out est-il en passe d’être reconnu comme
une maladie professionnelle ? C’est en tout cas ce que souhaitent vivement
une trentaine de députés, qui veulent permettre au syndrome d’être pris en
charge par les "responsables" : les employeurs. À noter que les
signataires ont bénéficié d’une tribune dimanche dans le Journal du dimanche.
Une reconnaissance jugée indispensable
Pour ces élus, il est aujourd’hui impératif de
reconnaître l’épuisement en tant que maladie professionnelle. Car cela
permettrait d’attribuer l’épuisement nerveux au travail à "ceux qui en
sont responsables". Dans le détail, l’idée est de faire passer le
financement de ce syndrome dans la branche Accident du travail et maladies
professionnelles, ce qui déboucherait par une prise en charge par les
cotisations patronales à 97 %.
Des éléments à inscrire au tableau des
maladies professionnelles
D’autre part, les députés soulignent la nécessité
d’inscrire deux nouveaux éléments au tableau des maladies
professionnelles : le stress post-traumatique au travail, et la dépression
découlant d’un épuisement profond. Rappelons qu’aujourd’hui, un individu sujet
au stress au travail peut bénéficier d’un congé maladie ou d’un temps partiel
thérapeutique pris en charge par le régime général de la Sécurité sociale.
Mais rares sont les personnes dont le syndrome
d’épuisement est reconnu maladie professionnelle.
D’après une
étude sur le stress au travail, 25 % des salariés affirment avoir fait
l’objet durant leur carrière d’un problème psychologique grave.
Sources : jdd, cegos, lefigaro
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