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Publié le 27/06/2018 à 14h08 par SudOuest.fr
avec Afp.
AFP
Faute de rentabilité suffisante, le Crédit
Foncier va fermer, absorbé par sa maison mère, le groupe mutualiste BPCE.
Toutes ses activités seront déployées dans les entités de BPCE et ses 2400
salariés se verront proposer des reclassements
Après 166 ans d’existence, le Crédit Foncier va
être absorbé par sa maison mère, le groupe mutualiste BPCE, réunion
des Banques populaires et des Caisses d’épargne. Le spécialiste historique du
crédit immobilier qui a vu ses performances freinées par la vague de
renégociation des crédits immobiliers ces dernières années, dans un contexte de
taux faibles, n’est plus assez rentable.
" Le modèle d’établissement
spécialisé sur le seul segment du financement immobilier n’est plus adapté, ni
compétitif, principalement en raison d’une absence
de bancarisation des clients et d’un refinancement exclusif sur les marchés
financiers", explique BPCE dans
un communiqué. "Les compétences et les expertises du
Crédit Foncier seront intégrées aux savoir-faire des Banques Populaires et des
Caisses d’Épargne dans les territoires et de Natixis, de Banque Palatine et de
BPCE SA", précise le groupe mutualiste.
Première décision de Laurent Mignon
Cette décision est le premier acte
marquant du nouveau président du directoire de BPCE,Laurent
Mignon, entré en fonction le
1er juin, après le départ de son prédécesseur
François Pérol.
La disparition de cette figure
historique du paysage immobilier français n’est toutefois pas une surprise pour
les acteurs du secteur. "Le
modèle du Crédit Foncier est mort depuis 15 ans: c’est une entreprise qui ne
gagne plus d’argent. Dans le monde actuel, je
comprends parfaitement la décision de Laurent Mignon. François Pérol ne l’a pas
fait parce que le Crédit Foncier est une très vieille maison, extrêmement
syndiqué", confie un acteur du secteur sous couvert d’anonymat.
Des reclassements seront proposés aux 2400
salariés
Sur le volet social, les salariés du
Crédit Foncier (2.400 personnes) se verront proposer des offres de reclassement
dans l’une des entités du groupe sur des postes "de même nature, à
classification équivalente et dans le même bassin d’emploi", précise le
groupe. Un plan de formation personnalisé sera mis en place sur plusieurs
années.
Des départs pourront se faire également
"sur la base du volontariat" dans le cadre d’un Plan de sauvegarde de
l’emploi (PSE), souligne le groupe sans autre
précision. Les syndicats sont sceptiques sur les possibilités de reclassement
interne "parce que les Banques populaires et les Caisses d’Épargne ont
déjà dégraissé énormément leurs effectifs".
Un commentaire dans SUD OUEST, suite à l'article.
Ils ne vont pas faire long feu , avec la pression qu'ils vont leur mettre pour les éjecter .
c'est toujours comme ça que ça se passe .
c'est toujours comme ça que ça se passe .
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