Le Plan
d’Investissement dans les Compétences vise à former : un million de jeunes
peu qualifiés et un million de demandeurs d’emploi de longue durée faiblement
qualifiés et à transformer en profondeur l’offre de formation.
Il s’agit
d’intensifier et accélérer l’effort de formation professionnelle des plus
vulnérables pour les protéger contre le manque ou l’obsolescence rapide des
compétences, dans un contexte de bouleversements incessants du marché du
travail (révolution numérique, robotique, écologique…).
Aujourd’hui, le taux de chômage des
français sans diplôme est de 18 % contre 5.6% pour les français ayant un
diplôme bac + 2 et équivalent. Muriel Pénicaud l’a rappelé « la meilleure
protection contre le chômage, c’est la compétence ».
Le plan
d’investissement dans les compétences veut ainsi s’attaquer au chômage de
masse, dans un contexte de mutation accélérée de notre économie.
·
Les
programmes d’investissement prévoient un ensemble de mesures pour favoriser
des parcours « sur mesure » de formation vers l’emploi, combinant
un diagnostic des compétences numériques, la consolidation des savoirs de base,
une orientation ciblée en lien avec l’évolution et les besoins des entreprises
et enfin un accompagnement visant systématiquement un emploi à la clé.
·
Le plan
d’investissement dans les compétences investira également dans le
développement d’outils plus performants et innovants. Le Plan encouragera
l’émergence d’une offre de formation plus efficace, plus pertinente et plus
innovante, notamment par le lancement d’appel à projets d’expérimentations et
innovations sur l’ensemble des territoires. Il contribuera encore à la
modernisation des organismes de formation, et accélèrera leur transition
numérique.
·
Le plan
d’investissement dans les compétences aura aussi à sa charge le déploiement d’une
nouvelle plateforme du Compte personnel de formation (CPF) et
proposera à chaque actif un accès réel à ses droits, plus simple et plus
transparent.
C’est un
effort sans précédent de 15 milliards d’euros qui sera conduitentre
2018 et 2022 pour consolider la reprise économique et la cohésion de
notre société
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