Son emménagement progressif à La Défense, dans la tour Majunga, constitue pour le cabinet Deloitte une occasion unique pour consulter ses salariés sur l’optimisation des espaces de travail.
par Frédéric Brillet 21/11/2016 Entreprise & Carrières
« Plus qu’un simple projet immobilier, l’emménagement dans la tour Majunga de la Défense s’inscrit comme un accélérateur de notre transformation RH », explique Sami Rahal, associé et directeur des ressources humaines chez Deloitte. Adepte des « RH agiles » (comprenez qui s’adaptent en permanence aux besoins de l’organisation et des salariés), le cabinet de consultants et d’auditeurs s’est en effet lancé dans un déménagement de Neuilly-sur-Seine (92) à La Défense (92), à quelques pas de là, qui s’étale jusqu’à l’été 2017.
Travail de plus en plus numérisé. Cette opération constitue une occasion unique pour revoir l’aménagement des bureaux en prenant en compte les changements dans l’entreprise : travail à distance et/ou multitâches de plus en plus numérisé ; développement de nouveaux métiers (20 % du chiffre d’affaires de Deloitte provient d’activités qui n’existaient pas il y a cinq ans) ; alternance de phases de travail qui requièrent de se concentrer en solitaire et de sessions d’échanges avec un ou plusieurs collègues ; nouvelles pratiques managériales (le manager devient un coach et se rapproche physiquement de ses équipes) ; cohabitation de métiers sédentaires et nomades ; sensibilité accrue des salariés à la notion de bien-être au travail, qui « devient un facteur important de fidélisation et d’engagement des salariés », selon Sami Rahal, et justifie de prêter attention aux micro-stress résultant du bruit, d’une lumière ou d’une aération inconfortable.
Le cabinet a pris le temps de consulter ses salariés. Dès février 2016, Deloitte a créé des groupes de travail autour des choix d’aménagement des espaces et de mobilier.
Etages test. En juillet, 1 000 collaborateurs ont emménagé sur cinq étages tests avec cinq configurations plus ou moins ouvertes et collaboratives. Jusqu’en novembre, ces salariés-pilotes, qui représentent les différents métiers de l’entreprise, vont donc servir de testeurs et donner leur avis sur les configurations proposées. « Sur ces questions, il faut dépasser la tentation de “j’aime ou je n’aime pas”, se garder des effets de mode en voulant copier un univers du type Google et amener chacun à s’interroger sur ses besoins réels à chaque moment de la journée », résume Yannick Bigot, directeur conseil pour le capital humain. Ainsi les poufs géants de type “Fat Boy”, très décontractés, ont été éliminés d’emblée car ils ne correspondaient pas aux besoins ni à la culture maison. À l’inverse, d’autres innovations ont été retenues dans la phase test, comme les bureaux à hauteur réglable, les salles de réunion cosy avec écran géant tactile pour favoriser la cocréation, la bibliothèque pour le travail en solo et dans un silence absolu, les cabines téléphoniques design dotées d’une tablette et d’un tabouret installées au milieu des bureaux paysagers pour passer des coups de fil sans gêner le voisin…
Une fois les choix validés, il faudra attendre juillet 2017 pour que l’ensemble des équipes de Neuilly rallient le site où un "intégration et cohésion manager", poste créé pour l’occasion, veillera sur le bien-être et la motivation des troupes.
Le cabinet, qui gère ce dossier immobilier sur un an et demi, a pris dès janvier 2016 une option sur les étages 21 à 39 du Majunga. Prenant acte du fait que la plupart de ses salariés passent l’essentiel de leur temps chez le client, le cabinet Deloitte, comme d’autres firmes de ce secteur, va limiter aux partners et à certaines fonctions très sédentaires l’attribution de bureaux nominatifs : les collaborateurs s’installeront désormais où ils le souhaitent sur l’une des 1 101 positions de travail.
Le cabinet a pris le temps de consulter ses salariés. Dès février 2016, Deloitte a créé des groupes de travail autour des choix d’aménagement des espaces et de mobilier.
Etages test. En juillet, 1 000 collaborateurs ont emménagé sur cinq étages tests avec cinq configurations plus ou moins ouvertes et collaboratives. Jusqu’en novembre, ces salariés-pilotes, qui représentent les différents métiers de l’entreprise, vont donc servir de testeurs et donner leur avis sur les configurations proposées. « Sur ces questions, il faut dépasser la tentation de “j’aime ou je n’aime pas”, se garder des effets de mode en voulant copier un univers du type Google et amener chacun à s’interroger sur ses besoins réels à chaque moment de la journée », résume Yannick Bigot, directeur conseil pour le capital humain. Ainsi les poufs géants de type “Fat Boy”, très décontractés, ont été éliminés d’emblée car ils ne correspondaient pas aux besoins ni à la culture maison. À l’inverse, d’autres innovations ont été retenues dans la phase test, comme les bureaux à hauteur réglable, les salles de réunion cosy avec écran géant tactile pour favoriser la cocréation, la bibliothèque pour le travail en solo et dans un silence absolu, les cabines téléphoniques design dotées d’une tablette et d’un tabouret installées au milieu des bureaux paysagers pour passer des coups de fil sans gêner le voisin…
Une fois les choix validés, il faudra attendre juillet 2017 pour que l’ensemble des équipes de Neuilly rallient le site où un "intégration et cohésion manager", poste créé pour l’occasion, veillera sur le bien-être et la motivation des troupes.
Notre avis:
ça fait du bien de voir, qu'avec un minimum de volonté et d'intelligence, il serait possible d'associer les salariés et leurs représentants dans des réflexions visant à un meilleur bien être au travail, tout en recherchant une meilleurs productivité.
Tout le contraire de ce que l'on a connu à BPCE Sa , dans le cadre de la création de la Direction Digitale ( c'est un comble ! )
A BPCE Sa, ça été décision unilatérale de lancer les travaux (avant même la création de la Direction et la consultation des instances)
Donc des travaux inadéquats, des surfaces trop petites, tout à revoir après les consultations légales des instances et celles des salariés.
Une fois encore, une DRH, hors de son rôle de recherche d'une vision long terme et ne faisant que du jour le jour !
Encore une fois BPCESa a confondu " mode agile et mode agité"
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