LE MONDE |
Dijon plutôt que la France : c’est le choix que le ministre du travail François Rebsamen a fait en redevenant, lundi 10 août, maire de Dijon et président de la communauté urbaine avec des scores sans appel : 46 voix sur 57 à la mairie et 51 voix sur 79 au Grand Dijon. Le maire de la capitale bourguignonne depuis 2001 a préféré le « plus beau des mandats » – « un choix du cœur », dit-il – renforcé par les circonstances particulières de son retour, à savoir le décès, le 27 juillet, d’Alain Millot, son premier adjoint et homme de confiance depuis 2001, à qui il avait confié les clés de la ville à son entrée au gouvernement en avril 2014.
En bon défenseur du cumul et si cela n’avait tenu qu’à lui, François Rebsamen aurait conservé son poste de ministre tout en retrouvant son mandat de maire. Une position qu’il a tenue jusqu’à ces derniers jours, reculant au plus tard possible son départ du ministère du travail. Au risque de mettre mal à l’aise François Hollande, dont il est proche, en le contraignant à un remaniement dans un contexte économique difficile, lui qui a fait de la baisse du chômage la condition d’une candidature à son éventuelle réélection. Au risque aussi de laisser l’image du vilain petit canard, déloyal envers un gouvernement qui a fait du non-cumul une règle non discutable.
Finalement, le ministre du travail remettra sa démission du gouvernement le 19 août prochain, à l’issue du conseil des ministres de la rentrée. Il l’a annoncé lundi dans un entretien au Parisien....
notre avis:
Un petit tour de dialogue social, et puis s'en va ,,,,,,,
le ministre du chômage, s'en va pour Dijon, l’inversion de la courbe, ne devait pas le passionner, tant pis,,,
Au suivant !!!
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