7 février 2014

Mis en examen, Pérol entend rester à la tête de Banque populaire-Caisse d'épargne

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par




Le parquet de Paris a ouvert, mercredi 1er avril, une enquête préliminaire visant les conditions de la nomination de François Pérol à la tête du groupe Caisse d'épargne-Banque populaire.
Le parquet de Paris a ouvert, mercredi 1er avril, une enquête préliminaire visant les conditions de la nomination de François Pérol à la tête du groupe Caisse d'épargne-Banque populaire. | Reuters/Charles Platiau

La mise en examen pour prise illégale d'intérêts du président du directoire de la Banque populaire-Caisse d'épargne (BPCE), François Pérol, jeudi 6 février, n'aura pas d'incidence sur la gouvernance du groupe. Selon nos sources, M. Pérol devait annoncer, vendredi 7 février, qu'il conserve ses fonctions à la tête de la banque.
Vendredi, le conseil de surveillance de BPCE a renouvelé sa confiance à François Pérol. « Le conseil de surveillance de BPCE a pris acte de cette information et a tenu à témoigner à nouveau, à l'unanimité, sa confiance à François Pérol, dont le mandat de président du directoire de BPCE a été renouvelé en novembre 2012 », lit-on dans le communiqué.
M. Pérol avait pris soin de faire renouveler par anticipation son mandat à la tête du groupe, afin, avait-il alors affirmé, d'avoir pleine légitimité pour conduire le nouveau plan stratégique du groupe. Son mandat court désormais jusqu'au printemps 2017.
PAS DE CONTRÔLE JUDICIAIRE

Jeudi, M. Pérol, secrétaire général adjoint de l'Elysée de 2007 à 2009, chargé des questions économiques, a été mis en examen pour prise illégale d'intérêt par le juge Roger Le Loire, ainsi que l'a révélé l'agence Reuters en début de soirée. M. Pérol, qui n'a pas été placé sous contrôle judiciaire, avait été nommé en 2009, sous Nicolas Sarkozy, à la tête de BPCE. La prise illégale d'intérêts est passible de cinq ans d'emprisonnement et de 500 000 euros d'amende.

La décision de M. Pérol de se maintenir à son poste rappelle celle qu'avait également prise, en juin 2013, Stéphane Richard, le président-directeur général d'Orange qui avait lui été mis en examen dans l'affaireTapie

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