La chancelière allemande Angela Merkel au Bundestag à Berlin
le 29 janvier 2014 ( AFP / John MacDougall)
Reconnaissant "une face sombre" des réformes, nécessaires selon elle, menées par les précédents gouvernements pour flexibiliser le marché du travail, Mme Merkel a déclaré que la grande coalition allait "continuer à apporter des mesures de correction", vantant notamment l'introduction d'un salaire minimum de 8,50 euros dans le pays à partir de début 2015.
"Aucune personne ayant un coeur ne peut rejeter l'idée d'un salaire minimum. Chaque personne ayant un coeur doit s'assurer que l'aspiration légitime à une rémunération décente ne conduise pas vers le chômage des gens qui ont un travail", a-t-elle déclaré, très applaudie.
"La flexibilisation inévitable du droit du travail a conduit à de nouvelles possibilités d'abus", a-t-elle également déclaré. Elle a affirmé que le gouvernement précédent, qu'elle a dirigé avec ses alliés libéraux, avait "corrigé certaines d'entre elles", mais que son gouvernement de grande coalition (conservateurs et sociaux-démocrates) allait devoir "apporter de nouvelles corrections".
Outre le salaire minimum, elle a cité la limitation de la durée du travail intérimaire à 18 mois au maximum et l'obligation prochaine de payer les intérimaires au même niveau que les salariés disposant d'un contrat à long terme.
L'Allemagne a été régulièrement critiquée sur la scène internationale pour s'être trop serrée la ceinture ces dernières années. Les mesures sociales sont au coeur du contrat de coalition signé en décembre entre les conservateurs de Mme Merkel et les sociaux démocrates du vice-chancelier, Sigmar Gabriel.
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