BFM TV 12/02/2019 à 06h19
Depuis leur création il
y a dix ans, le nombre de ruptures conventionnelles individuelles ne cesse
d'augmenter. En 2018, plus de 430.000 ruptures ont été enregistrées.
Les ruptures
conventionnelles individuelles ont toujours plus de succès. En 2018, plus de
430.000 ruptures ont été enregistrées, une hausse de 3,9% par rapport à l'année
précédente, selon des statistiques publiées lundi par le ministère du Travail.
Cette possibilité de rompre son contrat de travail, parfois considérée comme
une démission déguisée, a été mise en place en 2008 et doit recueillir l'accord
de l'employeur et du salarié. Le salarié a droit à une indemnité de rupture et
peut toucher, le cas échéant, les allocations chômage.
En 2018, 437.700 ruptures conventionnelles ont été homologuées, soit une hausse de 3,9% qui fait suite à une hausse de 8% en 2017. La hausse atteint 10% dans le secteur de l'information et de la communication et 7,2% dans le secteur des activités financières et d'assurance, selon la Dares, le service statistique du ministère du Travail.
Les salariés qui signent des ruptures conventionnelles sont plus jeunes et plus souvent employés que l'ensemble des salariés du secteur privé.
En 2018, 437.700 ruptures conventionnelles ont été homologuées, soit une hausse de 3,9% qui fait suite à une hausse de 8% en 2017. La hausse atteint 10% dans le secteur de l'information et de la communication et 7,2% dans le secteur des activités financières et d'assurance, selon la Dares, le service statistique du ministère du Travail.
Les salariés qui signent des ruptures conventionnelles sont plus jeunes et plus souvent employés que l'ensemble des salariés du secteur privé.
Les cadres obtiennent
de meilleures indemnités
Ainsi, 26% des
signataires d'une rupture conventionnelle ont moins de trente ans alors qu'ils
sont 16% des salariés en CDI. Et ce sont en majorité (53%) des employés qui
signent une rupture alors qu'ils représentent 34% des salariés en CDI.
Les cadres et les
ouvriers sont 18% parmi les signataires de telles ruptures et sont
respectivement 24 et 30% de la population salariée en CDI. Les cadres
obtiennent de meilleures indemnités de rupture que les ouvriers: 0,31 mois de
salaire par année d'ancienneté, contre 0,25 pour les ouvriers et les employés
(ce qui correspond à l'indemnité légale). L'indemnité médiane s'élève à 5.900
euros environ pour les cadres et à un peu moins de 1.000 euros pour les
employés.
Par région, l'Île-de-France concentre un quart de l'ensemble des ruptures conventionnelles (+3,8% en 2018). La Bourgogne-Franche-Comté a enregistré une hausse de 7,4%, la Corse 6,4%, et la Normandie une baisse de 2,5% en 2018.
Par région, l'Île-de-France concentre un quart de l'ensemble des ruptures conventionnelles (+3,8% en 2018). La Bourgogne-Franche-Comté a enregistré une hausse de 7,4%, la Corse 6,4%, et la Normandie une baisse de 2,5% en 2018.
Coralie Cathelinais avec AFP
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