Grace à la signature par la CFTC ( accompagnée de l'unsa et de la CFDT) d'un accord d'expérimentation du télétravail en juillet 2017, il
a été possible de tester pendant un an, cette nouvelle façon de travailler.
Nous avons eu une réunion de négociation avec la DRH mercredi 7/11.
Compte tenu de la reprise ( en cours ) des filiales Natixis.,la CFTC a déclaré que pour étendre le télétravail à l'ensemble des entités BPCE Sa, le plus simple était l'application de l'accord Natixis signé par toutes les OS Natixis en Juin 2018, déjà en place pour 3000 télétravailleurs dans cette entreprise.
Conformément à ce qui existe dans l'accord Natixis, La CFTC revendique donc que par rapport à l'expérimentation, les évolutions pour l'accord définitif soient:
- suppression de la limitation à 10% de l'effectif
- possibilité d'être en télétravail, aussi les lundi et vendredi
- passage de 1 à 2 jours télétravaillés par semaine
- rendre éligible à tous y compris les temps partiels
- possibilité de travailler de sa résidence principale ou secondaire
- que la mise en oeuvre soit sous responsabilité des managers, mais avec contrôle de cohérence de la DRH, pour éviter les arbitraires.
- Que le salarié n'ai plus à demander systématiquement et à sa charge une étude de conformité électrique de son domicile ( simple déclaration sur l'honneur)
- La possibilité de déplacer les jours de télétravail, en cas de grève , par exemple.
- Paiement de 20 Euros par mois par l’employeur pour participation aux frais d’électricité, chauffage, abonnement box)
Certains points semblent pouvoir avancer facilement, pour d'autres ça à l'air plus compliqués.
Exemple de ce qui ressemble à un étrange refus:
- versement des 20 euros.
- La DRH déclare que les Caisses d'épargne et le Banques populaires sur nos accords et que 20 Euros c'est trop !!
- Les enjeux sont, sur une base de 1000 télétravailleurs = 20 000 Euros/ mois
Et si les CE et les BP regardaient plutôt du côté des prestataires où la CFTC se bat depuis toujours à une réduction de leur nombre (750 prestataires à 1000 Euros/jour pour 1500 salariés), soit un coût mensuel de 16 500 000 Euros
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La Négociation ne fait que commencer, la CFTC mettra toute sa pugnacité pour arriver à bon accord ou ne signera pas
On vous tient au courant.
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