SHARON
WAJSBROT Le 26/11 à
06:03Mis à jour à 08:33
Le groupe veut réduire
d'environ 25 % ses charges liées aux mesures qui récompensent l'ancienneté
de ses salariés.
La banque de la Défense veut réduire les avantages sociaux liés à l'ancienneté.
BNP Paribas avait annoncé des mesures similaires, fin 2017.
20 années de bons et loyaux services pour la médaille
du travail d'argent, 30 ans pour celle de vermeil, 35 pour la médaille d'or et
40 ans pour celle « grand or » ! Ces récompenses de l'ancienneté
accordées par l'Etat aux salariés qui en font la demande risquent de perdre
sérieusement en attractivité à la Société Générale .
Ces dernières semaines, le groupe a annoncé en interne
son intention de raboter les avantages financiers qui y sont historiquement
associés. « Beaucoup d'entreprises assortissent cette médaille d'un pot
et surtout d'une prime. A la Société Générale entre un mois et un demi-mois de
salaire est traditionnellement accordé lors de son obtention. Si les salariés
ne vont pas forcément chercher leur médaille, ils comptent sur leur
prime ! », fait valoir un responsable CFDT.
Baisse des indemnités
de fin de carrière
Au sein de la banque la mesure fait bondir les
responsables syndicaux, d'autant qu'elle doit être associée à une baisse
substantielle des indemnités de fin de carrière. « La convention
collective bancaire assure le versement de trois mois de salaire lors du départ
à la retraite mais à la Société Générale, un accord permet de bénéficier d'une
prime qui peut atteindre jusqu'à 6 mois de salaire. Or le groupe veut mettre
fin à cette majoration par rapport à la convention collective »,
explique un autre représentant des salariés.
L'objectif ? Réduire d'environ 25 % les
charges budgétaires liées à ces deux récompenses de l'ancienneté, indiquent
encore ces sources. « La discussion est encore en cours »,
précise la banque.
Quid des compensations
D'autres banques ont déjà franchi le pas . Fin
2017, BNP Paribas a décidé de dénoncer l'accord d'entreprise qui régit ses
« primes de médaille et gratification pour ancienneté de service ».
Dans les banques, on fait valoir que ces récompenses engagent des moyens
importants mais ont une faible valeur perçue par les salariés, surtout par les
plus jeunes. Provisionnées chaque année, ces primes pèsent par ailleurs sur la
rentabilité des groupes.
A la Société Générale, les syndicats veulent toutefois
négocier des compensations. En la matière, ils font valoir que rien n'est sur
la table. En pleine négociation annuelle sur les salaires, ils se sont vu
refuser toute augmentation collective pour 2019.
Chez BNP Paribas qui avait
octroyé une augmentation collective en 2018, aucune mesure de ce type n'a
par ailleurs été accordée, le groupe ayant opté pour une prime de
500 euros sous forme de supplément d'intéressement.
Notre avis:
- A BPCE Sa, Nao même pas commencées !!
- Sont ouverts en négociations :
- Dons de jours de RTT
- GPEC
- Télétravail
- Handicap ........
- on ouvre demain, "égalité professionnelle"
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