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BPCE attaque en justice un syndicat minoritaire
Posted by Blog SNB BPCE vendredi 24 avril 2015 0 comments
Nous apprenons que BPCE poursuit en justice un syndicat minoritaire pour avoir rendu public un compte-rendu de visite des locaux de l'entreprise par l'Inspection du Travail.
Certes, ce compte-rendu faisait état de l'analyse de l'Inspection du Travail et pointait des problématiques sur lesquels BPCE pouvait et devait faire des efforts. Cependant nous trouvons la démarche de BPCE exagérée, inadaptée et non constructive.
Les conditions de travail peuvent poser un problème à BPCE pour diverses raisons mais le contenu de la lettre de l'Inspection du Travail justifie-t-il une action en justice ? Clairement, non. Il n'y a pas diffamation, il n'y a pas d'attaque personnelles. Tout au plus la DRH ne pourra pas prétendre au titre d'employeur de référence, mais quelqu'un l'ignorait-il ?
Cette action en justice lancée par BPCE nous donne le sentiment d'une chasse aux sorcières visant les syndicats qui ne 'rentrent pas dans le rang', ou ont été actifs sur des dossiers tels que celui des conditions de travail sur AQR.
Une fois de plus, et comme elle l'a fait sur AQR, la Direction de BPCE se trompe de cible. Elle s'en prend aux lanceurs d'alertes, donnant de ce fait une plus grande visibilité au sujet qu'elle veut taire.
Et nous rappelons à la Direction que si elle veut limiter la diffusion d'information sur la place publique, le moyen le plus efficace est d'accorder aux syndicats de BPCE un espace de diffusion sur le portail intranet pour l'information des salariés, ce que la Direction a toujours refusé.
Certes, ce compte-rendu faisait état de l'analyse de l'Inspection du Travail et pointait des problématiques sur lesquels BPCE pouvait et devait faire des efforts. Cependant nous trouvons la démarche de BPCE exagérée, inadaptée et non constructive.
Les conditions de travail peuvent poser un problème à BPCE pour diverses raisons mais le contenu de la lettre de l'Inspection du Travail justifie-t-il une action en justice ? Clairement, non. Il n'y a pas diffamation, il n'y a pas d'attaque personnelles. Tout au plus la DRH ne pourra pas prétendre au titre d'employeur de référence, mais quelqu'un l'ignorait-il ?
Alors pourquoi la Direction attaque-t-elle l'expression syndicale, partie intégrante de liberté d'expression ? Les minutes de silences organisées par F. Pérol suite aux attentats de Charlie Hebdo n'étaient-ils qu'un exercice de forme pour notre Direction ?
Une fois de plus, et comme elle l'a fait sur AQR, la Direction de BPCE se trompe de cible. Elle s'en prend aux lanceurs d'alertes, donnant de ce fait une plus grande visibilité au sujet qu'elle veut taire.
Nous ne souscrivons pas à cette démarche entamée par la Direction et affirmons notre soutien au syndicat attaqué et aux lanceurs d'alertes en général.
Et nous rappelons à la Direction que si elle veut limiter la diffusion d'information sur la place publique, le moyen le plus efficace est d'accorder aux syndicats de BPCE un espace de diffusion sur le portail intranet pour l'information des salariés, ce que la Direction a toujours refusé.
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