Suite de l'article Voeux BPCE Sa 2015.
Ayant une confiance modérée dans la teneur des grands discours de la Direction, nous avons fait des recherches:
- Pour compléter l'information, délivrée par François Pérol aux salariés de BPCE SA lors de ses vœux au personnel le 8 janvier (soit quelque vingt jours après la mort de deux collègues africains du Groupe BPCE SA)
- Pour s'assurer du contexte du drame, nous avons fait des recherche sur un internet et trouvé, l'article publié dans les colonnes du Journal du Cameroun en date du 22 décembre dernier. Article joint ci-dessous
Sans l’impact émotionnel de la tuerie à la rédaction de Charlie-Hebdo,
les salariés BPCE SA n’auraient - semble-t-il - jamais été informés par leur
entreprise de cet événement.
Lequel pourtant les concerne, comme on l’a déjà écrit
ici, à au moins trois titres :
- 1. le sentiment d’appartenance à un même
Groupe, hors-Hexagone compris bien entendu, que nos dirigeants disent vouloir
cultiver au point d’estomper toute «frontière» (sic) entre le Groupe et
son organe central
-
2. le fait que nos intérêts, prises de
participation et co-pilotages opérationnels en Afrique évidemment font partie
des dossiers au traitement amont et aval desquels «notre» direction en charge
de la Stratégie à BPCE SA est (ou, dans les cas où on estimerait pouvoir se
passer de ses services : devrait être) partie prenante
-
3. L’information globale sur (et
l’encouragement à) la mobilité des salariés à l’international.
Par ailleurs, le jour-même où le président du directoire
de BPCE SA était amené à lever enfin, devant l’ensemble des salariés de
l’organe central et à la suite d’un drame en France, le voile sur ce drame au
Cameroun, un news-magazine français via son site internet titrait sur le
nombre total de victimes de Boko Haram au Nigéria pour l’année 2014.
Reprenant ce qui était publié ici et là depuis plusieurs
jours.
Deux mille morts, donc, l’an passé : et les salariés
de l’organe central du Groupe étaient censés rester sans savoir que… deux
de leurs collègues BICEC avaient ainsi péri quelques jours avant Noël ?
- Rappelons que la CFTC avait demandé à la DRH en septembre dernier, suite à la mort d'un otage français en Algérie, que les conditions de sécurité pour les salariés du Groupe soient adaptées dans les zones à risques.
- Nous n’avons jamais eu de réponses !
Chacun peut faire la recherche sur internet,
avec les mots clés « bicec boko-haram »
, tous les articles présentent une situation très différente de celle présentée
par F Pérol.
Nous lisons que les salariés de la BICEC étaient
en charge de transport de fonds et accompagnés par une escorte !
Enfumage d'une effroyable banalité ?
- La sécurité des salariés de la BICEC était-elle suffisamment assurée !!
- Pourquoi F Pérol nous a dit autre chose ?
- Pourquoi F Pérol a t-il parlé de salariés allant à une fête de fin d'année et tués pour le vol de leur voiture ?
Deux employés de la
Bicec et un soldat camerounais tués par Boko-Haram
Par Xinhua -
22/12/2014
En poste
à Kousseri, ces travailleurs de la BICEC se rendaient à Maroua vendredi, en
compagnie d'une escorte constituée de soldats du BIR
Des membres présumés
de la secte islamiste nigériane Boko Haram ont mené une attaque vendredi, 19
décembre, dans le nord du Cameroun, tuant deux employés d'une agence de la
Banque internationale du Cameroun pour l'épargne et le crédit (BICEC), filiale
du groupe Banque populaire de France, et un soldat camerounais, a appris Xinhua
samedi matin de sources sécuritaires.
"Les agents de la BICEC ont été froidement tués avec un élément du BIR (Bataillon d'intervention rapide, unité d'élite de l'armée camerounaise, NDLR)", a rapporté une de ces sources jointes par Xinhua, tandis qu'une autre précisait que les victimes ont été " égorgées", méthode de massacre généralement utilisée par Boko Haram.
En poste à Kousseri, ville frontalière de la capitale tchadienne N'Djamena, ces travailleurs de la BICEC se rendaient à Maroua, principale ville de la région de l'Extrême-Nord, en compagnie d'une escorte constituée de soldats du BIR, en vue d'un versement d'argent en compagnie d'un autre employé de la banque, qui a quant à lui échappé à la mort mais a été blessé, précise-t- on.
"Les agents de la BICEC ont été froidement tués avec un élément du BIR (Bataillon d'intervention rapide, unité d'élite de l'armée camerounaise, NDLR)", a rapporté une de ces sources jointes par Xinhua, tandis qu'une autre précisait que les victimes ont été " égorgées", méthode de massacre généralement utilisée par Boko Haram.
En poste à Kousseri, ville frontalière de la capitale tchadienne N'Djamena, ces travailleurs de la BICEC se rendaient à Maroua, principale ville de la région de l'Extrême-Nord, en compagnie d'une escorte constituée de soldats du BIR, en vue d'un versement d'argent en compagnie d'un autre employé de la banque, qui a quant à lui échappé à la mort mais a été blessé, précise-t- on.
A part le véhicule pick-up à bord duquel ils se
trouvaient et qui a été emporté, rien ne filtre au sujet du montant des fonds
convoyés et dont se sont emparés les combattants présumés de la secte islamiste
nigériane. Aucune précision n'est non plus donnée concernant le nombre de
soldats mis à disposition pour l'escorte.
Ce drame illustre le degré d'insécurité que connaît la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, notamment à cause des attaques récurrentes de Boko Haram, déjà à l'origine il y a quelques mois de l'assassinat d'un chef d'agence d'Express Union, établissement de transfert d'argent, à Fotokol, à la frontière avec le Nigeria.
Ce drame illustre le degré d'insécurité que connaît la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, notamment à cause des attaques récurrentes de Boko Haram, déjà à l'origine il y a quelques mois de l'assassinat d'un chef d'agence d'Express Union, établissement de transfert d'argent, à Fotokol, à la frontière avec le Nigeria.
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