Le deuxième volet du plan social de la banque entraînera la suppression de 136 postes.
A l’automne dernier, Natixis avait présenté en comité d’entreprise son plan de restructuration, dont le premier volet concernait la suppression de 537 postes . Ce plan entre désormais dans sa deuxième phase et se traduira par la suppression de 136 nouveaux postes, selon la note d’information remise aux syndicats.
La petite activité de banque de détail de Natixis sera la plus touchée, puisque le groupe va fermer d’ici mars 2015 son Agence Centrale dédiée aux particuliers, lesquels sont composés à 70 % de salariés et retraités de Natixis disposant de conditions préférentielles. Cette structure rassemble aujourd’hui quelque 16.000 clients, 6 agences à Paris et 68 collaborateurs, dont certains pourraient bénéficier d’une mobilité au sein des réseaux du groupe BPCE en Ile-de-France. Cette activité « structurellement déficitaire », selon Natixis, ne disposait pas de « la taille critique inhérente au métier ». Les clients de l'agence centrale devraient pouvoir choisir de transférer leurs comptes vers Banque Populaire Rives de Paris, la BRED ou la Caisse d’Epargne Ile-de-France.
Fermeture de la « bad bank »
Natixis avait par ailleurs annoncé la fermeture de sa « bad bank » (dénommée GAPC), à la mi-2014. Les activités résiduelles seront alors rattachées au 1er juillet à la banque de grande clientèle du groupe, avec seulement 4 collaborateurs pour gérer ces actifs en extinction. La fin de la GAPC se traduira par la suppression de 14 postes. Natixis va par ailleurs réduire les équipes des activités de traitement et de contrôle des opérations de la banque de grande clientèle (back et middle office), ce qui entraînera la suppression de 49 postes.
Comme le plan global, de 673 suppressions de postes, s’inscrit dans le cadre d’un « accord emploi », il engage la direction de Natixis à ne procéder à aucun départ contraint
- qui va toucher de l'argent de l'état (CICE), donc celui des contribuables ( le nôtre).
- qui a fait de très bons résultats.
- qui a distribué un dividende exceptionnel à ses actionnaires.
- qui a augmenté de 31%, le bonus de son patron (total fixe+ variable, de 1 766 120 Euros),
on supprime des emplois !
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