...........s’ils
recevaient une proposition plus avantageuse
Le cabinet de recrutement Hays en partenariat avec le site emploi HelloWork
(ex-Régionsjob) a publié le 15 janvier 2020, les résultats de son étude
annuelle de rémunération en France. Elle montre un marché dynamique, avec près
de 8 salariés sur 10 prêts à quitter leur poste sur le champ pour de meilleures
conditions de travail.
21/01/2020 Fil
AFP Liaisons Sociales
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Liaisons sociales
« La tendance s’inverse
par rapport à 2018. Si les candidats sont beaucoup moins nombreux à avoir
changé d’emploi au cours de l’année 2019 (20 % contre 33 % l’an dernier), ils
sont encore plus motivés à le faire dans les 12 prochains mois (87 % contre 79
%) », indique l'étude Hays/HelloWok en préambule. Sur les 20 % de salariés qui
ont évolué, il s'agissait pour 89 % d'un changement d'entreprise. Entre la
motivation et la réalisation, il y a parfois un écart important et si cette
année près de 9 salariés sur 10 sont volontaires pour tenter l'aventure
ailleurs, ils sont majoritairement attirés par une PME/PMI (48 %), loin devant
une ETI (26 %) ou un grand groupe (20 %) - la TPE n'emporte que 6 % des
suffrages.
Du côté des entreprises, la dynamique du changement semble partagée : 96 % des répondantes ont recruté de nouveaux salariés, à 75 % pour remplacer des personnes licenciées ou démissionnaires, à 63 % pour accroître leur activité et à 52 % pour créer un poste. Cette tendance devrait se poursuivre, puisque 83 % des entreprises envisagent de nouveaux recrutements en 2020.
81% des entreprises estiment que leurs salariés sont bien payés...
L'étude montre également que les salariés initient, en majorité, des discussions quant à une augmentation de salaire (dans 64 % des cas), généralement avec le N+1 (à 52 %). De plus, 56 % des personnes interrogées estiment que leur rémunération doit être améliorée chaque année, à 71 % en raison de la qualité de leur travail (contre 46 % en raison de l'augmentation du coût de la vie et 42 % d'une charge de travail plus importante).
Du côté des entreprises, 50 % d'entre elles disent accorder des augmentations générales chaque année (ou presque). Elles considèrent par ailleurs bien payer leurs collaborateurs à une très large majorité (81 %) ; 70 % d’entre elles utilisent des grilles de salaire pour encadrer les pratiques de rémunération et assurer une cohérence. Pour les employeurs, certains critères sont importants au moment de négocier : la qualité du travail réalisé (64 %), les promotions obtenues (58 %), les nouveaux périmètres de poste (42 %) ou encore les rattrapages par rapport aux collaborateurs ayant des postes équivalents (36 %).
... et près de 8 salariés sur 10 prêts à partir pour mieux
La fidélité à une entreprises passe aussi par le salaire et par les conditions de travail, en général. « Savoir fidéliser ses salariés est une problématique de premier ordre pour les employeurs. D’autant que ce n’est pas un match gagné d’avance. En effet, seulement 65 % des personnes interrogées se sentent attachées à leur entreprise. Pire, 76 % quitteraient leur poste du jour au lendemain si elles recevaient une proposition plus avantageuse. La recette pour qu’elles s’épanouissent et restent : un poste qui a de l’intérêt (51 %), des collègues bienveillants et une bonne ambiance au bureau (50 %), de bonnes conditions de travail (46 %) » et un meilleur salaire (42 %), analysent les auteurs de l'étude.
Les entreprises semblent conscientes du phénomène de turn-over ; pour l'endiguer, 75 % d'entre elles disent avoir mené des actions pour améliorer l'ambiance de travail. Dans le top 3 : des événements de team building (68 %), un aménagement des locaux (64 %) et des conférences / échanges professionnels 30 %, ex-aequo avec des afterworks 30 %.
Ce changement de stratégie pourrait porter ses fruits : 57 % des personnes interrogées disent être prêtes à retourner dans une entreprise où elles ont déjà travaillé et 52 % des entreprises réembauchent des anciens salariés.
Du côté des entreprises, la dynamique du changement semble partagée : 96 % des répondantes ont recruté de nouveaux salariés, à 75 % pour remplacer des personnes licenciées ou démissionnaires, à 63 % pour accroître leur activité et à 52 % pour créer un poste. Cette tendance devrait se poursuivre, puisque 83 % des entreprises envisagent de nouveaux recrutements en 2020.
81% des entreprises estiment que leurs salariés sont bien payés...
L'étude montre également que les salariés initient, en majorité, des discussions quant à une augmentation de salaire (dans 64 % des cas), généralement avec le N+1 (à 52 %). De plus, 56 % des personnes interrogées estiment que leur rémunération doit être améliorée chaque année, à 71 % en raison de la qualité de leur travail (contre 46 % en raison de l'augmentation du coût de la vie et 42 % d'une charge de travail plus importante).
Du côté des entreprises, 50 % d'entre elles disent accorder des augmentations générales chaque année (ou presque). Elles considèrent par ailleurs bien payer leurs collaborateurs à une très large majorité (81 %) ; 70 % d’entre elles utilisent des grilles de salaire pour encadrer les pratiques de rémunération et assurer une cohérence. Pour les employeurs, certains critères sont importants au moment de négocier : la qualité du travail réalisé (64 %), les promotions obtenues (58 %), les nouveaux périmètres de poste (42 %) ou encore les rattrapages par rapport aux collaborateurs ayant des postes équivalents (36 %).
... et près de 8 salariés sur 10 prêts à partir pour mieux
La fidélité à une entreprises passe aussi par le salaire et par les conditions de travail, en général. « Savoir fidéliser ses salariés est une problématique de premier ordre pour les employeurs. D’autant que ce n’est pas un match gagné d’avance. En effet, seulement 65 % des personnes interrogées se sentent attachées à leur entreprise. Pire, 76 % quitteraient leur poste du jour au lendemain si elles recevaient une proposition plus avantageuse. La recette pour qu’elles s’épanouissent et restent : un poste qui a de l’intérêt (51 %), des collègues bienveillants et une bonne ambiance au bureau (50 %), de bonnes conditions de travail (46 %) » et un meilleur salaire (42 %), analysent les auteurs de l'étude.
Les entreprises semblent conscientes du phénomène de turn-over ; pour l'endiguer, 75 % d'entre elles disent avoir mené des actions pour améliorer l'ambiance de travail. Dans le top 3 : des événements de team building (68 %), un aménagement des locaux (64 %) et des conférences / échanges professionnels 30 %, ex-aequo avec des afterworks 30 %.
Ce changement de stratégie pourrait porter ses fruits : 57 % des personnes interrogées disent être prêtes à retourner dans une entreprise où elles ont déjà travaillé et 52 % des entreprises réembauchent des anciens salariés.
Notre avis:
On n’arrête pas de le dire sans succès à la DRH, mais pour l'instant on est toujours au ras des pâquerettes.
- Pourtant on a des clients !!
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