Le cabinet d’audit et de conseil Deloitte a publié la 6ème édition de son baromètre sur l’humeur des jeunes diplômés. Tous les clignotants semblent au vert pour l'emploi, le bouche à oreille et les stages étant efficaces. Stimulant aussi pour les DRH !
par Marie-Madeleine Sève 27/02/2017 Entreprise & Carrières
© Africa Studio
Après les chiffres de l’Apec, qui soulignent le niveau historique des intentions d’embauche des entreprises pour 2017, c’est le baromètre Deloitte, réalisé en partenariat avec OpinionWay, qui révèle, le 27 février, des chiffres tout aussi encourageants sur la nette embellie sur le marché de l’emploi. Le cabinet d’audit et de conseil a en effet interrogé, entre les 5 et 26 janvier, un échantillon de 1002 jeunes ayant au minimum le bac, dont 45% a moins de 25 ans.
Réseau physique. Première bonne nouvelle, 77% ont un job. Alors qu’ils n’étaient que la moitié des sondés en 2014 a être en poste en entreprise. Et, surprise, pour 41% d’entre eux, c’est le réseau physique dans la vraie vie qui a marché : bouche à oreille et relations personnelles, contacts ou prolongations en fin de stage ou de contrat d’alternance, loin devant les annonces sur site. Un bond de 16 points pour cet item au regard de la précédente enquête de 2016 (25%).
Réseau physique. Première bonne nouvelle, 77% ont un job. Alors qu’ils n’étaient que la moitié des sondés en 2014 a être en poste en entreprise. Et, surprise, pour 41% d’entre eux, c’est le réseau physique dans la vraie vie qui a marché : bouche à oreille et relations personnelles, contacts ou prolongations en fin de stage ou de contrat d’alternance, loin devant les annonces sur site. Un bond de 16 points pour cet item au regard de la précédente enquête de 2016 (25%).
« La finesse de l’intuition humaine et la confiance, l’emportent sur la technologie » commente Sami Rahal, Associé DRH de Deloitte France.
Deuxième bonne nouvelle, en matière d’attractivité la France reprend des couleurs. « Pour 64% des répondants, l’avenir professionnel se situe dans l’Hexagone. Seuls 16% envisagent de partir à l’étranger, et la majorité d’entre eux (55%) souhaitent s’expatrier dans le seul but de se forger une expérience de un à dix ans, dans un univers culturel différent (43%) et/ou pour maîtriser une langue étrangère (41%)», souligne le DRH. Et ce sont les pays européens qui ont la cote (67%), soit 11 points de mieux qu’en 2016.
Pas les Gafa. Autre sujet d’étonnement, les jeunes diplômés n’envisagent pas de travailler dans les Gafa (Google, Apple, Facebook Amazon), ni dans les start-up, pas plus qu’au sein des entreprises du Cac 40. Ils visent avant tout l’ETI (29%), la PME (23%) ou l’entreprise familiale (13%).
Deuxième bonne nouvelle, en matière d’attractivité la France reprend des couleurs. « Pour 64% des répondants, l’avenir professionnel se situe dans l’Hexagone. Seuls 16% envisagent de partir à l’étranger, et la majorité d’entre eux (55%) souhaitent s’expatrier dans le seul but de se forger une expérience de un à dix ans, dans un univers culturel différent (43%) et/ou pour maîtriser une langue étrangère (41%)», souligne le DRH. Et ce sont les pays européens qui ont la cote (67%), soit 11 points de mieux qu’en 2016.
Pas les Gafa. Autre sujet d’étonnement, les jeunes diplômés n’envisagent pas de travailler dans les Gafa (Google, Apple, Facebook Amazon), ni dans les start-up, pas plus qu’au sein des entreprises du Cac 40. Ils visent avant tout l’ETI (29%), la PME (23%) ou l’entreprise familiale (13%).
« Sans doute éliment-ils les Gafa de leur choix, estimant qu’ils n’ont aucune chance d’y rentrer, subodore Géraldine Segond, associée DRH adjointe chez Deloitte France. Surtout, dans des structures à taille humaine, ils peuvent espérer obtenir de la flexibilité horaire, une autonomie plus grande, une prise de responsabilité plus rapide. ». Des attentes bien marquées dans la nouvelle génération.
Cafeteria et crêche. Enfin, concernant les éléments de bien-être en entreprise, les jeunes ne sont pas si exigeants que ne l’imaginent les recruteurs. « Les services RH y passent beaucoup de temps, or ces éléments matériels ne constituent pas pour eux un sujet majeur » observe Sami Rahal. 69% plébiscitent la cafeteria, 68% le restaurant d’entreprise et 51% la crèche. La salle de sport (47%) et la conciergerie (27%) ne sont pas franchement des priorités.
Cafeteria et crêche. Enfin, concernant les éléments de bien-être en entreprise, les jeunes ne sont pas si exigeants que ne l’imaginent les recruteurs. « Les services RH y passent beaucoup de temps, or ces éléments matériels ne constituent pas pour eux un sujet majeur » observe Sami Rahal. 69% plébiscitent la cafeteria, 68% le restaurant d’entreprise et 51% la crèche. La salle de sport (47%) et la conciergerie (27%) ne sont pas franchement des priorités.
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