SHARON WAJSBROT Le
02/03 à 06:00
Les Echos
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Les banques commerciales favorisent les mo- des de rémunération
alternatifs. Seules les banques mutualistes maintiennent les augmentations
collectives.
Engagées dans de nouveaux plans de réduction des coûts, sur fond de taux d'intérêt au plancher , et dans une course à la digitalisation qui exige d'importants investissements, les banques françaises vont encore faire preuve de rigueur en matière de rémunération de leurs équipes. A l'issue des traditionnelles négociations salariales annuelles (NAO), qui décident des rémunérations applicables en 2017, la plupart des établissements ont opté pour la modération.
Des outils de rémunération alternatifs
Comme en 2016, les banques mutualistes - à l'exception du réseau
Caisse d'Epargne - ont certes privilégié des augmentations de salaire pérennes,
mais bien souvent plus limitées qu'en 2016. Dans le réseau Banque Populaire,
une augmentation plus réduite (+0,4 %) a ainsi été négociée pour 2017 et elle
concernera un panel de salariés plus faible aussi qu'en 2016, puisque cette
mesure se concentre sur les salaires inférieurs à 50.000 euros brut,
contre 60.000 euros il y a un an. Au Crédit Agricole, « faute
d'accord, la proposition de la direction a été ramenée de 0,6 % d'augmentation
pérenne à 0,5 %. C'est un niveau nettement inférieur aux anticipations
d'inflation de Crédit Agricole SA qui atteignent 1,2 % pour 2017 », fustige de son côté un responsable
syndical au sein de la Banque verte. Parmi les établissements mutualistes, le
Crédit Mutuel CM11-CIC fait figure d'exception avec 0,7 % d'augmentation
générale accordée à l'ensemble de ses salariés et un plancher de 250 euros
brut pour les plus bas salaires.
Les banques dites « commerciales » ne sont pas mieux-disantes. En
2017, comme en 2016, Société Générale, LCL et BNP Paribas se sont en effet
refusées à mettre en oeuvre des augmentations de salaire pérennes. Pour
compenser, Société Générale et BNP Paribas ont eu recours à des outils de rémunération
alternatifs. La banque de la rue d'Antin a accordé une prime de
1.000 euros - versée en supplément d'intéressement - ainsi qu'un
abondement exceptionnel au plan d'épargne salariale de 210 euros. De son
côté, la banque de la Défense, qui dispose d'une base historique d'actionnaires
salariés, s'est proposée de doper la participation de l'entreprise lors des
augmentations de capital réservées à ses salariés tous les trois ans. LCL,
quant à lui, s'est concentré sur des augmentations individuelles...............Notre avis:
Les patrons des banques, agitent en permanence, le spectre de la crise et en profitent pour rogner sur les salaires, mais regardons l'évolution des cours de Bourse sur un an à ce jour:
- Société Générale: + 32.91%
- BNP: + 30.67 %
- Crédit Agricole: +22.93 %
- Natixis: + 7.46%
Il faudrait combien, pour que les banques augmentent les salaires ?
- A BPCE Sa: les NAO commencées en fanfare en octobre 2016, n'ont toujours pas abouties.
- La dernière réunion a eu lieu le 13/2/17 ( compte rendu dans le blog)
- Le DRH était parti, à l'arrivée de l'inspecteur du Travail, nous ne l'avons toujours pas revu autour de la table.
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