Le « flex office » (bureau qui n’est plus attribué à un seul titulaire) est une méthode d’aménagement de l’espace de travail. Seules 23 % des entreprises l’ont adopté, le chiffre ne progressant que de 0,5 % en un an, selon une étude menée par Parella-Esquisse révélée le 3 décembre.
12/12/2019 Fil AFP Liaisons Sociales- Abonnez-vous au Fil AFP Liaisons sociales
Dans le contexte actuel où les nouveaux modes de travail bousculent les codes de l’entreprise et son aménagement, quelle est la place du « flex office » ? Pour la troisième édition de l’enquête réalisée par Parella-Esquisse auprès de 172 entreprises de plus de 500 salariés majoritairement franciliennes, deux réponses intéressantes sont données.
D’une part, les nouveaux modes de travail (nomadisme, télétravail, collaboratif) arrivent en tête, induisant les grandes entreprises à repenser leur organisation (les critères de recherche économique ou encore le besoin d’attractivité comme le renforcement de la marque employeur arrivent respectivement en deuxième et troisième positions). Mais d’autre part, et c’est un point majeur, 71 % des entreprises jugent que leur aménagement correspond globalement à leur stratégie et sont donc satisfaites de leurs bureaux actuels (contre 61 % lors de l’enquête 2018).
Le « flex office », synonyme d’agilité et d’optimisation de l’espace… ?
En dépit d’un chiffre important d’intentions de passer au « flex office » en 2017, (61 %), l’enquête de 2019 montre que ce mode d’aménagement reste stable avec 23 % (contre 22,5 % en 2018) des entreprises concernées. Pour les sociétés qui l’ont mis en place, 70 % l’ont déployé par département (63,5 % en 2018) et seules 43 % l’ont également appliqué au comité de direction. Les bénéfices soulignés par les entreprises l’ayant adopté sont en premier lieu une agilité renforcée (contre une meilleure utilisation des espaces en 2018), devant une synergie entre les équipes (l’agilité renforcée en deuxième place en 2018) et une communication plus fluide (même position cette année qu’en 2018).
… ne convainc pourtant pas : la fin du mythe ?
Les auteurs de l’étude ont voulu comprendre la distorsion entre l’intention élevée et la réalisation. Les entreprises indiquent en premier lieu qu’elles ne sont ni prêtes, ni adaptées à ce changement (cinquième raison en 2018), ensuite qu’il s’agit d’un sujet complexe (premier argument en 2018) et enfin, qu’il existe des résistances internes (en deuxième place l’an dernier). Décrit depuis quelques années comme le symbole de la flexibilité et du nouveau monde du travail, le « flex office n’est pas adapté à toutes les structures ou à toutes les populations de l’entreprise, estime Parella-Esquisse, conseil en immobilier d’entreprise et en aménagement et auteur de l’étude. Pour celles qui l’ont adopté, un accompagnement au changement, la redéfinition des règles de vie ainsi que des retours d’expérience restent essentiels ». La question subsidiaire (non posée) est : combien d’entreprises ont-elles renoncé au « flex office » pour retourner à une forme d’aménagement plus traditionnelle des espaces de travail ?
Le « flex office », synonyme d’agilité et d’optimisation de l’espace… ?
En dépit d’un chiffre important d’intentions de passer au « flex office » en 2017, (61 %), l’enquête de 2019 montre que ce mode d’aménagement reste stable avec 23 % (contre 22,5 % en 2018) des entreprises concernées. Pour les sociétés qui l’ont mis en place, 70 % l’ont déployé par département (63,5 % en 2018) et seules 43 % l’ont également appliqué au comité de direction. Les bénéfices soulignés par les entreprises l’ayant adopté sont en premier lieu une agilité renforcée (contre une meilleure utilisation des espaces en 2018), devant une synergie entre les équipes (l’agilité renforcée en deuxième place en 2018) et une communication plus fluide (même position cette année qu’en 2018).
… ne convainc pourtant pas : la fin du mythe ?
Les auteurs de l’étude ont voulu comprendre la distorsion entre l’intention élevée et la réalisation. Les entreprises indiquent en premier lieu qu’elles ne sont ni prêtes, ni adaptées à ce changement (cinquième raison en 2018), ensuite qu’il s’agit d’un sujet complexe (premier argument en 2018) et enfin, qu’il existe des résistances internes (en deuxième place l’an dernier). Décrit depuis quelques années comme le symbole de la flexibilité et du nouveau monde du travail, le « flex office n’est pas adapté à toutes les structures ou à toutes les populations de l’entreprise, estime Parella-Esquisse, conseil en immobilier d’entreprise et en aménagement et auteur de l’étude. Pour celles qui l’ont adopté, un accompagnement au changement, la redéfinition des règles de vie ainsi que des retours d’expérience restent essentiels ». La question subsidiaire (non posée) est : combien d’entreprises ont-elles renoncé au « flex office » pour retourner à une forme d’aménagement plus traditionnelle des espaces de travail ?
C. Padych
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