MÉCÉNAT DE COMPÉTENCES
Par Florent Vairet | 17/01/2019 à 09:00, mis à jour le 18/01/2019
Le mécénat de compétences a le vent en poupe. Cette semaine, “Les Echos
Executives” révèlent que 17 grands patrons s’engagent pour donner aux salariés
les moyens de réaliser des actions d’intérêt général.
A l’initiative de Guillaume Pepy, président du directoire de la SNCF, 17
patrons ont signé un manifeste dans
lequel ils s’engagent à faciliter le mécénat de compétences. Le mécénat quoi ?
de compétences ! Ce dispositif consiste à détacher un salarié sur une mission
au service d’une association, à titre gracieux, et sur son temps de travail.
Une formule “gagnant-gagnant”. Les salariés se sentent gratifiés et utiles
en dehors de leur missions quotidiennes. L’employeur voit ses salariés
remotivés et - donc souvent - plus performants. Ce genre d’actions s’inscrit
dans la politique de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) des
entreprises, qu’elles valorisent auprès de leurs partenaires, clients,
collaborateurs et candidats.
Ainsi, les 17
patrons (Accenture, IBM France, La Poste, ManpowerGroup,
Schneider Showroomprivé, Total, Vinci…) s’engagent à développer le mécénat de
compétences dans leur entreprise et au-delà. Ce manifeste vise en effet à
encourager d’autres employeurs de “toutes les tailles et localisées dans toute
la France, à déployer un tel programme”.
Le mécénat de compétences a le vent en
poupe
L’intérêt des grandes et moyennes entreprises pour le mécénat de
compétences est récent et ne cesse de croître. D’après une étude de l‘Admical
et de Pro Bono Lab, deux organisations de référence dans le mécénat, 24.000
entreprises proposent déjà à leurs collaborateurs de consacrer plusieurs jours
par an à un projet d’intérêt général.
Autres enseignements : près de trois quarts des salariés engagés (73 %)
dans une mission affirment mieux comprendre par la suite les valeurs de leur
entreprise. Et 57 % des collaborateurs pratiquant le mécénat de compétences
estiment que leur motivation au sein de leur entreprise s'est largement
améliorée.
Si vous aussi, vous souhaitez enseigner dans le champ de votre domaine
d’expertise, nous avions résumé dans un précédent article les étapes à suivre pour demander à votre employeur d’effectuer du mécénat de
compétences, c'est par ICI.
Notre avis :Nous continuons nos articles sur le mécénat de compétences, sans beaucoup de succès auprès de nos patrons "banquiers"
En effet, où sont les banques dans ces listes de patrons ?
Et que dire de BPCE Sa, où nous n'avons pas d'accords:
- Egalité Professionnelle ( en cours de négo)
- Handicap
- dons de jours de RTT
- Télétravail
- GPCE
- Droit syndical local
- .......
Nous avons certes droit à de jolis discours de notre Direction aux vœux de début d'année, mais ça reste très souvent au niveau des vœux.
mais ce ne sont que des vœux, si c'était de réels projets , nous pourrions imaginer, des plans d'actions, des chiffrages, de délais ( comme dans tous les projets)
Quand on est sur la planète "DRH", c'est de l'oral, sans engagement écrit et reporté d'années en années.
la demande de négociation d'un accord de droit syndical local, date de la création de BPCE Sa (10 ans !)
(nous avons même eu la remarque insultante du drh de BPCE Sa en réunion intersyndicale ( et interentreprises), suite à une demande de moyens syndicaux.
"l'entreprise n'a pas vocation à financer les syndicats"
rembourser des déplacements, payer des documentations ou des abonnements, seraient considérés comme du financement syndical !
depuis 10 ans budget zéro ( ho la belle entreprise que voilà), passer directement du 19ème siècle au 21 ne va pas être facile!
(nous avons même eu la remarque insultante du drh de BPCE Sa en réunion intersyndicale ( et interentreprises), suite à une demande de moyens syndicaux.
"l'entreprise n'a pas vocation à financer les syndicats"
rembourser des déplacements, payer des documentations ou des abonnements, seraient considérés comme du financement syndical !
depuis 10 ans budget zéro ( ho la belle entreprise que voilà), passer directement du 19ème siècle au 21 ne va pas être facile!
Mr le président, pour les rêves d'avancées sociales, surement "aux prochains vœux"
A quand un "grand débat" interne ouvert, sur la finalité de l'entreprise et les priorités de salariés, ça pourrait être ça aussi la "bienveillance"
A quand un "grand débat" interne ouvert, sur la finalité de l'entreprise et les priorités de salariés, ça pourrait être ça aussi la "bienveillance"
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