CFTC PARIS | |
30-06-2016 | |
Le Sénat, cette noble assemblée née en 1795 avec la constitution thermidorienne, eut comme première appellation « conseil des anciens ».
Tellement ancien, qu’une majorité de sénateurs semblent avoir une vision de l’économie très XIXe siècle.
Persuadés que l’activité économique du pays tient toute entière dans l’hexagone : « tudieu ! Un territoire que l’on ne peut traverser de part en part en moins de 20 jours de calèche se suffit à lui-même » philosophait monsieur de Saint Fiacre.
Fort de cette profonde réflexion, le Sénat, dans un élan patriotique à pleinement affirmé son indépendance face à la mondialisation et au marché unique européen.
Il fallait avoir du courage pour établir le périmètre d’appréciation du motif économique d’un licenciement, au seul cadre national.
Multinationales, groupes avec filiales à l’étranger, entreprises avec établissement au-delà de nos frontières, le Sénat fait plus que vous méprisez, il vous ignore !
Grandeur de la seconde chambre quand elle se réveille, chapeau bas, mes bons maîtres !
Bien entendu, le prochain vote consistera après avoir rétabli les assignats à interdire tout jeu d’écritures notamment comptable et tout échange financier entre entreprises hexagonales et le reste du monde.
Une bien belle avancée économique et sociale.
Notre avis:
à l'assemblée, ça va encore changer !
et si, pour faire des économies, on supprimait ( comme dans beaucoup de pays) ce Sénat d'un autre age !
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A quoi ça sert d'être grand, si c'est pour vivre à genou ! Phil Ozoff
1 juillet 2016
CFTC BPCE Sa: Au Sénat c’est l’évolution régressive
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