Le travail dominical entraîne une perte de sociabilité familiale et amicale plus importante qu’un jour travaillé « classique », qui n’est pas entièrement compensée par un jour de repos en semaine, selon une étude publiée le 7 juillet dans la revue « Economie et Statistique » de l’INSEE. Cette perte « pose la question des autres effets à plus long terme » du travail dominical, avec de possibles conséquences sur le « lien familial », souligne l’étude. Un enjeu social « souvent occulté dans les débats relatifs à l’extension du travail dominical », selon ses auteurs. L’étude relève que de manière générale, le travail dominical « s’inscrit dans des rythmes hebdomadaires atypiques », allant de pair avec des « semaines décalées la nuit » (avec du travail de nuit), « fragmentées » (avec des coupures en journée entre des périodes de travail) et « décalées en soirée ». Des horaires qui sont « assumés principalement par des salariés peu qualifiés de l’industrie et des services », dont le risque d’exposition au chômage est particulièrement élevé », notent les auteurs. Ils y voient un « correctif à l’explication qui voudrait que « seuls les salariés pour qui de tels horaires ne posent pas problème acceptent ces emplois ». Pour la CFTC, si les exceptions de bon sens au repos dominical ne posent pas de problème (sécurité, santé, transport, loisir, petit commerce etc.), la banalisation du travail le dimanche est un déstabilisateur en profondeur de notre société, dont les conséquences sur le long terme se révèleront catastrophiques. |
A quoi ça sert d'être grand, si c'est pour vivre à genou ! Phil Ozoff
18 juillet 2016
CFTC BPCE Sa :Dimanche travaillé, épuisement assuré
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