25 septembre 2013

« Les entreprises n’investissent pas assez, est-ce la faute de l’Etat ? »


  • Cette affirmation est-elle celle d’un Ministre ? D’un syndicaliste, d’un économiste ?
    • Pas du tout !
Ce sont les propos tenus par Jean-Claude Volot ; « chef d’entreprise » ; à l’occasion de l’université d’été du MEDEF.
  • C’est lors d’un débat intitulé « Faire gagner la France » que cet entrepreneur, Président de Dedienne Aérospace et Dedienne Santé, qui a notamment repris et fusionné 24 entreprises au cours de sa carrière, a interpellé ses pairs.
  • Ajoutant : « de vous à moi, on n’a pas une part de responsabilité là-dedans » « nous sommes tous responsables » a-t-il affirmé avant d’illustrer son propos par l’expérience qu’il a acquis sous l’ancienne majorité, comme Président du Comité Consultatif Industrie et Financement des entreprises dans le cadre du grand emprunt.
« Nous avons demandé aux entreprises : qu’avez-vous comme projet, que voulez-vous faire ?
Nous avons du stimuler des dizaines d’entreprises et, pour certaines, nous n’avions pas de réponse un an après ».
  • Et d’insister : « On s’est déplacé pour aller les voir, vous voir » « il a fallu que nous stimulions nous-mêmes des projets ». « Il faut la dire la vérité »
  • Et de marteler : « Il faut, pour l’unité de ce pays, qu’on commence à comprendre que les choses se font tous ensemble ».
Merci Monsieur Volot ! Merci pour votre franchise et votre courage.
  • C’est bien tous ensemble que nous pouvons faire gagner notre pays ! Et à lire ou écouter nombre de commentateurs, l’impression qui se dégage est que les salariés Français sont des fainéants, trop bien nourris, qu’il faut mettre au pas en les faisant travailler journée, soir et dimanche avant de les licencier comme on donnerait un coup de pied dans un vieux sac.
    • Et bien non !
Les difficultés de notre pays ont de multiples causes et le manque de dynamisme et d’esprit d’initiative de nombre de chefs d’entreprises est une de ces causes....

  • Merci Monsieur Volot de rappeler que notre destin est commun, que tous ensemble nous devons construire l’avenir et que cette frange « entrepreneurs » qui ne cessent de gémir font plus penser à des vierges effarouchées qu’à des commandos conquérants.

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