HELENE
GULLY Le 26/07 à
15:44Mis à jour à 16:32
les echos .fr
Le Parlement a adopté une directive européenne autorisant la pratique du
« cashback ».
En pleine affaire Benalla, certaines
nouvelles peuvent passer inaperçues. Pourtant, l'Hémicycle vient de
ratifier une
directive européenne qui devrait simplifier la vie des
consommateurs.
Cette directive, concernant les
services de paiement (DSP2),officialise la pratique du
« cash back ». A savoir payer par carte bancaire un
montant supérieur à l'achat effectué pour que le commerçant puisse rendre de la
monnaie en espèces. Autrement dit : retirer de l'argent liquide chez un
marchand.
Une pratique déjà possible dans l'Hexagone mais qui
sera désormais encadrée. En revanche, elle dépend toujours du bon vouloir du commerçant,
qui reste non contraint.
Montant maximal encore
inconnu
Il reste encore à attendre le décret d'application
pour connaître le montant maximal du retrait. La mesure est présentée
comme un moyen « de répondre à l'isolement des territoires les plus reculés,
dont les relais d'accès aux espèces sont souvent trop limités ou
reculés », avait fait valoir la secrétaire d'Etat à l'Economie Delphine
Gény-Stéphann en février dernier.
Car si la France dispose de plus de 57.000
distributeurs automatiques de billets, ces derniers ne sont pas forcément bien
répartis sur le territoire, avait repéré
la Tribune.Autre intérêt : les commerçants « pourront
ainsi proposer un nouveau service à leurs clients » et « attirer
davantage de clientèle en magasin », avait ajouté la secrétaire d'Etat.
D'autres pays européens ont déjà autorisé « le
cashback » : l'Allemagne, la Belgique, l'Irlande, l'Italie, l'Espagne
ou le Royaume-Uni. Mais cette pratique reste encore marginale, représentant
moins de 2 % des montants retirés en Europe, selon la BCE. Montant moyen
du retrait : 15 euros.
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