31 juillet 2012

Bonnes Vacances et à bientôt.

Merci à tous ceux, qui de plus en plus nombreux nous ont suivi depuis 8 mois et aussi aux contributeurs.

Le blog prend des vacances, retrouvons-nous  (sauf événements excepionnels) à partir du 27/8

30 juillet 2012

Fin de la défiscalisation des heures supplémentaires effectuées dès le 1er août 2012

L'amendement (n° 508) qui prévoit de compléter l'abrogation des exonérations de cotisations sociales salariales et patronales sur la rémunération des heures supplémentaires et complémentaires (sous réserve de la mesure en faveur des entreprises de moins de vingt salariés), par la suppression de l'exonération d'impôt sur le revenu dont bénéficient également ces rémunérations, a été adopté en première lecture à l'Assemblée Nationale.
Toutefois, les députés ont décidé que la suppression de l'exonération fiscale concernerait les heures et jours effectués à compter du 1er août 2012.
Amendement n° 508 au texte n° 71 du 4 juillet 2012 (2e PLFR 2012)

La CFTC a demandé à la DRH, lors du comité d'entreprise, de faire une information au personnel, sur les conséquences de cette réforme.

27 juillet 2012

COMPTES ANNUELS 2011 DE BPCE SA : UN ORGANE CENTRAL FRAGILISE

Après la présentation du rapport de son expert, le Cabinet Ipso-Facto spécialement mandaté à cet effet, le Comité d'entreprise a rendu son avis sur les comptes annuels 2011 de BPCE SA.
L'examen de ces comptes fait ressortir les points suivants :

>> les risques d'un organe central conçu à l'économie

>> un équilibre des revenus ayant déjà dû faire l'objet de modifications

>> sur le plan social
Un turn-over important au sein de certaines Directions et des inégalités de rémunération encore excessives.
En termes d'analyse sociale, les effectifs de BPCE SA ont connu une légère hausse en 2011 (+2 %) après une année de baisse, en 2010, marquée par les effets du PSE ex-CNCE.
L'imbrication de BPCE SA avec son Groupe d'appartenance s'illustre à nouveau ici : ses salariés sont à 39 % issus des réseaux et des entités du Groupe, mobilités qui concernent également les salariés non-cadres (14 % de l'effectif total).
Certaines Directions sont, cependant, l'objet de mouvements plus marqués : entre 65 % et 86 % des sortants de l'Inspection Générale, de la Direction des Risques Groupe, de la Direction Banque Commerciale et Assurance ou de la Direction Finance Groupe quittent l'entreprise avant d'avoir acquis une expérience de 4 ans.En termes de rémunérations, les augmentations de salaire concernent en majorité des salariés jeunes, entrés depuis peu dans l'entreprise, et accompagnent le plus souvent des promotions.
La distribution des parts variables fait cependant ressortir de fortes inégalités : 40 % de l'effectif de BPCE SA ne perçoit que 13 % de l'enveloppe de part variable.
Enfin, le rapport de l'expert du Comité d'entreprise fait également apparaître des écarts de rémunération entre hommes et femmes sur plusieurs métiers repères à qualification, âge et ancienneté comparables, voire supérieurs pour les femmes (salaires et parts variables).

>> En conclusion, la dégradation des revenus récurrents de BPCE SA, tant au niveau de leur qualité que de leur stabilité, ainsi que les contraintes que font peser les maisons-mères sur l'organe central (niveau des cotisations) laissent planer des doutes quant au maintien des « trajectoires » initialement établies en 2010, à l'occasion du Projet Efficacité Organe Central.
En effet, les atterrissages escomptés et l'évolution du rapport produits/charges n'offrent pas d'emblée une lecture optimiste.Par ailleurs, la gestion « aléatoire » de l'organe central ne permet pas une stabilisation des budgets, mais, au mieux, une couverture en tant que de besoin, au pire le report, sinon l'abandon de projets, ce qui rend difficilement lisible les effets de la stratégie menée.
Le recours croissant de plusieurs Directions de BPCE SA particulièrement de la DSI à la prestation externe laisse entrevoir une position attentiste de la part de l'employeur quant au maintien de l'emploi dans l'entreprise.Compte tenu de ces éléments, autant que de la conjoncture actuelle et des perspectives économiques, le Comité d'entreprise s'interroge légitimement sur l'éventualité d'une reconfiguration de l'organe central au-delà de ce qui avait été défini et présenté devant ce même Comité depuis 2010.
Le Comité d'entreprise, conscient des impacts certains tant sur la structure même de BPCE SA que sur ses effectifs ainsi que des incidences potentielles sur la masse salariale, interpelle l'employeur quant au préjudice potentiel sur la qualité de l'accomplissement des missions qui sont dévolues à BPCE SA, sinon de leur maintien en son sein.
Le Comité d'entreprise est déjà très attentif sur les conséquences, tant avérées que latentes, des déclinaisons stratégiques déjà définies et menées. Il le demeurera tout autant dans le cadre du prochain plan stratégique, tant en termes de capacité de réalisation des missions de l'organe central que de l'organisation en découlant.

Dans le prolongement de ce que nous avons déjà publié sur ce thème, nous mettons en ligne l'avis du comité d'entreprise de BPCE SA

Nous n'avons pas mis en ligne les deux premiers chapitres ( trop long pour un blog), mais nous pouvons vous les faire parvenir, sur demande.

26 juillet 2012

Conditions appliquées aux "volontaires" des samedis, dimanches, jours fériés et astreintes.

La DRH nous présente à chaque Comité d'Entreprise des demandes de dérogations au travail du dimanche et  jours fériés, elle nous indique que les personnes sont volontaires.

Voici les conditions appliquées à ces dérogations:

MODALITES DE COMPENSATION DU TRAVAIL DU SAMEDI, DU DIMANCHE, DES JOURS FERIES POUR LES SALARIES DE DROIT PRIVE

DE TEMPS DE TRAVAIL

JOUR SUPPLEMENTAIRE DE TRAVAIL

MODALITES DE COMPENSATION

CADRE AU FORFAIT JOUR






SAMEDI



1 jour récupération obligatoire
+
1/2 jour de récupération          OU             1/2 jour payé

DIMANCHE




1 jour récupération obligatoire
+
1,5 jour de récupération            OU           1,5 jour payé


JOUR FERIE (hors jour target)

1 jour de  récupération          +               335,39 euros (prime brute)


ET
CADRE AU FORFAIT
ANNUEL EN HEURES











SAMEDI





1 jour récupération obligatoire
+
·          Soit 1/2 jour de récupération, soit 1/2 jour payé au taux normal
+
·          Paiement aux taux majorés de 30% de la rémunération horaire normale, des heures supplémentaires enregistrées. Ces heures seront prises en compte pour le calcul du repos compensateur.

DIMANCHE






1 jour récupération obligatoire
+
·          Soit 1,5 jour de récupération, soit 1,5 jour payé au taux normal
+
·          Paiement aux taux majorés de 30% de la rémunération horaire normale, des heures supplémentaires enregistrées. Ces heures seront prises en compte pour le calcul du repos compensateur.

JOUR FERIE
(hors jour target)

1 jour de  récupération          +               335,39 euros (prime brute)


Types d’astreintes
astreintes en semaine
30.18 €/ jour ouvré
astreintes du week-end (vendredi 20h au lundi 7h30)
76.22€  pour 24 heures et 121,96 € pour 48 heures
astreintes jour férié (20h à 7h30)
76.22€ pour 24 heures
astreintes nuit (20h à 7h30)
45,73€


Dans un contexte de blocage des salaires, ne cherchez plus pourquoi il est nécessaire, pour certains d'être volontaires !

Présentant une demande de dérogation pour le 15 août ( jour target), ce matin au CE il semblerait que la DRH applique les conditions jours fériés non target.  Pour avoir encore plus  de volontaires sans doute ! 

Loi sur le harcèlement sexuel: Les députés adoptent à l'unanimité le projet de texte

Le texte adopté par les députés étant différent de celui adopté par les sénateurs, il y aura une commission mixte paritaire Assemblée-Sénat en fin de semaine avant une adoption définitive du texte mardi prochain par chacune des deux assemblées, le 31 juillet.

25 juillet 2012

comité d'entreprise du 26/7 et suite de l'interview de F Pérol à BFM business.

A l'ordre du jour du Comité d'Entreprise de demain:
  • Compte BPCE SA 2011:
    • Nous publierons notre position à l'issue du CE.
Les autres sujets ont tous un point commun, le développement de la précarité de l'emploi dans cette entreprise.
  • Évolution des effectifs:
    • 636 prestataires au 30/6, dont 485 pour la seule direction opération !
      • Malgré les très très  très nombreuses déclarations de la direction déclarant que les chiffres allaient baisser, ceux -ci ne baissent pas.
        • On peut même constater une augmentation de 18% au mois de juin dans une partie de la direction opération qui passe de 270 à 320 prestataires.
  • Pour ce qui est des effectifs (1532 CDI), nous continuons de constater un développement des contrats à statuts précaires
    • Le nombre de CDD et d'alternants continue d'augmenter. 38 et 51 en juin 2012 pour 26 et 11 en août 2011.
  • Dérogation au travail dominical et aux jours fériés.
    • Ces demandes de dérogation se généralisent, la DRH en présente à chaque CE, la CFTC vote systématiquement contre.
Tous ces éléments ne peuvent nous étonner, lorsque nous lisons l'interview de F Pérol à BFM business nous retrouvons toute l'idéologie qui mène ces actions.
  • Le développement de la précarité de l'emploi à BPCE SA.
  • Le "travailler plus pour gagner plus" de celui dont il vante les mérites passés.
    • Nombreuses heures supplémentaires.
    • Le travail très tardif des collaborateurs, dénoncé par les OS.
    • Les dérogations au travail dominical ou férié.
    • Les réunions de travail pendant les pauses déjeuner.....
Si on y ajoute le refus de donner des moyens aux OS et aux élus et le refus de négocier en NAO.
  • Pas d'accord de droit syndical local, donc pas d'heures locales de délégation et budget de financement à zéro euro pour les OS.
  • Pas de règlement intérieur du comité d'entreprise.
  • Pseudo NAO ayant abouti au blocage des salaires (une première).
Mr Pérol d'une part,vous n'aviez pas besoin de citer votre engagement politique, il est clairement lisible dans votre gestion de cette entreprise. D'autre part, nous pensons que certes vous pouvez avoir des engagements politiques, mais les afficher aussi clairement peut avoir des conséquences vis à vis de notre clientèle.

24 juillet 2012

Comité de Groupe du 5/7, service minimun.

COMPTE RENDU ( non exhaustif) DU COMITE DE GROUPE DU 05 /07 /12

  • Après un bref rappel de l’historique de la création du Groupe et des orientations prises depuis 2009, François PEROL présente sommairement le plan stratégique 2014-2017 qui sera basé sur les mêmes piliers :
-       rentabilité,
-       développement,
-       amélioration de la structure financière.
Il précise que son mandat arrive à échéance en août 2013.

  • Nicolas DUHAMEL présente les résultats financiers du Groupe (accessibles sur le site BPCE).

  •  SECAFI présente son rapport d'expert auprès du comité de groupe.

  • Long débat sur la situation économique du CFF.
Puis les questions économiques et financières groupe préparées par la commission économique ont été traitées en 45 mn !!!!!!!


Questions économiques et financières

  • 1)    Trajectoire BPCE 2012 :
  • 2)    Conséquences à moyen et long terme pour BPCE des évolutions en cours 
  • 3)    Natixis.
  • 4)    Etat du groupe BPCE 
  • 5)    Bâle 3 
  • 6)    Valorisation BPCE SA 
  • 7)    Dettes souveraines :
  • 8)     LTRO1 
  • 9)     Enveloppes de liquidité : 
  • 10) Collectivités locales
  • 11) « Originate and distribute ».
  • 12) Vente des emprunts Groupe BPCE dans les Réseaux 
  • 13) GAPC 
  • 14)  Filiales étrangères de BPCE 
  • 15) Assurances : stratégie du Groupe BPCE

12h30: fin des débats.
RIEN de plus sur les aspects sociaux Groupe.
  •  Ces réunions concernant l'ensemble des entités du Groupe ont lieu 2 fois par an (seulement !) sont menées au pas de charge.

  • le résultat est très décevant.

  • Nous pouvons vous transmettre notre compte-rendu complet sur demande.



23 juillet 2012

Agenda du 23/7 au 27/7

  • Mardi: préparation Comité d'Entreprise.
  • Jeudi: Comité d'Entreprise.
A l'ordre du jour du CE:
  • Information consultation sur les comptes annuels 2011 de BPCE.
  • Évolution des effectifs et prestataires 2ème trimestre.
  • Dérogation au travail dominical et jour férié ( 15 août).
Nous publierons mercredi nos remarques sur les dossiers présentés par la direction.

20 juillet 2012

Du tirage entre BPCE SA et la BRED ?

La BRED et sa salle des marchés sont à nouveau visées par un rapport d'inspection de son organe central, BPCE, comme l'a révélé le site de « Paris Match » mardi, rapporte Les Echos.
  •  Outre la faiblesse des dispositifs des maîtrise des risques » de la salle de marchés et un «  manque général de transparence », le rapport reproche à l'établissement  d'avoir utilisé, entre 2006 et 2010, des imprécisions des nouvelles normes comptables internationales (IFRS) afin de gonfler artificiellement les résultats.
Jean-Michel Laty, le directeur général de l'établissement, a accusé le rapport d'inspection «  d'attitude de dénigrement », «  de manque d'expertise patent », et «  d'absence de méthodologie évident ».
http://www.lagefi.fr/

19 juillet 2012

Difficile de se loger, tout savoir sur les aides.

(www.lerevenu.com)
Le ministère du Logement publie une brochure très détaillée sur les éléments de calcul des aides personnelles au logement.
  • Ce document rassemble la totalité des paramètres, actualisés chaque année, entrant dans le calcul de l'aide personnalisée au logement et de l'allocation de logement.
Il a été établi par Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature (DGALN), en collaboration avec le ministère des Affaires Sociales et de la Santé, la CNAF et la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole.
  • Il existe deux grands types d'aide personnelle au logement : l'aide personnalisée au logement (APL) et l'allocation de logement (AL), qui se subdivise elle-même en une AL familiale (ALF) et une AL sociale (ALS). Les deux types d'aides sont, contrairement aux «aides à la pierre», fortement modulés selon le revenu et selon la taille de la famille.
Pour consulter ce document de 108 pages :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/MEDDAT%20Plaq%20logement_BD.pdf

18 juillet 2012

Pénalisation du harcèlement sexuel adoptée par le Sénat le 12 juillet 2012

le PROJET DE LOI sur la pénalisation du harcèlement sexuel a été
adopté par le sénat après engagement de la procédure accélérée
  •  Les sanctions ont été alourdies.
  •  le fossé ouvert par le conseil constitutionnel est en train de se refermer.


17 juillet 2012

Sauter sa pause déjeuner, c'est travailler 16 jours gratuits.

Aux nombreuses personnes qui déjeunent d'un sandwich ou qui ont des réunions lors des pauses déj.

Par LEXPRESS.fr, publié le 13/07/2012 à 11:07
Un salarié zélé, adepte du sandwich avalé devant l'écran en guise de pause déjeuner, offre à son employeur 128 heures de travail non rémunéré, ont calculé des chercheurs britanniques.

Travailler plus pendant sa pause déjeuner ne fait pas gagner plus, au contraire: un salarié qui renonce chaque midi à quitter le bureau pour se restaurer offre à son patron 128 heures de travail non rémunéré. Soit 16 jours pleins, travaillés pour rien, selon les calculs de chercheurs britanniques de l'université Aston, à Birmingham
Sur quelque 1000 salariés sondés pour l'étude, 60% mangeaient tous les jours derrière leur écran, et les deux tiers se satisfaisaient d'une pause de 30 minutes ou moins, alors que leurs employeurs leur donnaient droit à une heure de liberté. Interrogés sur leurs motivations, ces salariés "sécheurs" racontent dans la presse britannique qu'ils se sentiraient trop coupables de s'arrêter de travailler
En ces temps de compétition exacerbée entre les salariés, prendre une pause pour se sustenter serait interprété comme un manque d'efficacité, et un mauvais signal à l'adresse du patron. "Je m'arrêterai quand je serai moi-même le boss", conclut l'un d'eux dans le Daily Mail

Les Français, toujours champions de la pause déjeuner?

Dans les colonnes du Sun, un médecin qui a piloté l'étude rappelle pourtant qu'il est "important de prendre des pauses régulières, de se lever, de bouger et de marcher" pendant sa journée de travail. "Se reposer ou prendre une pause au milieu de la journée aide à s'aérer l'esprit et prépare à une après-midi productive", poursuit-il. 
Les salariés français ont été parmi les derniers à résister à la tendance. Début 2011, un sondage réalisé pour le site de recrutement en ligne Monster les sacrait même "champions de la pause déjeuner": 58% des employés de l'Hexagone ne dérogeaient jamais à ce qui était encore considéré comme un moment incontournable de la journée. A l'inverse, les Asiatiques n'étaient que 46% à préserver le rituel, et les Américains 30%. 
Ce qui n'empêche pas la durée de la pause déjeuner de se réduire comme peau de chagrin: une étude du groupe Malakoff Medéric révélait l'automne dernier que les Français consacraient en moyenne 22 minutes à leur pause du midi, contre 1h38 il y a vingt ans. Conséquence de ces repas engloutis à la va-vite? Des grignotages en hausse chez 39% des salariés, dont une consommation de sodas qui a grimpé de trois points depuis 2010.

16 juillet 2012

L'exemple de PSA vous le rappelle, il est important de ne pas rester seul.

Merci depuis l'ouverture de ce blog, plus de 19 770  pages ont été lues.
Au travers des 155 messages qui ont été publiés, vous avez pu vous faire une idée du type de syndicalisme que nous pratiquons. Chaque message a été lu 127 fois, c'est de plus en plus mais nous pouvons faire bien mieux.
  • Si notre volonté de toujours proposer, d'apporter des idées nouvelles, notre refus que soit remis en cause les acquis que certains ont eu beaucoup de mal à conquérir, notre proximité des salariés trouvent un échos auprès de vous.
  • Si vous êtes décider à agir et plus à subir.
Pourquoi pas adhérer à la CFTC ?
  • Vous trouverez dans l'onglet " syndicat CFTC" le bordereau d'adhésion et les conditions financières, nous sommes à votre disposition pour vous apporter tous les renseignements que vous souhaitez.
Après déductions fiscales, votre cotisation vous reviens à environ de 2 à 4 euros par mois.

Ensemble nous pouvons contribuer à faire améliorer notre vie dans cette entreprise.

Notre volonté de communiquer avec vous par blog est liée à un choix de réactivité permettant de vous tenir informé en temps réel, mais aussi  à un choix écologique.
  • Nous avons choisi de limiter au maximum la diffusion par tract, afin de préserver la nature.
  • Certaines personnes non ont dit que nous perdions des lecteurs par rapport aux tracts. tant pis !

Certains parlent de développement durable, nous à l'image de notre idée de faire du syndicalisme, nous  mettons en pratique.
Nous préférons perdre quelques lecteurs et gagner quelques arbres

13 juillet 2012

L'ordinateur personnel peut être insaisissable.

L'ordinateur personnel ne peut pas être  saisi par un créancier s'il est un instrument de travail ou s'il sert à chercher du travail.
  • "Un ordinateur utilisé pour la recherche d'un emploi doit être assimilé àun instrument nécessaire à l'exercice personnel d'une activité professionnelle", a dit la Cour de cassation, et il entre donc dans la listedes biens insaisissables dressée par la loi.
 Une loi de juillet 1991 énumère les biens qui ne peuvent pas être saisis,comme les meubles nécessaires à la vie et au travail du débiteur et de sa famille, à moins qu'il ne s'agisse de biens d'une valeur particulière du fait de leur importance, de leur rareté, de leur ancienneté ou de leur caractère luxueux.

  •  Pour les juges, dans ce domaine, la notion de travail doit donc être étendue à la recherche d'un travail. On peut être sans emploi et posséder unbien insaisissable parce que nécessaire au travail.
    •  Le débiteur saisi faisait également valoir que l'ordinateur était nécessaire aux études de ses enfants, mais la Cour n'a pas apporté de réponse à ce second argument car le premier suffisait à trancher le litige
    • . L'ordinateur entre donc dans la liste des biens protégés des créanciers,dans laquelle figurent notamment les vêtements et les meubles pour les ranger,les denrées alimentaires, les objets d'enfants, les appareils de chauffage ou encore les meubles qui permettent de prendre les repas en commun.
  (Cass. Civ 2, 28.6.2012, N° 1145).

12 juillet 2012

CHSCT BPCE SA du 13/7

A l'ordre du jour:

  • Information consultation du CHSCT sur la charte d’aménagement des locaux :
  • Information consultation du CHSCT sur le projet du rez de jardin bâtiment A : salles de formation, salles de réunion mutualisées, zone de bureaux
  •  Information consultation du CHSCT sur le projet de la DSI : bâtiment B et C du rez de chaussée et 1er étage
  • Information consultation du CHSCT sur le projet de la direction Financière : 3ème bâtiment B
  • Information consultation du CHSCT sur la réorganisation partielle sans travaux de la BCA : 4ème bâtiment D
Pour tout renseignement complémentaire, contacter les élus CFTC au CHSCT

11 juillet 2012

Maladie pendant les congés payés, du nouveau.


L’Union européenne en avance sur le droit français.

  • Bonne nouvelle pour les salariés : le salarié malade pendant ses congés payés a le droit de les prendre ultérieurement (CJUE, 21 juin 2012, aff. C-78/11).
Pour la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), la finalité du droit au congé annuel payé est de permettre au travailleur de se reposer et de disposer d’une période de détente et de loisirs.
  • Finalité différente de celle du droit au congé maladie accordé au travailleur afin qu’il puisse se rétablir d’une maladie engendrant une incapacité de travail.
  • Partant de ce principe, la Cour estime que le moment où est survenue l’incapacité de travail (avant ou pendant le congé) est sans importance, “le travailleur a le droit de prendre son congé annuel payé, coïncidant avec une période de congé de maladie, à une époque ultérieure, et ce indépendamment du moment auquel cette incapacité de travail est survenue”.
La CJUE considère donc que le droit communautaire s’oppose à des dispositions nationales prévoyant qu’un travailleur, en incapacité de travail durant la période de congé payé, n’a pas le droit de bénéficier ultérieurement dudit congé coïncidant avec la période d’incapacité de travail.
  • Cet arrêt de la CJUE va à l’encontre de la jurisprudence française qui considère que le salarié qui tombe malade pendant ses vacances ne peut exiger le report du reliquat des jours de congé perdus à la fin de l’arrêt maladie.
  • Rappelons que, dans cette situation, le salarié peut cumuler son indemnité de congé payé et les indemnités journalières de Sécurité sociale.
Mais ne peut bénéficier du complément éventuellement versé par l’employeur en cas de maladie en application d’une convention collective prévoyant le maintien de tout ou partie du salaire (Cass. soc., 2 mars 1989, n°86-42426).
  • La Cour de cassation devrait donc s’aligner sur la jurisprudence européenne très prochainement.Puis il sera donc nécessaire de modifier les textes régissant ce cas à BPCE SA.


10 juillet 2012

Impossibilité de prendre des congés: à qui la preuve ?

Classiquement, lorsque le salarié réclamait des dommages et intérêts pour congés non pris il devait établir qu’il s’était trouvé dans l’impossibilité de les prendre du fait de l’employeur.

  • C’est ainsi que la Cour d’appel de PARIS a débouté un salarié de sa demande en réparation du préjudice résultant de la privation de congés annuels au motif notamment « que le salarié ne démontrait pas s’être trouvé dans l’impossibilité de prendre ses congés du fait de l’employeur alors que ces congés lui ont été payés ».

  •  Cette solution n’est plus retenue par la Cour de cassation qui désormais renverse la charge de la preuve et impose à l’employeur de « prendre les mesures propres à assurer au salarié la possibilité d’exercer effectivement  son droit à congé, et, en cas de contestation, de justifier qu’il a accompli à cette fin les diligences qui lui incombent légalement ».

C’est un revirement de jurisprudence, en effet ce n’est plus au salarié d’établir qu’ ’il s’est retrouvé dans l’impossibilité de prendre ses congés du fait de l’employeur, mais à l’employeur de prouver qu’il a mis le salarié en mesure de prendre ses congés.

Cour de Cassation, Soc 13 juin 2012, n°11-10.929

9 juillet 2012

Régularisation de l'indemnité de congés payés.

Suite à une nouvelle question de la CFTC lors des DP du 5/7,  la direction signale que la DRH régularisera l'indemnité de congés payés 2011 sur la feuille de paie de Juillet 2012.

Contacter-nous si vous pensez que les calculs de la DRH sont erronés (cf articles précédents sur le blog).

La CFTC attendra donc de contrôler les calculs faits par la DRH, avant d'envoyer ses propres évaluations pour validation à l'Inspection du Travail.

Cette procédure donne lieu à de nombreux litiges dans les Caisses d'Epargne, nous tenons à votre disposition, les Avis de la Cour d'appel de Toulouse et de la Cour de cassation validant nos positions.

6 juillet 2012

Déclaration du comité de groupe BPCE sur la situation du Crédit Foncier.


Les élus du Comité de Groupe dénoncent les engagements pris par les directions successives du Crédit Foncier dans des achats massifs de créances espagnoles, italiennes, américaines, …, sans maîtrise raisonnable des risques. L’ensemble de ces engagements a représenté jusqu’à 30 % du bilan du Crédit Foncier. Ce niveau est unique en France.
Le Conseil de surveillance et la Direction actuelle du Groupe ont laissé faire jusqu’en 2011.
Les salariés subissent aujourd’hui de plein fouet les conséquences de ces choix stratégiques déplorables à travers le projet de mise en place du Plan à Moyen Terme, avec une baisse programmée des effectifs de 12 % sur 5 ans.
Ces difficultés résultent directement de la  crise économique mais aussi de la politique hasardeuse, menée par le Groupe ces dernières années,  de cession systématique de pans d’activités importants du Crédit Foncier, avec des conséquences en termes de PNB, de bénéfices, de liquidités, de notoriété : les activités Bancaires, l’Expertise, le Crédit Bail, …
Cette politique de diversification à l’international a d’ailleurs été instaurée afin de doper les résultats du Crédit Foncier et du Groupe. Ces opérations ont été décidées avec l’aval des Conseils d’Administration.
La situation préoccupante du Crédit Foncier alerte l’ensemble des salariés du Groupe BPCE du fait de la solidarité économique au sein de notre Groupe.
Ils demandent  à la direction de BPCE de faire face à ses responsabilités en leur apportant tous éclaircissements sur la situation réelle du Crédit Foncier, ses impacts sur le groupe et notamment  sur l’emploi.
Ils  demandent la mise en place d’une stratégie crédible pour le Crédit Foncier de nature à pérenniser l’emploi et la structure de cette entreprise, ne pouvant se satisfaire du projet affiché, peu réaliste dans le contexte actuel.
Le Directoire de BPCE doit être attentif au développement du Crédit Foncier en lui garantissant les sources de productivité nécessaires à son fonctionnement.
Dans cette perspective, le Crédit Foncier doit s’engager aux côtés des autres acteurs du groupe, avec toute l’expertise de ses équipes.
Nos dirigeants actuels doivent saisir tout l’enjeu de maintenir un Crédit Foncier dynamique, réactif et respecté.
Les élus du comité de groupe sont totalement solidaires des salariés du Crédit Foncier. Ils mettront tout en œuvre pour garantir la sauvegarde des emplois au Crédit Foncier.