A quoi ça sert d'être grand, si c'est pour vivre à genou ! Phil Ozoff
30 novembre 2018
La BCE lance un paiement instantané pour contrer les géants numériques
AFP•30/11/2018 à 13:53
La Banque centrale
européenne a donné, vendredi à Rome, le coup d'envoi de son "TIPS",
un service de paiement instantané utilisable par les consommateurs et
entreprises en zone euro et qui se veut une réponse aux géants numériques.
L'Europe bancaire, qui a perdu la bataille dans le
domaine des cartes bancaires dominé par les américains Visa et Mastercard, veut
être prête face aux mastodontes américains Google, Amazon ou Apple ainsi qu'au
chinois Alibaba qui s'installent sur le marché des services de paiement.
"Avec le lancement de TIPS, l'Eurosystème
reconnaît le fait que la numérisation gomme les frontières entre paiements de
gros et de détail", a déclaré Yves Mersch, membre du directoire de la BCE
venu au siège de la Banque d'Italie, près de Rome, pour lancer officiellement
le dispositif.
"Grâce à TIPS, les clients des fournisseurs de
services de paiement peuvent transférer des fonds à travers toute l'Europe en
temps réel, 24 heures sur 24, 365 jours par an", a ajouté le
Luxembourgeois qui a ensuite donné le feu vert aux premières transactions en
appuyant sur une tablette numérique.
La première a été enregistrée immédiatement
"lorsqu'un client de la banque espagnole CaixaBank a utilisé le TIPS pour
effectuer un paiement instantané à un client de la banque française
Natixis", a annoncé la BCE dans un communiqué.
Ces deux établissements sont les premiers à rejoindre
TIPS avec les espagnols Abanca Corporación Bancaria, Banco Bilbao Vizcaya
Argentaria, Banco de Crédito Social Cooperativo et Caja Laboral Popular Cooperativa
de Crédito, et les allemandes Berlin Hyp et Teambank, selon la BCE.
La particularité du dispositif est que les euros qui
circuleront proviendront de comptes ouverts par les banques auprès d'une banque
centrale, permettant une grande rapidité d'exécution des transactions et une
quasi-gratuité, en sautant l'étape intermédiaire des portefeuilles
électroniques type Apple ou Google.
- Dans la seconde -
Des implications au quotidien sont prévisibles, pour
régler ses achats au supermarché ou son plein d'essence, mais pas seulement.
"Pensez à votre enfant se trouvant dans la file
d'attente d'un cinéma et qui va vous demander à distance de lui envoyer 10
euros dans la seconde", explique à l'AFP Marc Bayle de Jessé, directeur
général à la BCE, chargé des infrastructures de marché et des paiements.
- En réglant simplement ce type de situation, TIPS va permettre de "remplacer l'argent liquide qu'on a dans sa poche par un paiement numérique instantané", ajoute-t-il.
Des applications de paiement express en ligne existent
déjà en zone euro, comme Paylib en France, également au Royaume-Uni et en
Scandinavie. Mais ces offres restent "nationales et réservées aux membres
d'une même communauté", observe M. Bayle de Jessé.
- Prix modique -
Pratique pour les utilisateurs, ce type de paiement
express va créer un manque à gagner pour les banques, qui n'auront plus à
disposition des liquidités à placer sur le marché en jouant sur les dates
d'échéance comme lors d'un virement bancaire classique.
La BCE anticipe néanmoins que ces établissements vont
adhérer en nombre au TIPS, dès lors que l'activité décollera et permettra
d'amortir le coût de mise en place.
L'institution francfortoise veut elle rentrer dans ses
coûts et va facturer les banques au tarif modique de 0,20 centime d'euro (0.002
euro) par transaction. Une autre carotte: chaque banque sera exemptée de frais
pour les 10 premiers millions de transactions effectuées.
Ensuite, "les banques devront définir comment
elles factureront le service à leurs clients", en se situant bien en deça
de ce qui se pratique dans l'univers des cartes bancaires, explique M. Bayle de
Jessé.
- Selon une enquête de la BCE auprès d'acteurs de marché, quelque 10 millions de paiements instantanés pourraient se faire par jour en zone euro d'ici à 5 ans, soit environ 10% des transactions effectuées aujourd'hui à l'aide de cartes de paiement.
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29 novembre 2018
Grève à la BNP
Industrie
Financière
Les syndicats de BNP Paribas lancent un appel à la
grève
L'AGEFI Quotidien
29 November 2018
111 words
French
AGEFIF
0
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L’intersyndicale de BNP Paribas,
réunissant la CFTC, la CGT, FO et le SNB, a annoncé un mouvement social
pour le 4 décembre 2018, jour de la deuxième séance de négociation sur la
gestion active de l’emploi et des compétences. «La réunion [d’hier] n’a pas
permis aux organisations syndicales d’obtenir les réponses aux questions que le
personnel de BNP Paribas SA se pose et qui concernent
particulièrement les conditions de travail au sens le plus large du terme», ce
qui va au-delà de la seule question des salaires, indique un document
diffusé par les syndicats.
Agefi SA
Document AGEFIF0020181129eebt00010
28 novembre 2018
Comité d'entreprise BPCE Sa du 29/11/18
ORDRE DU JOUR
1. Approbation des Procès-Verbaux des 17 et 27 septembre 2018
2. Information/consultation sur le projet de création du Secrétariat Général du Groupe BPCE
3. Information/consultation sur le projet de création de la Direction des Risques du Groupe
4. Information/consultation sur le projet d’évolution de l’organisation de la Direction Digitale
5. Information I-BP : réduction de capital et changement de statut juridique
6. Présentation du rapport d’Ipso Facto, expert du CE, sur le volet social :
- Recueil de l’avis du CE sur le volet social exercice 2017
7. Recueil de l’avis du Comité d’entreprise sur le projet d’évolution de l’organisation du Pôle finances, stratégie, SGDJ Groupe
8. Information relative au renouvellement du label égalité professionnelle
9. Compte rendu de la commission mutuelle du 12 novembre 2018
10. Information – consultation du CE sur une demande de dérogation au repos dominical :
DRH Groupe – Téléthon : 9 décembre 2018
11. Compte rendu du Conseil de Surveillance
12. Point d’actualité sur les activités sociales du Comité d’Entreprise sur la fin d’année
- Comité d’Entreprise ordinaire du 29 novembre 2018
1. Approbation des Procès-Verbaux des 17 et 27 septembre 2018
2. Information/consultation sur le projet de création du Secrétariat Général du Groupe BPCE
3. Information/consultation sur le projet de création de la Direction des Risques du Groupe
4. Information/consultation sur le projet d’évolution de l’organisation de la Direction Digitale
5. Information I-BP : réduction de capital et changement de statut juridique
6. Présentation du rapport d’Ipso Facto, expert du CE, sur le volet social :
- Recueil de l’avis du CE sur le volet social exercice 2017
7. Recueil de l’avis du Comité d’entreprise sur le projet d’évolution de l’organisation du Pôle finances, stratégie, SGDJ Groupe
8. Information relative au renouvellement du label égalité professionnelle
9. Compte rendu de la commission mutuelle du 12 novembre 2018
10. Information – consultation du CE sur une demande de dérogation au repos dominical :
DRH Groupe – Téléthon : 9 décembre 2018
11. Compte rendu du Conseil de Surveillance
12. Point d’actualité sur les activités sociales du Comité d’Entreprise sur la fin d’année
La Belgique est désormais le deuxième pays le plus taxé d’Europe
Extrait du journal Belge: le soir.be
Il n’y a qu’en France
que la somme des impôts et des cotisations sociales, rapportée au produit
intérieur brut (PIB), est plus élevée qu’en Belgique.
Mis en ligne le 28/11/2018 à 14:42
par Belga
Après le bronze, l’argent : la Belgique gagne une place au classement
de la pression fiscale en Europe. Il n’y a qu’en France que la somme des impôts
et des cotisations sociales, rapportée au produit intérieur brut (PIB), est
plus élevée qu’en Belgique, selon Eurostat. La pression fiscale a augmenté en
2017 en Belgique, ce qui a permis à notre pays de dépasser le Danemark
Le ratio global
recettes fiscales/PIB s’élevait en 2017 à 47,3% en Belgique, contre 46,7% en
2016. En France, ce ratio atteint 48,4%. Au Danemark, il est descendu de 46,8%
en 2016 à 46,5% l’an dernier. La moyenne de l’UE était de 40,2%, contre 39,9%
en 2016.
L’or en 2015
En 2015, la Belgique
avait encore la pression fiscale la plus élevée de l’UE, avant que celle-ci ne
baisse fortement en 2016 mais ne remonte donc en 2017.
Notre avis:
- comme par hasard, il y a des gilets jaunes, en France et en Belgique.
- Encore un effort et on est "Champions du Monde"
27 novembre 2018
Index de l’égalité F/H : les grandes entreprises devront publier leurs résultats en mars 2019
ÉGALITÉ ET DIVERSITÉ
L’« index de l’égalité » femmes/hommes permettant aux entreprises de mesurer leur niveau en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes a été présenté par le gouvernement le 22 novembre 2018. Sa mise en application obligatoire par les entreprises sera échelonnée : les premières concernées seront celles de plus de 1 000 salariés qui devront avoir publié leur « note globale » le 1er mars 2019.
26/11/2018 Liaisons Sociales Quotidien, 26/11/2018
©
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Cinq indicateurs pondérés composent l’index de l’égalité femmes/hommes présenté par Muriel Pénicaud, ministre du Travail, et Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes le 22 novembre. Il s’agit des écarts de salaire, des chances d’avoir une augmentation, de celles d’obtenir une promotion, des augmentations post-congé maternité, et du nombre de femmes parmi les dix plus hautes rémunérations. Si l’entreprise atteint un score inférieur à 75 points sur 100, elle devra mettre en place des actions correctives, sous peine de sanctions financières. Cet index se veut simple : « les données nécessaires à la méthodologie sont déjà existantes dans les entreprises car elles sont transmises dans la base de données économiques et sociales ou font partie des obligations légales ».
La mise en œuvre des mesures ainsi annoncées se fera par décret, en application de la loi Avenir professionnel (v. le dossier juridique -Égalité- nº 182/2018 du 8 octobre 2018).
Les écarts de salaire « à poste et âge comparables »
Le premier critère de l’index est celui des écarts de salaires entre les femmes et les hommes, « à poste et âge comparables ». 40 points lui seront attachés. L’entreprise ne devra connaître aucun écart de salaire pour obtenir la totalité des points.
Les rémunérations moyennes comparées comprendront les rémunérations de base et variables, ainsi que les primes individuelles de performance et les avantages en nature. En revanche, seront exclus les primes et salaires liés aux conditions de travail (primes de risque, travail de nuit, heures supplémentaires) et les primes de départ et de précarité.
Les rémunérations seront mises en perspective « à poste comparable ». L’entreprise pourra utiliser la classification de branche ou une classification agréée par le ministère du Travail pour définir les postes comparables, après avis du CSE. À défaut, devront être utilisées les quatre catégories socioprofessionnelles suivantes : ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise, ingénieurs et cadres.
Les rémunérations seront également examinées à « âge comparable », selon quatre tranches : moins de 30 ans, 30 à 40 ans, 40 à 50 ans, plus de 50 ans.
Ainsi, par exemple, pourraient être comparées les rémunérations des femmes et des hommes ouvriers âgés de moins de 30 ans.
Les chances d’avoir une augmentation…
20 points sont attachés au critère relatif à la chance d’avoir une augmentation. Si l’entreprise a augmenté autant d’hommes que de femmes, le maximum de points lui est accordé, à 2 % ou à deux personnes près. Cet indicateur pourra être calculé sur trois ans « si cela correspond à la politique de ressources humaines » de l’entreprise.
… et une promotion
Si une entreprise promeut autant de femmes que d’hommes, à 2 % ou deux personnes près, elle obtiendra l’intégralité des 15 points attachés au critère relatif à la chance d’obtenir une promotion. Cet indicateur pourra être calculé sur trois ans « si cela correspond à a politique RH » de l’entreprise. Auquel cas elle calculera cet indicateur en 2020 sur les années 2017 à 2019.
Les augmentations salariales au retour de congé maternité
À la suite d’un congé maternité, la rémunération de la salariée doit être majorée « des augmentations générales ainsi que de la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant la durée de ce congé par les salariés relevant de la même catégorie professionnelle ou, à défaut, de la moyenne des augmentations individuelles dans l’entreprise » (C. trav., art. L. 1225-26).
15 points seront accordés aux entreprises qui respectent cette obligation pour chaque salariée concernée. À défaut, elles n’obtiendront aucun point au titre de ce quatrième indicateur de l’index.
Le nombre de femmes parmi les dix plus hautes rémunérations
Enfin, le gouvernement prévoit que 10 points seront accordés aux entreprises pour lesquelles au moins quatre femmes font partie des dix plus hautes rémunérations de l’entreprise.
Deux indicateurs fusionnés pour les entreprises de 50 à 250 salariés
Les entreprises de 50 à 250 salariés ne mesureront que quatre indicateurs, au lieu de cinq. En effet, à la place des indicateurs de chance d’avoir une augmentation et une promotion, ils ne calculeront qu’un seul indicateur pondéré de 35 points: les chances d’obtenir une augmentation de salaire pour les femmes et pour les hommes, que l’augmentation soit liée à une promotion ou non.
Le gouvernement précise également que ces entreprises seront accompagnées par les Direccte et des référents régionaux qui « feront remonter les éventuelles difficultés d’application pour améliorer le fonctionnement de l’index et favoriser son appropriation ».
Le calendrier d’application de l’index
Les entreprises d’au moins 50 salariés devront mesurer chaque année les quatre ou cinq indicateurs de l’égalité professionnelle femmes/hommes et publier leur « note globale » sur 100 sur leur site internet. Les résultats détaillés de la mesure de chaque indicateur seront mis à disposition des « partenaires sociaux » de l’entreprise. La mesure portera sur les données de l’année précédente.
Ces obligations entreront en vigueur le 1er mars 2019 pour les entreprises d’au moins 1 001 salariés. La première mesure concernera ainsi l’année 2018.
Les entreprises de 251 à 1 000 salariés seront aussi assujetties à compter de cette même date mais bénéficieront d’« une période d’accompagnement pédagogique par un réseau de délégués à l’égalité » jusqu’au 1er septembre 2019. Ainsi, elles auront en réalité jusqu’à cette dernière date pour publier leur note globale pour l’année 2018.
Enfin, les entreprises de 50 à 250 salariés devront appliquer les nouvelles obligations à compter du 1er mars 2020. Leur première mesure portera donc sur l’année 2019.
Selon le ministère du Travail, dès juillet 2019, les indicateurs pourront être calculés de façon automatique via les logiciels de paie.
Des actions correctives en cas de score inférieur à 75 points sur 100
Si une entreprise n’atteint pas le seuil de 75 points sur 100 après mesure des quatre ou cinq indicateurs, elle devra mettre en œuvre les mesures correctives adéquates : diminuer l’écart de rémunération entre femmes et hommes en allouant une enveloppe de rattrapage salarial, appliquer la législation relative au retour de congé maternité, accorder des augmentations individuelles et des promotions de façon équitable entre femmes et hommes ou encore assurer une représentation équilibrée des deux sexes parmi les hauts salaires.
Les entreprises disposeront de trois ans pour atteindre un score minimal de 75 points. Ainsi, celles d’au moins 251 salariés devront avoir atteint ce score au plus tard le 1er mars 2022 et celles de 50 à 250 salariés au plus tard le 1er mars 2023.
À défaut, elles seront passibles d’une pénalité financière pouvant atteindre jusqu’à 1 % de la masse salariale. Selon le ministère du Travail, 7000 contrôles seront effectués chaque année par l’inspection du travail en matière d’égalité professionnelle.
La Dirrecte pourra toutefois, dans certains cas, accorder un délai supplémentaire d’un an pour se mettre en conformité, « notamment pour les petites entreprises dans lesquelles les marges de manœuvre budgétaires sont parfois plus limitées ».
L'index de l'égalité femmes/hommes, dossier de presse du ministère du Travail du 22 novembre 2018
A BPCE Sa, l'accord égalité professionnelle se termine le 31/12/18.
La première réunion de négociation d'un nouvel accord a eu lieu ce matin.
Suite le 12/12,en même temps que l'ouverture des NAO BPCE Sa.
26 novembre 2018
La médaille du travail ciblée par les mesures d'économies de Société Générale
SHARON
WAJSBROT Le 26/11 à
06:03Mis à jour à 08:33
Le groupe veut réduire
d'environ 25 % ses charges liées aux mesures qui récompensent l'ancienneté
de ses salariés.
La banque de la Défense veut réduire les avantages sociaux liés à l'ancienneté.
BNP Paribas avait annoncé des mesures similaires, fin 2017.
20 années de bons et loyaux services pour la médaille
du travail d'argent, 30 ans pour celle de vermeil, 35 pour la médaille d'or et
40 ans pour celle « grand or » ! Ces récompenses de l'ancienneté
accordées par l'Etat aux salariés qui en font la demande risquent de perdre
sérieusement en attractivité à la Société Générale .
Ces dernières semaines, le groupe a annoncé en interne
son intention de raboter les avantages financiers qui y sont historiquement
associés. « Beaucoup d'entreprises assortissent cette médaille d'un pot
et surtout d'une prime. A la Société Générale entre un mois et un demi-mois de
salaire est traditionnellement accordé lors de son obtention. Si les salariés
ne vont pas forcément chercher leur médaille, ils comptent sur leur
prime ! », fait valoir un responsable CFDT.
Baisse des indemnités
de fin de carrière
Au sein de la banque la mesure fait bondir les
responsables syndicaux, d'autant qu'elle doit être associée à une baisse
substantielle des indemnités de fin de carrière. « La convention
collective bancaire assure le versement de trois mois de salaire lors du départ
à la retraite mais à la Société Générale, un accord permet de bénéficier d'une
prime qui peut atteindre jusqu'à 6 mois de salaire. Or le groupe veut mettre
fin à cette majoration par rapport à la convention collective »,
explique un autre représentant des salariés.
L'objectif ? Réduire d'environ 25 % les
charges budgétaires liées à ces deux récompenses de l'ancienneté, indiquent
encore ces sources. « La discussion est encore en cours »,
précise la banque.
Quid des compensations
D'autres banques ont déjà franchi le pas . Fin
2017, BNP Paribas a décidé de dénoncer l'accord d'entreprise qui régit ses
« primes de médaille et gratification pour ancienneté de service ».
Dans les banques, on fait valoir que ces récompenses engagent des moyens
importants mais ont une faible valeur perçue par les salariés, surtout par les
plus jeunes. Provisionnées chaque année, ces primes pèsent par ailleurs sur la
rentabilité des groupes.
A la Société Générale, les syndicats veulent toutefois
négocier des compensations. En la matière, ils font valoir que rien n'est sur
la table. En pleine négociation annuelle sur les salaires, ils se sont vu
refuser toute augmentation collective pour 2019.
Chez BNP Paribas qui avait
octroyé une augmentation collective en 2018, aucune mesure de ce type n'a
par ailleurs été accordée, le groupe ayant opté pour une prime de
500 euros sous forme de supplément d'intéressement.
Notre avis:
- A BPCE Sa, Nao même pas commencées !!
- Sont ouverts en négociations :
- Dons de jours de RTT
- GPEC
- Télétravail
- Handicap ........
- on ouvre demain, "égalité professionnelle"
24 novembre 2018
gilets jaunes : c'est jour J
Toi, qui à BPCE Sa a peur de répondre à diapason, parce que tu pense que ce n'est pas peut être pas confidentiel et donc tu as peur que la hiérarchie pourrait savoir ce que tu penses, pour Gilets Jaunes tu as peur de quoi !!
23 novembre 2018
Profondes difficultés de négociations avec les DRH de BPCE Sa (surtout ! ) et de Natixis sur le Projet Smith
De : Intersyndicale-SFS
Envoyé : jeudi 22 novembre 2018 15:04
À : Mignon Laurent (NATIXIS); HALBERSTADT Catherine; BAILLY Philippe;
Cc : Riahi Francois (NATIXIS); Tricon Bossard Cecile (NATIXIS); CFDT; CFTC; CGT; SNB; UNSA;
Objet : Projet Smith: message de l'intersyndicale
Envoyé : jeudi 22 novembre 2018 15:04
À : Mignon Laurent (NATIXIS); HALBERSTADT Catherine; BAILLY Philippe;
Cc : Riahi Francois (NATIXIS); Tricon Bossard Cecile (NATIXIS); CFDT; CFTC; CGT; SNB; UNSA;
Objet : Projet Smith: message de l'intersyndicale
Monsieur le Président du directoire du Groupe BPCE,
- Face aux profondes difficultés rencontrées lors des premières réunions d’échanges et de négociation qui se sont tenues dans le cadre du projet de transfert des activités du pôle SFS de Natixis à BPCE SA, et face au risque d’entrer désormais dans une situation de blocage, l’ensemble des organisations syndicales représentatives des deux entreprises exprime son souhait de pouvoir vous rencontrer le plus rapidement possible.
En effet, 2770 femmes et hommes sont contraints de
rejoindre BPCE, à la suite d’une décision stratégique de restructuration
interne, annoncée brutalement le 12 septembre dernier. Il est inacceptable que
leur statut social fasse l’objet d’un quelconque arbitrage financier.
- Nous considérons que pour matérialiser son engagement socialement responsable, notre Groupe, « coopératifs, banquiers et assureurs autrement » doit nécessairement prendre en considération les légitimes préoccupations sociales des salariés sur l’après-transfert. Sinon, qu’en serait-il de leur adhésion au nouveau projet qui est fondamentale dans ce type d’opération ?
Or, jusqu’à ce jour, les échanges avec les DRH de BPCE
SA et de Natixis SA ont semblé faire constamment l’impasse sur toute
possibilité de discuter des engagements fermes et concrets que le Groupe
pourrait d’ores et déjà prendre envers ses salariés tant sur le renforcement à
venir du socle social chez BPCE SA que sur la mise en place du socle social
commun d’un futur « BPCE Intégré ». Ce ressenti est d’ailleurs
conforté par les premières propositions transmises aux organisations
syndicales.
- Vous comprendrez aisément que dans ces conditions, nous ne retrouvons aucunement l’esprit de l’engagement que vous avez exprimé à plusieurs reprises. A savoir que « cette opération ne se fasse pas sur le dos des salariés ».
Il importe aujourd’hui d’évaluer votre état d’esprit
ainsi que les moyens qu’il convient au volet de social de cette opération de
façon à ce qu’elle se révèle à minima socialement neutre pour l’ensemble des
salariés concernés.
Dès lors, il nous apparait primordial de savoir, non
seulement, si vous conservez toujours cet état d’esprit, mais également de
pouvoir discuter avec vous des moyens qu’il conviendra d’accorder au volet
social de cette opération afin que les salariés concernés par le transfert n’en
subissent aucune conséquence négative.
Ainsi seulement, le projet SMITH pourra se révéler être
réellement gagnant pour l’ensemble des parties concernés, le Groupe BPCE et ses
salariés.
Dans cette attente, veuillez recevoir, Monsieur le
Président du directoire, l’expression de notre sérieuse préoccupation.
Les organisation syndicales CFDT, CFTC, CGT, SNB et
UNSA.
22 novembre 2018
Commission Paritaire de la Banque (Branche AFB)
réunion de la Commission
Paritaire de la Banque
vendredi
23 novembre 2018
Représentant CFTC: Ph Malizia
-=-
1.
Approbation du
relevé de décisions de la CPB du 25 septembre 2018
2.
Négociation
annuelle sur les salaires
3.
Négociation sur
le CDI d’opération
4.
Réforme
professionnelle passage en OPCO
5.
Concertation
sur les enjeux sociaux de la branche à 3 ans
6.
Pour
information
·
Point sur le
rapport de Sylvie LEYRE
·
Retour de
l’atelier sur le prélèvement à la source et la fusion Agirc-Arrco
7.
Questions et
informations diverses
·
Calendrier 2019
des instances
Les bureaux de tabac vendront bien des bitcoins en 2019
Plus de 3 000 bureaux de tabacs pourront vendre des monnaires virtuelles à partir du 1er janvier 2019.
- À partir du premier janvier prochain, vous pourrez acheter des cryptomonnaies avec votre paquet de cigarettes.
Entre 3 000 et 4 000 bureaux de tabac pourront ainsi diversifier leur activité en vendant des "coupons" d'une valeur de 50, 100 ou 250 euros aux particuliers. Ces derniers pourront ainsi se constituer un portefeuilles d'actifs avec des bitcoins et des ethers, une autre cryptomonnaie.
Pas d'accord avec la Banque de France
Dans un tweet, la Confédération des buralistes a précisé que cette mesure ne provenait pas d'un accord avec la Banque de France, comme Europe 1 l'avait annoncé, mais d'une initiative en partenariat avec une entreprise spécialisée dans l'achat de cryptomonnaies et le service d'encaissement Bimedia. C'est l'autorité de contrôle prudentiel, une émanation de la Banque de France (et non la Banque de France elle-même), qui a validé ce projet des buralistes, corrige la radio. Une nuance également apporté par la Banque de France.
Dans un communiqué publié ce mercredi matin, l'institution a réaffirmé ses mises en garde vis-à-vis de l'usage des cryptomonnaies. "Ce sont des actifs purement 'spéculatifs' et [...] pas des monnaies.", explique la Banque de France. Et son gouverneur, François Villeroy de Galha, de préciser pour l'AFP : "Sa valeur et sa forte volatilité ne correspondent à aucun sous-jacent économique et ne sont la responsabilité de personne."
- Ainsi pour la Banque de France, "ceux qui investissent dans le bitcoin comme dans les autres crypto-actifs le font entièrement à leurs risques et périls".
En 2017, le phénomène du bitcoin, première et principale cryptomonnaie décentralisée, a créé une bulle de spéculation financière, faisant grimper sa valeur. Mais la bulle a éclaté en décembre, ramenant le volume d'échanges en bitcoin à son niveau le plus bas. Le cours du bitcoin atteint ainsi 4 408 dollars ce mercredi, loin de la barre des 19 000 dollars atteinte il y a un an.
Notre avis:
- Total délire, des chances de gagner ou perdre, comme un jeu à gratter.
- chacun son approche de la finance !
21 novembre 2018
plafond de sécurité sociale
Le plafond de sécurité sociale devrait atteindre 3 377 € par mois en 2019
- Selon un projet d’arrêté qui devrait être soumis à l’avis des caisses nationales de sécurité sociale la semaine prochaine, le plafond de la sécurité sociale devrait être fixé à 3 377 € par mois (40 524 € par an) en 2019. L’arrêté en question doit encore paraître au Journal officiel pour officialiser ce chiffre, ce qui devrait intervenir fin novembre ou début décembre.
19/11/2018 Liaisons Sociales Quotidien, 19/11/2018
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Conformément à l’évaluation réalisée par la Commission des comptes fin septembre (v. l’actualité nº 17660 du 27 septembre 2018), le plafond de la sécurité sociale devrait être fixé à 3 377 € par mois en 2019, en hausse de 2 % par rapport à 2018 (contre + 1,3 % en 2018, soit 3 311 € par mois). C’est ce qui ressort d’un projet d’arrêté qui vient d’être transmis pour avis aux conseils d’administration des caisses nationales de sécurité sociale.
L’arrêté officialisant ce montant pour 2019 devrait paraître au Journal officiel fin novembre-début décembre. Suite à sa promulgation, nous publierons notre traditionnel dossier juridique sur les différentes conséquences de la revalorisation du plafond de la sécurité sociale (en matière d’indemnités journalières maladie, de franchise de cotisations pour les stagiaires, etc.).
Plafond annuel porté à 40 524 €
Le montant du plafond de la sécurité sociale devrait par conséquent s’établir, pour 2019 à :
- 40 524 € par an ;
- 10 131 € par trimestre ;
- 3 377 € par mois ;
- 1 689 € par quinzaine ;
- 779 € par semaine ;
- 186 € par jour ;
- 25 € par heure.
En vertu des articles D. 242-16 et suivants du Code de la sécurité sociale, la hausse du plafond de la sécurité sociale - de 2 % pour 2019 - a été calculée en fonction d’un taux de croissance du salaire moyen par tête (SMPT) estimé à 2 % pour l’année 2018 sans ajustement au titre de l’année 2017, car prévision et estimation du SMPT étaient concordantes.
20 novembre 2018
19 novembre 2018
BPCE Sa et handicap, et si on passait au concret ?
Lundi, 19 Novembre, 2018
Laurence Durand, paraplégique depuis 2015, ne parvient pas à sortir du chômage. Elle témoigne à l’occasion de la Semaine de l’emploi des personnes handicapées.
«Un accident domestique à la con. » Jamais Laurence Durand, 46 ans, n’aurait imaginé que changer une simple ampoule lui coûterait l’usage de ses jambes. En tombant d’une chaise, sa colonne vertébrale se brise. « J’étais monitrice d’auto-école. J’avais plus de chance de devenir paraplégique en percutant une voiture… » Cette chute, survenue en 2015, a signé l’arrêt de sa carrière. « Je suis aussi titulaire d’un diplôme d’ambulancier, mais cela ne me sert plus à rien maintenant », lâche-t-elle, résignée.
Depuis sa reconversion forcée, Laurence cherche un poste d’hôtesse de caisse, de secrétaire ou d’agent d’accueil. Des métiers compatibles avec son handicap. Mais difficile à décrocher. Surtout lorsque Pôle emploi ne fait pas ce qu’il faut pour l’aider. « Leurs propositions se basaient uniquement sur mon CV, explique Laurence. Je n’ai reçu que des offres d’ambulancière, que je déclinais à chaque fois en expliquant ma situation. » L’histoire vire même au burlesque. Pour cause de multiples refus, Pôle emploi menace de la radier !
Laurence se déplace alors à l’agence, pour que les conseillers voient, de leurs propres yeux, pourquoi elle n’accepte aucune de leurs propositions. « Avant ça, ma conseillère ne voulait pas porter à mon dossier que j’étais en fauteuil, craignant que ce soit discriminatoire. Mais c’est juste une réalité ! Mentionnez-le, arrêter de m’envoyer des choses délirantes ! Comment voulez-vous que j’aille secourir quelqu’un qui vit au troisième étage ? Je ne suis même pas capable de monter une marche ! »
Un taux d’employabilité très faible
Le cas de Laurence est loin d’être isolé. En France, 514 000 personnes en situation de handicap cherchent un travail. C’est près de 9 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi. Leur taux de chômage, de 19 % en 2018, est deux fois plus élevé que la moyenne nationale. Un chiffre en augmentation, qui a encore bondi de 3,5 % en un an. Plus âgées, moins qualifiées et moins formées que la moyenne, elles ne correspondent pas aux critères standards « d’employabilité ».
À cela s’ajoutent des problèmes réels de discrimination, d’accessibilité aux transports, et aux locaux d’entreprises. Pas étonnant que les femmes et les hommes en situation de handicap connaissent des périodes de chômage plus longues – 804 jours en moyenne, contre 602 jours. Même si les lois de 1987 et 2005 obligent les entreprises à embaucher au moins 6 % de personnes handicapées, elles ne représentent que 3,4 % des salariés du privé et 5,42 % des agents publics.
Au fil de la discussion, Laurence nous convainc qu’elle pourrait escalader des montagnes malgré son fauteuil. Mais les recruteurs ne voient pas les choses du même œil. Toutes ses candidatures spontanées se soldent par un échec. « Quand j’arrive à un entretien, c’est toujours la même réaction : “Ah, vous êtes en fauteuil…” Les employeurs ne voient que mon handicap, pas mes compétences. » Depuis son accident, Laurence n’a plus jamais réussi à trouver un emploi. « Ils ont tous une bonne excuse. Et quand une entreprise est prête à m’embaucher, la configuration des locaux ne permet pas de m’accueillir dignement », s’insurge-t-elle.
La loi du 11 février 2005 pour « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » établit pourtant des obligations de mise aux normes d’accessibilité. Mais les changements tardent et la condamnent à rester hors du chemin de l’emploi. Pendant un court instant, sa bonhomie et sa jovialité laissent place à un ton plus grave, trahissant sa désolation. « Avoir une période d’essai, je ne demande que ça. Laissez-moi faire mes preuves, avant de dire que je ne pourrai pas le faire ! J’ai perdu l’usage de mes jambes, mais j’ai toute ma tête. Je me bats pour faire comprendre que, même si je suis en fauteuil, je suis une personne normale, capable de travailler. À la longue, c’est juste horrible et fatiguant. »
11 000 euros le fauteuil basique
Pendant qu’elle partage avec nous son histoire, Arnaud, son fils de 17 ans, fulmine. Trop souvent, il a été témoin du mépris de certains valides. La situation l’a rendu amer. « La devise de notre pays, c’est “Liberté, égalité, fraternité” ? Mais où est l’égalité ? Et surtout, où est la fraternité ? Au début, j’accompagnais ma mère partout. Maintenant, j’évite de sortir. Les remarques et le manque de considération des gens peuvent me rendre violent. » Mais Laurence, battante, refuse que la société lui dicte sa conduite. « Je vais en discothèque, prépare la compétition d’Île-de-France en vol de soufflerie, et fais du kung-fu avec des valides que je mets sur les rotules, dit-elle fièrement. Je suis la seule à pouvoir m’imposer des barrières. Et le handicap n’en est pas une, on peut aller au-delà. »
En tant que représentante départementale bénévole pour l’Association des paralysés de France (APF), Laurence veut faire bouger les choses. « Ça prend toute ma semaine, mais ça ne me nourrit pas. » L’allocation adulte handicapé (AAH) est le seul revenu dont elle dispose, soit 817 euros par mois pour son fils et elle. « En plus, je dois changer mon fauteuil roulant, car celui que j’ai est trop étroit. J’en ai pour 11 000 euros. » Le remboursement de la Sécurité sociale ne va pas au-delà de 960 euros pour un fauteuil manuel. « Et, avec le nouveau contrôle technique, je sais que ma voiture adaptée va y passer. Sa remplaçante me coûtera 10 000 à 20 000 euros d’occasion. Le gouvernement a annoncé une hausse de l’AAH, mais ce n’est pas ça qui va nous aider. »
Faute d’emploi, vivre à crédit est la seule solution qu’il reste à beaucoup de personnes handicapées pour subsister.
Anastasia Nicolas
L'humanité.fr
Notre avis:
- Et si à BPCE , au lieu de faire comme dab de la communication:
Handicap et emploi : parlons-en !
19/11/2018La Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées se tient du 19 au 25 novembre, un temps pour informer et partager les bonnes idées.
- Nous pouvions avoir des actions concrètes de recrutements de personnes et des accords "handicap" ( toujours rien à BPCE Sa), on pourrait peut être croire à un vrai engagement, vis à vis du handicap.
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