31 mai 2021

Bon à savoir !

Pollution : les voitures aux plus vieux moteurs bannies du Grand Paris dès le 1er juin BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•31/05/2021 à 14:37 L'entrée en vigueur de cette interdiction, qui s'applique uniquement en semaine et en journée, était initialement prévue pour décembre 2020. Les véhicules avec des vignettes Crit'Air 4 et supérieures, soit les plus vieux moteurs diesel et essence, ne pourront plus circuler en semaine à partir du mardi 1er juin dans la zone à faible émission du Grand Paris. Les véhicules particuliers (voitures ou deux-roues) et utilitaires légers classés Crit'Air 4, 5 et non classés ne pourront plus circuler la semaine entre 8h et 20h, hors jours fériés, dans un large périmètre situé à l'intérieur de l'A86 qui forme une large boucle autour de Paris. Concrètement, il s'agit des véhicules diesel Euro 1, 2 ou 3, immatriculés avant le 31/12/2005, et des véhicules essences immatriculés avant le 31/12/96. Pour les poids lourds, autobus et autocars, cette interdiction est valable tous les jours de 8 heures à 20 heures. Initialement prévue le 1er décembre 2020, cette interdiction déjà en vigueur dans Paris même avait été repoussée de 6 mois pour "des raisons qui tiennent notamment à la pandémie", selon Paris Métropole. Les véhicules particuliers contrevenants risquent une amende de troisième classe, soit 68 euros. Mais la vidéo-verbalisation, en cours d'étude, ne devrait être mise en place qu'à partir de la fin 2021. Une mesure appelée à s'étendre "Déjà adopté par 247 villes ou métropoles européennes, ce dispositif est reconnu comme particulièrement efficace pour réduire les émissions provenant du trafic routier, l'une des principales sources de pollution en ville", a souligné la Métropole du Grand Paris lundi dans un communiqué. Cette interdiction doit être étendue progressivement aux autres vignettes: les véhicules classés Crit'Air 3 s'ajouteront dès juillet 2022 et les Crit'Air 2 en janvier 2024. Plusieurs exceptions sont toutefois prévues. L'interdiction de circuler dans la "ZFE" ne s'applique pas aux porteurs d'une carte "mobilité inclusion" comportant la mention "stationnement pour les personnes handicapées", ni aux véhicules de collection, de secours, ou aux véhicules utilisés pour approvisionner les marchés, ou pour des déménagements, des événements culturels ou des tournages . La Métropole prévoit également des dérogations en faveur des professionnels impactés par la crise sanitaire, sur justificatif: sont concernés les véhicules des entreprises ayant bénéficié d'un prêt garanti par l'Etat, du fonds de solidarité, ou de mesures de la région Île-de-France.

20 mai 2021

Il y avait longtemps !

L'UE sanctionne des banques pour entente sur les marchés obligataires REUTERS•20/05/2021 à 12:38 L'UE SANCTIONNE DES BANQUES POUR ENTENTE SUR LES MARCHÉS OBLIGATAIRES BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne a annoncé jeudi avoir infligé un montant total de 371 millions d'euros à des banques pour avoir participé à une entente contraire à la concurrence sur les marchés des emprunts d'Etat. Les amendes concernent Nomura, UBS et UniCredit mais la CE précise que le cartel mis en cause impliquait aussi Bank of America, Natixis, RBS (aujourd'hui NatWest), et WestLB (aujourd'hui Portigon). Natwest a échappé à l'amende car elle a alerté les autorités de la concurrence, tandis que les infractions constatées pour BofA et Natixis étaient prescrites, précise la Commission. Quant à Portigon, son amende est nulle car elle n'a généré aucun revenu net au cours du dernier exercice en date, qui sert de référence à la fixation du montant de la sanction. La Commission a établi que les sept banques avaient participé à un cartel par le biais d'un groupe de traders opérant sur les marchés primaire et secondaire des emprunts d'Etat et qui étaient "en contacts réguliers les uns avec les autres" pour échanger des informations confidentielles sur les prix et les volumes de transactions. (Foo Yun Chee, version française Marc Angrand)

Partir en retraite ou pas ?

 


Retraite: votre pension est-elle supérieure à la moyenne?

La pension brute a diminué de 1,1% en euros constants entre fin 2018 et fin 2019, du fait d'une faible revalorisation inférieure à l'inflation.

Par Marie-Cécile Renault le figaro.fr

Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 2 heures

Comme chaque année la Drees, service statistique du ministère de la santé et des solidarités, a publié jeudi son étude sur « Les retraités et les retraites», riche d'enseignements. Cinq chiffres clés sont à retenir de cet opus 2020.

Pension moyenne: 1393 euros nets mensuels. La pension moyenne de droit direct (c’est-à-dire sans compter la réversion) atteint 1503 euros bruts mensuels pour les retraités résidant en France, soit 1 393 euros nets mensuels. La pension brute diminue ainsi de 1,1% en euros constants entre fin 2018 et fin 2019, du fait notamment d'une faible revalorisation des pensions, inférieure à l'inflation. En effet, la revalorisation au 1er janvier 2019 dans les régimes de base a été fixée à 0,3 % de façon dérogatoire. Après prélèvements sociaux, la diminution est toutefois atténuée (-0,4 %), en raison de l'aménagement de la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG). Le niveau de vie médian des retraités demeure malgré tout légèrement supérieur à celui de l'ensemble de la population.

 

Une dépense de 328 milliards d'euros par an: Les retraites constituent le premier poste de dépenses de la protection sociale avec 328 milliards d'euros de pension versés en 2019, soit 13,5% du PIB. Elles sont versées à 16,7 millions de personnes, résidant en France ou à l'étranger, soit 301 000 personnes de plus en 2019 que l'année précédente. Les nouveaux retraités sont un peu moins nombreux en 2019 qu'en 2018 (720 000 contre 749 000). Les départs en retraites sont conditionnés par la réforme de 2010 qui reporte progressivement l'âge légal d'ouverture des droits de 60 à 62 ans depuis juillet 2011, et par le relèvement de l'âge d'annulation de la décote de 65 à 67 ans depuis juillet 2016.

Age conjoncturel de départ: 62 ans et 2 mois. L'âge conjoncturel de départ - c'est-à-dire l'âge moyen pour une année donnée, en l'occurrence 2019 - est désormais de 62 ans et 2 mois pour les retraités résidant en France (62 ans et 6 mois pour les femmes et 61 ans et 11 mois pour les hommes). Il est en progression continue depuis 2010 (+1 an et 8 mois) à la suite principalement du relèvement des bornes d'âge issu de la réforme de 2010. Fin 2019, 31% des personnes de 61 ans résidant en France sont déjà à la retraite, tandis que 15 % de celles de 65 ans ne sont pas encore retraitées.

 

50% subissent le malus Agirc-Arrco: Pour la première fois en 2019, les nouveaux retraités se sont vus appliquer le système de bonus/malus de l'Agirc-Arrco sur les retraites complémentaires. Résultat, environ la moitié d'entre eux ont subi une minoration temporaire de leur pension de 10%. On s'en souvient, pour rétablir les comptes du régime, les partenaires sociaux (sauf FO et la CGT) ont signé un accord instaurant le principe d'un « bonus/malus » incitant les salariés du privé à retarder leur départ : ceux qui partent avant 63 ans (même en ayant tous leurs trimestres) subissent une décote de 10% pendant trois ans. Soit une minoration de l'ordre de 50 euros par mois, pour une pension moyenne mensuelle de 1 600 euros. Ceux qui reportent leur départ d'un an touchent leur pension complète. Enfin, ceux qui restent en activité au-delà de 64 ans bénéficient d'une majoration: un bonus de 10% leur est appliqué pendant un an s'ils prolongent leur activité de 8 trimestres, 20% pour 12 trimestres et 30% pour 16 trimestres.

 

Les bénéficiaires du minimum vieillesse en hausse de 5,9%: Fin 2019, 601 600 personnes bénéficiaient d'une allocation du minimum vieillesse (allocation supplémentaire vieillesse ASV ou allocation de solidarité aux personnes âgées Aspa), leur permettant d'atteindre un niveau minimal de ressources, soit 868 euros par mois pour une personne seule et 1 348 euros pour un couple. Le nombre de bénéficiaires augmente fortement en 2019 (+5,9 %), ce qui résulte pour l'essentiel de la revalorisation du barème par le gouvernement permettant de toucher un plus grand nombre de personnes âgées

Notre avis:

Il faut vraiment bien faire ses calculs avant de décider de partir en retraite: Situation actuelle et inquiétante évolution du système.

N'hésitez pas à nous contacter !

18 mai 2021

NEWS Télétravail

 

Le télétravail reste de mise jusqu'au 9 juin

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•18/05/2021 à 11:42

Le volet télétravail de la nouvelle version du protocole sanitaire en entreprise reste inchangé. Le document préconise en revanche d'aérer et permet aux entreprises de proposer à ses salariés des autotests. 


Après des mois de restrictions liées au Covid-19, les Français vont retrouver un peu de libertés mercredi 19 mai a vec la réouverture des terrasses, des commerces et des lieux culturels . Cette étape 2 du déconfinement va ainsi permettre à tous les salariés de ces secteurs de retrouver leur lieu de travail. Ce ne sera pas le cas des salariés en télétravail.

Si la ministre du Travail Elisabeth Borne avait évoqué fin avril un premier assouplissement dès la mi-mai, la nouvelle version du protocole sanitaire en entreprise dévoilée mardi 18 mai par Les Echos n'en fait fait pas état. Le principe du travail à domicile cinq jours sur cinq autant que faire se peut, avec une soupape d'une journée maximum, est maintenu. Il doit être assoupli le 9 juin, pour la 3e étape du plan de déconfinement. 

Un retour en présentiel plus important depuis la réouverture des écoles

Le recours au télétravail a fluctué depuis le début de la crise sanitaire, alors qu'une étude de l'Institut Pasteur réalisée en mars 2021 a montré que les contaminations au travail représentent 15% des cas identifiés de Covid-19. A plusieurs reprises, le ministère du Travail a rappelé les entreprises à l'ordre.

La dernière enquête Harris Interactive réalisée pour le ministère a montré que parmi les actifs ayant travaillé mi-avril, 43% ont télétravaillé au moins partiellement contre 37% début avril, avant la fermeture des écoles. 

Mais le ministère constate déjà un retour en présentiel plus important depuis la réouverture des écoles. "On sait que plus les mesures de confinement sont strictes, plus les gens sont en télétravail", souligne-t-on. "Les gens se renseignent, on constate un retour petit à petit, ça va rentrer doucement", confirme à l' AFP Benoit Serre, vice-président de l'Association nationale des directeurs de ressources humaines (ANDRH). 

Vaccination et aération

Ce nouveau protocole sanitaire maintient également le port du masque à l'intérieur et à l'extérieur, ainsi que les règles concernant la restauration collective (seul à table et avec deux mètres de distance).

Il préconise également d'aérer au maximum. "La maîtrise de l'aération/ventilation est une mesure essentielle de prévention des situations à risque d'aérosolisation du SARS-CoV-2", indique le document, qui préconise d'ouvrir en grand portes et fenêtres, et si possible les deux en même temps. 

Les entreprises vont par ailleurs pouvoir proposer des autotests à leurs salariés , "dans le respect des règles de volontariat et de secret médical et avec une information du salarié par un professionnel de santé". 

Un chapitre est consacré à la vaccination, avec l'obligation pour l'employeur d'autoriser son personnel passant par le service de santé au travail à s'absenter sur ses heures de travail . "Le salarié informe son employeur de son absence pour visite médicale sans avoir à en préciser le motif", est-il précisé. Mais, "hors service de santé au travail, il n'existe pas d'autorisation d'absence de droit", insiste le texte. 

14 mai 2021

BPCE réaffirme le prix de son offre aux minoritaires de Natixis

 


REUTERS•14/05/2021 à 09:08


BPCE RÉAFFIRME LE PRIX DE SON OFFRE AUX MINORITAIRES DE NATIXIS

PARIS (Reuters) - BPCE confirme vendredi que l'offre publique d'achat simplifiée visant les actions Natixis qu'il ne détient pas encore interviendra au prix ferme et définitif de 4,00 euros par action.

Le groupe bancaire explique réagir à des rumeurs de marché évoquant "de manière erronée" une éventuelle augmentation du prix de l'offre, qui pourrait être suivie d'un retrait obligatoire.

(Nicolas Delame et Claude Chendjou, édité par)

10 mai 2021

La question du télétravail agite les banques françaises

 



Par Pauline Armandet le 10/05/2021 L'AGEFI Quotidien / Edition de 7H

Alors qu'un assouplissement du télétravail est prévu le 9 juin, les banques réfléchissent aux différents scénarios pour l'après crise.


Alors que Goldman Sachs ou JPMorgan veulent faire revenir leurs salariés américains au bureau en juin, qu’en est-il pour les banques françaises ? La question du télétravail a été évoquée au niveau des différents comités de direction la semaine dernière, à la suite du plan de déconfinement présenté par le gouvernement. «Toutes les banques se posent la question de savoir comment on revient sur site. Or, certains salariés se sont habitués à un rythme flexible, d’autres veulent revenir. Quelques banques ont déjà demandé à leurs salariés de revenir un jour de plus par semaine, le retour se fait de manière progressive», explique Frédéric Guyonnet, président du Syndicat national des banques (SNB).

Selon la Fédération des banques françaises (FBF), près de 63% des 360.000 collaborateurs du secteur étaient en télétravail en janvier, un taux qui monte à 80% dans les fonctions corporate et support. Si la dynamique commence à changer, un retour en présentiel à 100% parait difficilement envisageable à ce stade. Les banques «semblent avoir intégré le fait que le télétravail va devenir une modalité banale de l’organisation du travail et que cela permet d’accélérer les questions de flex office», ajoute Luc Mathieu, secrétaire général, fédération CFDT banques et assurances.

Accord-cadre

Par ailleurs, de nombreux accords de télétravail ont été négociés, impliquant que «le télétravail sera désormais cadré», ajoute Frédéric Guyonnet. Si chaque grande banque dispose de son propre texte, un cadre pour les petites banques est en cours de négociation au sein de la branche Association française des banques (AFB).

La Société Générale a signé un accord prévoyant deux jours de télétravail par semaine, qui pourraient être portés à trois jours selon les cas. Une réunion avec les organisations syndicales est prévue ce mercredi. Si le groupe n'a encore rien annoncé «on se doute que la direction fera revenir les salariés sur site au fur et à mesure», confie Khalid Belhadaoui, délégué syndical national CFDT.

Chez BPCE, la crise du Covid-19 a «accéléré, de façon générale, la transformation des modes d’organisation du travail», explique Philippe Bailly, son directeur des ressources humaines. Le groupe a signé un nouvel accord de télétravail le 26 novembre dernier, qui est entré en vigueur en début d’année. En raison du Covid, 98% des collaborateurs sont en télétravail; ils étaient plus de 78% à télétravailler avant la crise. Avec la sortie de crise sanitaire et le déploiement du travail hybride, la banque pense que ce taux évoluera autour de 85-90%. «Le principe de l’accord est de venir au moins deux jours sur site par semaine avec la possibilité de bénéficier de quatre à dix jours de télétravail par mois. Notre accord est basé sur le volontariat du collaborateur», précise le DRH.

Natixis, la filiale de BPCE, a signé en 2015 puis en 2018 des accords permettant aux salariés en France de télétravailler jusqu’à deux jours par semaine. Si plus de 50% des collaborateurs avaient pratiqué le travail à distance avant le confinement, ils sont désormais près de 80%. Au début de l’année, Natixis a engagé des négociations autour d’un accord de télétravail, qu'une source du SNB CFE-CGC qualifie de «transposition» de l’accord de BPCE. «Parler de quatre jours minimum de télétravail par mois revient à rendre le télétravail obligatoire», regrette la source, qui souhaite que les salariés puissent signer un avenant matérialisant «un réel volontariat» sur télétravail.

La négociation de l’accord est soumise à la signature jusqu’à ce vendredi, mais il semble peu probable que les syndicats le signent. «Ils n’ont pas l’honnêteté de dire que c’est en lien avec le nouveau projet immobilier», ajoute la source. Les salariés devraient déménager dans les nouveaux locaux du 13e arrondissement au premier trimestre de 2022. «Les Tours Duo ne pourront accueillir que 60% d’effectif total, on entend même parler de 50%. Ce projet immobilier ne semble pas possible sans imposer du télétravail».

Au sein des 39 caisses régionales (70.000 salariés) du Crédit Agricole, le premier confinement «a été remarquable, avec des équipes roulantes dans les agences», explique Emmanuel Delétoile, responsable de la branche Crédit Agricole, secrétaire national à la FGA CFDT. Or, dès le deuxième confinement «le discours a été de dire que le business devait reprendre et que les gens ne se contaminent pas au travail», regrette-t-il. Résultat, la branche est passée de 80% de télétravail à 15% aujourd’hui. Ce dernier craint «un durcissement des conditions» à partir du 9 juin. Une négociation en cours vise à obtenir un accord pérenne de branche, «qui mettrait un cadre commun et permettrait une application au plus près du terrain».

Quel dédommagement ?

Toujours au Crédit Agricole, la situation est différente pour CASA, où environ 50.000 salariés sont à 95% en télétravail, et ce jusqu’au 11 juin prochain. Pourtant, «les capacités d’accueil au sein des restaurants inter-entreprises sont divisées par 4 et l’employeur n’a pas envie que les salariés aillent déjeuner dehors. Cela peut être un élément limitatif pour un retour à 100% sur site», confie Valérie Delacourt, coordinatrice CFDT pour le Groupe Crédit Agricole SA.

Chez BNP Paribas, les discussions tournent autour d’un retour progressif sur site. Si les salariés sont bien présents en agence, le taux tombe à 13% de présence en Ile-de-France dans les services centraux. «Nous nous interrogeons sur le fait que la direction semble ne pas vouloir communiquer le nombre global de salariés en télétravail. Pourquoi tant de mystères ?», s’interroge Richard Pons, délégué syndical national CFDT de la banque. Les syndicats vont entrer en négociations ce mois-ci sur un accord. «Nous les entamerons avec l’idée que le télétravail permet à l’entreprise de faire des économies. L’indemnisation correcte des télétravailleurs est donc une priorité pour la CFDT», ajoute-t-il.

Au début de la crise, la direction de BNP Paribas a suspendu l’accord télétravail qui datait de janvier 2020. C’est par l’intervention de la CFDT, que le travail à distance sera indemnisé au travers d’un accord particulier, à hauteur de 100 euros pour 40 à 79 jours télétravaillés et 120 euros entre 80 et 119 jours.

Notre avis:

Comme vous pouvez le constater pour l'ensemble des banques, vous avez la position des syndicats, sauf à BPCE Sa, où c'est le DRH qui fait dans son coin !

Comme pour  les référentiels métiers, la DRH, continue de traiter tout, toute seule !

DRH à BPCE Sa, c'est un concept !

Impôt sur le revenu et indemnités de départ en retraite

 

MINGZI10/05/2021 à 10:35

L'imposition des indemnités de départ à la retraite dépend des conditions de départ (Crédit photo: Fotolia)

L'imposition des indemnités de départ à la retraite dépend des conditions de départ (Crédit photo: Fotolia)

Votre prime ou vos indemnités de départ à la retraite sont-elles imposables ? Devez-vous les déclarer ? La réponse dépend des conditions de votre départ. 

L'imposition des indemnités de départ à la retraite dépend des conditions de départ

  • Si vous partez en retraite dans le cadre d'un départ volontaire

S'il s'agit d'un départ volontaire à la retraite, hors plan social, la totalité des indemnités de départ perçues est imposable et doit être déclarée en salaires. Elles sont également soumises aux cotisations de Sécurité sociale, CSG et CRDS.

S'il s'agit d'un départ à la retraite dans le cadre d'un plan social, alors la totalité des indemnités de départ perçues sont exonérées et vous n'avez pas à les déclarer. Elles sont exonérées totalement de cotisations de Sécurité sociale et partiellement de CSG et CRDS.

  • Si votre employeur vous a mis à la retraite

Si vous avez été mis à la retraite par votre employeur, alors les indemnités sont exonérées d'impôt dans la limite du montant prévu par la loi ou par la convention collective, l'accord professionnel ou interprofessionnel.

Les sommes perçues supérieures à ce montant sont exonérées soit à hauteur de 50% de leur montant, soit à hauteur du double de la rémunération annuelle brute civile précédente, dans la limite de 196.660 euros. La part de l'indemnité supérieure à cette limite est imposable et doit être déclarée en salaires.

Les sommes peuvent, selon leur niveau, être partiellement exonérées de cotisations sociales.

Imposition de l'indemnité

Lorsqu'elles étaient imposables, les indemnités perçues jusqu'au 31 décembre 2019 pouvaient être soumises au choix au système dit du « quotient » ou bien à l'étalement de l'imposition sur plusieurs années. Depuis 2020, seul subsiste le système dit du quotient. Le paiement de l'impôt s'effectue en une seule fois et permet d'éviter la progressivité de l'impôt, c'est-à-dire une imposition dans des tranches de barème dont le taux est supérieur à celui habituellement supporté, et de diminuer le revenu fiscal de référence qui peut être pris en compte pour le calcul de la taxe d'habitation ou pour l'attribution de certaines prestations sociales.

Comment déclarer votre indemnité de départ en retraite ?

Si elle est imposable, vous devez déclarer votre indemnité l'année suivant sa perception. En principe, les sommes sont pré-renseignées dans votre déclaration de revenus pré-remplie. 
Si ce n'est pas le cas vous devrez la remplir vous-même. 
L'année suivant sa perception, pensez à vous rendre dans votre espace particulier (rubrique « gérer mon prélèvement à la source ») pour signaler une baisse de vos revenus afin d'actualiser votre taux de prélèvement à la source. 

Préretraite et impôt sur le revenu : l'imposition dépend également des conditions du départ

L'imposition des primes ou des indemnités de préretraite dépend elle aussi des conditions de départ. Dans le cadre d'un plan social, les indemnités de départ volontaire en préretraite sont exonérées en totalité et il n'est donc pas nécessaire de les déclarer.

Dans tous les autres cas, les indemnités versées sont imposables en totalité, dans la catégorie des traitements et salaires.

L'indemnité de cessation d'activité et l'indemnité complémentaire versées dans le cadre du dispositif « préretraite amiante » sont intégralement exonérées d'impôt.

Tract inter CFTC SNB du 10 mai 2021

 


6 mai 2021

Télétravail : Google passe à un mode de fonctionnement « hybride »

 


Une partie des équipes sera autorisée à travailler définitivement à domicile. Les salariés se verront aussi offrir la possibilité d'être transférés dans d'autres bureaux. Au total, 40 % des effectifs seront concernés. Les autres salariés pourront répartir leur temps entre présence sur site et le lieu de leur choix.

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Par Tifenn Clinkemaillié les échos.fr

Publié le 6 mai 2021 à 12:06

Le télétravail continue d'entendre son emprise sur le monde de la tech. Twitter,Facebook , et désormais Google, autorisent le télétravail à vie à certains de leurs salariés. Dans un e-mail transmis mercredi à ses équipes, Sundar Pichai, le directeur général d'Alphabet, a annoncé s'attendre à ce que 20 % de ses 200.000 employés répartis aux Etats-Unis, en Europe, au Brésil et en Inde, ne reviennent jamais au bureau.

Ils seront au moins aussi nombreux à pouvoir déménager vers d'autres sites de l'entreprise, a-t-il également indiqué. Cette possibilité pourrait notamment intéresser les 140.000 salariés du siège de Mountain View, en Californie, Google possédant des bureaux dans plus de 19 Etats américains.

Pas de retour avant septembre

Le géant technologique confirme ainsi sa volonté se passer à un mode de fonctionnement « hybride » à la fin de la pandémie, tout en offrant plus de flexibilité à son personnel. Fin juillet 2020, le géant de Mountain View était déjà l'une des premières sociétés américaines à étendre autant le télétravail . La firme n'envisageait pas de retour sur site avant l'été 2021. En décembre, Sundar Pichai avait indiqué à ses salariés reporter cette date au 1er septembre.

La tech américaine rouvre progressivement ses bureaux

Depuis, le retour au travail s'est lentement amorcé. Mais question toutefois de revenir au « monde d'avant ». Consultés, la plupart des employés indiquent vouloir revenir au bureau après la pandémie, mais pas à plein temps, rapportait en décembre CNBC. Sundar Pichai, le PDG d'Alphabet s'attend désormais à ce qu'environ 60 % du personnel de Google travaille au bureau « quelques jours par semaine ». Les employés passeraient environ trois jours au bureau. Le reste de la semaine, ils seraient libres de choisir de travailler depuis leur domicile, ou le lieu où « ils travaillent le mieux », indique Sundar Pichai.

Rémunération adaptée

Les salariés de Google se verront également offrir la possibilité de télétravailler, depuis l'emplacement de leur choix, pendant quatre semaines par an. Cette initiative facilitera notamment l'organisation des vacances pour les salariés. La rémunération de chacun sera adapté en fonction du scénario choisit, indique Sundar Pichai. Un processus de candidature pour les membres du personnel souhaitant changer de bureau sera présenté mi-juin.

La flexibilité adoptée par le secteur de la tech fait figure d'exception. Elle contraste tout particulièrement avec l'attitude adoptée par les grandes banques, souligne le « Wall Street Journal ». Wells Fargo & Co. et JPMorgan, s'attendent à ce que la plupart de leurs effectifs retournent au bureau après la pandémie.

 

5 mai 2021

Les valorisations bancaires au plus bas

 


Vingt ans après l'avoir payé au prix fort, HSBC va devoir financer le rachat de ses agences en France par l'Américain Cerberus à hauteur de plus d'1 milliard. Loin d'accélérer les deals, la chute des valorisations freine les rapprochements.

Par Anne Drif ( Les échos)

Publié le 5 mai 2021 à 6:41Mis à jour le 5 mai 2021 à 7:06

Que vaut encore une banque ? Vingt-et-un ans après avoir acquis le CCF pour 11 milliards d'euros (soit 4 fois ses fonds propres), HSBC devra faire un chèque de plus de 1 milliard au fonds Cerberus pour lui céder ses 230 agences en France.

Entre-temps, la valorisation des banques françaises a aussi plongé. Société Générale, objet régulier de spéculations, n'émarge plus qu'autour de 0,3 fois ses fonds propres, dans le sillage de Crédit Agricole (0,5 fois) et BNP Paribas (0,6 fois)...............

Suite de l'article sur abonnement les échos

3 mai 2021

Justice: c'était déjà long, maintenant c'est pire !

 

Divorces, prud'hommes... : les dossiers non-traités s'accumulent, 1.000 contractuels à la rescousse de la justice civile

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•03/05/2021 à 10:47

La question des délais d'attente s'est encore aggravée avec la crise sanitaire.


Décisions sur la filiation, divorces, jugements aux prud'hommes... Face aux milliers de contentieux toujours en attente, la justice va embaucher mille contractuels pour occuper des postes de "juristes assistants et renforts de greffe", afin de réduire les délais de traitement des affaires civiles.

"Désengorger les stocks"

La justice civile, qui traite le quotidien des Français, compte actuellement "1,3 million de dossiers en souffrance", avec des délais moyens "de quatorze mois en première instance, et de dix-sept-mois en appel" , a expliqué le garde des Sceaux Eric Duponnd-Moretti, dans les colonnes du Parisien . Ces nouvelles embauches doivent faire office de "sucre ultrarapide" pour résorber ces délais, selon le ministre. "Dans les trois ans à venir, je veux que l'on passe à un délai d'attente de six mois", a-t-il expliqué.

Sur ces mille créations ponctuelles de postes, "cinq cents sont embauchés pour trois ans renouvelable une fois, les 500 autres pour un an afin de remettre en route la machine et désengorger les stocks", a-t-il détaillé. Déjà confrontée à des retards avant la crise sanitaire, la justice a vu la situation s'aggraver pendant le premier confinement au cours duquel elle s'est arrêtée, et à cause de la grève des avocats début 2020.

Au-delà des embauches, Eric Dupont-Moretti évoque également un "plan d'action" pour améliorer les délais de traitement, en allégeant les protocoles pour les tribunaux. Il vise notamment à favoriser la médiation, lorsque cela est possible, un mode de règlement des litiges qui permet de gagner du temps.