30 juin 2016

CFTC BPCE Sa: Pénibilité : Pierre Gattaz appelle à la désobéissance civile

LE MONDE |  • Mis à jour le  | Par 



Pierre Gattaz, en 2014.
Pierre Gattaz, en 2014. AFP / ERIC PIERMONT

Le Medef a franchi un palier supplémentaire dans son hostilité au compte personnel de prévention de la pénibilité (souvent désigné sous le sigle C3P). Mercredi 29 juin, le président du mouvement patronal, Pierre Gattaz, a affirmé ne pas savoir « comment faire »pour respecter de nouvelles obligations liées à ce dispositif, dont l’entrée en vigueur est prévue le 1er juillet. « Donc, nous ne [les] appliquerons pas », a-t-il ajouté.

Un quasi-appel à la désobéissance civile condamné par le gouvernement et par plusieurs leaders syndicaux. Cette prise de position prouve, une fois de plus, que le Medef a choisi, depuis plusieurs semaines, de durcir le ton à l’encontre de l’exécutif. Elle vise aussi à obtenir une sorte de moratoire sur la mise en œuvre d’une réforme combattue dès le départ par les syndicats d’employeurs.
Quelques heures après les déclarations de M. Gattaz, le Medef a précisé le fond de sa pensée dans un communiqué particulièrement virulent : « Le gouvernement, écrit-il, a choisi de continuer sa fuite en avant politique et dogmatique en s’arc-boutant sur un dispositif qui s’apparente à un monstre technocratique élaboré en cabinet loin des réalités du terrain. »
Ces critiques s’ajoutent à celles de la CGPME, qui a lancé, il y a quelques jours, une campagne de communication fustigeant les mesures imposées aux entreprises à compter du 1er juillet, en matière de pénibilité. Le président de cette organisation, François Asselin, va, cependant moins loin que son homologue du Medef. Il se borne à déplorer que la loi est « pour partie inapplicable », selon les mots qu’il a employés, mercredi, sur BFMTV. Il estime aussi que les pouvoirs publics n’écoutent pas ses mises en garde réitérées sur la difficulté à trouver des solutions opérationnelles pour que les patrons soient« dans les clous ».
Le gouvernement a très modérément apprécié la sortie du « patron des patrons ». « On ne peut pas (…) se soustraire aux lois de la République », a tonné Manuel Valls. Même réactions pour la ministre du travail, Myriam El Khomri, et sa collègue en charge des affaires sociales, Marisol Touraine : le Medef n’est pas au-dessus de l’Etat de droit, ont-elles dit en substance.

« Usine à gaz »

Une opinion partagée par les syndicats. Hervé Garnier (CFDT) rappelle que le Medef « a eu trente mois pour s’y préparer. Ils se discréditent en étant si dogmatiques ». « Ça dénote l’état d’esprit du patronat aujourd’hui, qui se croit tout-puissant, enchaîne Philippe Pihet (FO). Une réglementation, ce n’est pas un self-service. » Pour Eric Aubin (CGT), la question se pose de savoir s’il faut infliger des « pénalités financières » aux employeurs en infraction avec les textes.
Au Medef, on assure que la position affichée, mercredi, par M. Gattaz « n’a rien de nouveau »« Nous répétons que les mesures sur la pénibilité sont inapplicables depuis le début », explique un porte-parole. Il ne s’agit pas, ajoute-t-il, d’exhorter les entreprises à ne pas s’y conformer, mais d’obtenir « le report de la date d’application »« au moins » jusqu’à ce que soient connues les recommandations de trois experts.
Le premier ministre avait confié une mission d’évaluation et de suivi à Pierre-Louis Bras (président du Conseil d’orientation des retraites), Jean-François Pilliard (ancien vice-président du Medef) et Gaby Bonnand (CFDT, ex-président de l’Unédic). Ils pourraient remettre une première série de réflexions, soit en juillet soit à la rentrée.
Depuis la loi de janvier 2014 réformant les retraites, les entreprises doivent identifier leurs salariés qui sont exposés à au moins un des dix facteurs de risque prévus dans ce texte. Sous la pression du patronat, qui y voyait une « usine à gaz » impossible à faire tourner, le gouvernement a accepté de différer partiellement l’application de la réforme.

Quatre des dix facteurs de risques sont entrés en vigueur en 2015. Cela a permis à quelque 500 000 personnes d’ouvrir un C3P et de commencer à accumuler des droits, indique-t-on dans l’entourage de Mme Touraine. Les six autres facteurs, qui jouent à partir du 1er juillet, posent de redoutables problèmes, d’après les organisations d’employeurs, car ils s’avèrent difficiles à mesurer. « Il faudrait placer une caméra derrière chaque salarié », estime une source patronale, pour déterminer, par exemple, le nombre de charges lourdes manutentionnées ou le temps passé à travailler dans des températures élevées.
Conscient de la difficulté, le gouvernement avait invité les branches à élaborer des « référentiels », une sorte de guide pour permettre aux chefs d’entreprises d’appliquer le dispositif. Un certain nombre d’entre elles se sont lancées dans cet exercice – y compris le bâtiment, pourtant très critique, puisque les représentants de ce secteur ont demandé à un organisme professionnel (l’OPPBTP) de plancher sur le sujet.

« Entreprises livrées à elles-mêmes »

Mais, pour l’heure, un seul référentiel a été homologué par l’administration et a fait l’objet d’un accord de branche : il concerne les distributeurs-grossistes de boissons. D’après une source proche du dossier, « vingt à vingt-cinq branches ont fait ce travail de construction d’un référentiel », mais elles ne l’ont pas déposé. Dans certains cas parce que le résultat n’était pas entièrement abouti. Mais d’autres font de la rétention « pour des raisons politiques », complète une autre source. Autrement dit, elles ne veulent pas se mettre en avant et passer pour de bons élèves au moment même où le patronat repart en guerre contre le C3P.
« Si aucun référentiel n’est publié, de nombreuses entreprises vont être livrées à elles-mêmes et auront de la peine à déclarer les postes exposés », confie un permanent au sein d’une organisation patronale. Une ex-figure de l’industrie craint que la mise en vigueur de la loi s’opère « de manière disparate », les grands groupes parvenant à s’y conformer sans encombre ou presque, mais pas les PME.
A ce stade, il n’y a pas encore péril en la demeure. Les entreprises sont seulement tenues, depuis le 1er juillet, d’engager la recension des salariés concernés par la deuxième vague de facteurs de risques. Le 1er janvier 2017, elles devront les déclarer. Mais d’après un ancien responsable patronal – par ailleurs très critique sur les modalités du C3P –, les déclarations de M. Gattaz sont « dangereuses », car elles risquent « de faire le jeu des extrêmes ».

29 juin 2016

28 juin 2016

CFTC BPCE SA, Infos: Des milliers de caméras de surveillance piratées pour mener des attaques informatiques

LE MONDE | 


Certaines caméras de surveillance ne se contentent pas de filmer et 

de transférer leurs images à leur propriétaire. 

  • L’entreprise américaine de sécurité informatique Sucuri a récemment découvert que 25 000 d’entre elles, disséminées partout dans le monde, servaient aussi à mener des attaques informatiques.


L’entreprise s’en est rendu compte après avoir été appelée à l’aide par une petite bijouterie, dont le site Internet était victime d’une attaque DDOS (Distributed Denial of Service), explique Sucuri dans un billet de blog publié lundi 27 juin. 
  • Ce type d’attaque, très répandue, consiste à saturer un serveur de requêtes, ce qui a pour effet de rendre le site qui y est hébergé inaccessible. Mais en creusant un peu plus profondément, l’entreprise a découvert que ces requêtes – jusqu’à 50 000 par seconde – étaient envoyées par des caméras de surveillance connectées à Internet.

Celles-ci ont en fait été piratées pour former un réseau de 25 000 machines capables d’agir de concert. C’est ce qu’on appelle un « botnet », un réseau clandestin de machines contrôlées à distance, à l’insu de leur propriétaire. Il est utilisé dans la plupart des attaques informatiques d’ampleur.

Des caméras concernées en France


Ces caméras de surveillance sont réparties dans plus d’une centaine de pays, principalement à Taïwan, aux Etats-Unis et en Indonésie. 2 % de ces caméras piratées sont en France. Comment ont-elles été piratées ? Sucuri n’en est pas sûre, mais elle note que toutes ces caméras, de marques différentes, avaient en commun le système BusyBox, dont une faille a été découverte en mars.
« Ce n’est pas nouveau que des pirates utilisent des objets connectés pour lancer des attaques DDOS, explique Daniel Cid, le fondateur de Sucuri, sur le blog de l’entreprise. Mais nous n’en avions jamais analysé qui ne se basaient que sur des caméras de surveillance et qui étaient capables de générer cette quantité de requêtes. » 
  • Le développement des objets connectés est une aubaine pour les pirates informatiques : leur système de sécurité est souvent limité et leurs propriétaires tardent à installer les mises à jour qui permettent de colmater certaines failles.

27 juin 2016

CFTC BPCE Sa: Alerte sur les dangers du travail de nuit pour la santé






LE MONDE | 22.06.2016 à 06h19 • Mis à jour le 22.06.2016 à 11h43 | Par Pierre Le Hir

Nuit debout ! Le projet de loi « visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs » en discussion au Parlement, auquel ses détracteurs reprochent de saper les règles encadrant l’emploi des salariés, donne une actualité particulière au rapport d’expertise publié, mercredi 22 juin, par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). 

A la demande de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), celle-ci a conduit « une évaluation des risques sanitaires pour les professionnels exposés à des horaires de travail atypiques, notamment de nuit ».


  • Ses conclusions dressent un tableau clinique alarmant : les risques de troubles du sommeil et de troubles métaboliques sont « avérés » et il existe des risques « probables » de cancer, d’obésité, de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de troubles psychiques.



  • Les dangers des horaires décalés ont déjà été relevés par plusieurs études. En 2007, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), rattaché à l’Organisation mondiale de la santé, a ainsi ajouté le travail posté à la liste des agents « probablement cancérogènes ». Le rapport de l’Anses va plus loin. « C’est la première fois qu’une agence de sécurité sanitaire se penche sur l’ensemble des risques sanitaires, à court et à long terme, liés au travail de nuit », souligne son directeur général adjoint scientifique, Gérard Lasfargues.

15,4 % des salariés concernés

Pour réaliser cette évaluation, une vingtaine d’experts de plusieurs disciplines (médecine, épidémiologie, sciences humaines et sociales) ont passé en revue, pendant quatre ans, l’ensemble des données scientifiques récentes, en coopération avec des spécialistes européens et américains. S’agissant par exemple du cancer, le groupe de travail a analysé vingt-quatre études épidémiologiques, alors que le CIRC ne s’était fondé que sur huit publications.

  • Ce rapport prend d’autant plus de poids que le travail nocturne – accompli, selon la définition du code du travail, entre 21 heures et 6 heures – s’est considérablement développé au cours des dernières décennies. En 2012, la population française concernée, de façon régulière ou occasionnelle, s’élevait à 3,5 millions de personnes, soit 15,4 % des salariés, selon le ministère du travail. Une situation plus fréquente pour les hommes (21,5 % des salariés masculins) que pour les femmes (9,3 %). Ce chiffre était en augmentation de plus d’un million de personnes par rapport à 1991, la hausse étant particulièrement forte pour les femmes.

Principal secteur concerné, le tertiaire : 30 % des personnels de la fonction publique œuvrent nuitamment, et 42 % des employés des entreprises privées de services. En première ligne se trouvent les conducteurs de véhicules, les policiers et militaires, les infirmières, les aides-soignantes et les ouvriers qualifiés des industries de process (agroalimentaire, chimie, pharmacie…).

Impacts sanitaires en cascade

Le travail de nuit a bien sûr pour première conséquence d’affecter la vie sociale et la vie familiale, note le rapport.

  • Mais il a aussi des impacts sanitaires en cascade, en raison de perturbations des rythmes biologiques. « Sur le plan physiologique, il se produit une désynchronisation entre les rythmes circadiens [cycles biologiques d’environ vingt-quatre heures] calés sur un horaire de jour et le nouveau cycle imposé par le travail de nuit, décrivent les experts. Cette désynchronisation est favorisée par des conditions environnementales peu propices au sommeil : lumière du jour pendant le repos, température plus élevée qu’habituellement la nuit, niveau de bruit plus élevé dans la journée… »

Il en résulte des effets négatifs avérés sur la durée et la qualité du sommeil des employés, ainsi que sur leur somnolence.

  • Mais aussi sur le syndrome métabolique (caractérisé par l’association de plusieurs symptômes comme le surpoids, l’hypertension artérielle ou les troubles lipidiques). D’autres effets sont considérés comme probables. C’est le cas pour le cancer, en particulier du sein chez la femme, l’obésité, le diabète de type 2, les maladies coronariennes (ischémie coronaire et infarctus du myocarde), les performances cognitives et la santé psychique. 
  • Enfin, certains effets sont classés comme seulement possibles : hypertension artérielle, accidents vasculaires cérébraux ischémiques, dyslipidémies (concentrations trop élevées de certains lipides dans le sang).

 « Les grandes fonctions biologiques, métabolique, cellulaire ou immunitaire, sont régies par une horloge interne dans le cerveau humain, qui est calée sur un cycle de vingt-quatre heures, explique Gérard Lasfargues. La perturbation de ce rythme biologique par le travail de nuit peut altérer ces fonctions et, par exemple, affecter la division cellulaire, ce qui peut entraîner un processus de cancérogenèse. 
L’éclairage nocturne artificiel réduit aussi la production de mélatonine, qui a une action anticancérogène. Les perturbations du sommeil provoquent également un stress physiologique et des troubles du système immunitaire pouvant conduire à un processus cancérogène. » Autant de phénomènes auxquels peut s’ajouter, du fait d’un rythme de vie décalé, un changement d’habitudes alimentaires générateur de troubles du métabolisme.

Limiter le recours au travail de nuit

Faut-il, alors, supprimer le travail de nuit ? L’Anses n’est pas aussi radicale.

  • Elle préconise, d’abord, de limiter son recours « aux seules situations nécessitant d’assurer les services d’utilité sociale ou la continuité de l’activité économique ». Ce que prévoit du reste, en termes similaires, le code du travail actuel. 
  • Elle prône, ensuite, « l’optimisation des modes d’organisation du travail de nuit, afin d’en minimiser les impacts sur la vie professionnelle et personnelle des salariés »
  • A cet effet, elle recommande de réaliser « un état des lieux des pratiques de terrain visant à protéger la santé des travailleurs de nuit (durée maximale de travail quotidienne, temps de pause, repos quotidien minimal, repos compensateur…) », afin de promouvoir les meilleures pratiques.

L’agence conseille en outre « d’évaluer les coûts sociaux associés au travail de nuit (arrêts de travail, maladie professionnelle, absentéisme…) au regard des bénéfices potentiels ». Enfin, elle pose la question de l’inscription au tableau des maladies professionnelles de pathologies imputables au labeur nocturne.


  • Ce rapport ne manquera pas d’alimenter les futures négociations professionnelles entre partenaires sociaux. Dans l’immédiat, il devrait aussi nourrir les discussions sur la « loi travail », dans laquelle la question des horaires de nuit est largement abordée. 
  • En particulier, le texte législatif remet en cause la périodicité du suivi médical dont bénéficient jusqu’à présent, tous les six mois, les employés de nuit. 
  • Les conclusions de l’Anses plaident, tout au contraire, pour un renforcement de la surveillance médicale des travailleurs du soir.

24 juin 2016

CFTC BPCE Sa : M VALLS sur le BREXIT

Déclaration de M Valls au sujet du BREXIT:

vendredi à Ris-Orangis (Essonne) que la victoire du Brexit en Grande-Bretagne était le "révélateur d'un malaise trop longtemps ignoré" au sein de l'Union européenne.

"C'est le moment d'être digne des pères fondateurs, de refonder une nouvelle Europe en écoutant les peuples", a déclaré lors d'un déplacement dans l'Essonne le Premier ministre, pour qui "l'Europe ne doit plus intervenir partout, tout le temps". 
Notre avis:
Et s'il commençait en France, sur la loi "travail"
Toujours la faute des autres, c'est "trop facile"

CFTC BPCE Sa: BPCE assignée en justice par la fédération des syndicats CGT des personnels des Banques et Assurances


23 juin 2016

CFTC BPCE Sa : Manifestation pour la liberté d'expression.



Notre Avis:

Aujourd'hui c'est surtout "Manifestation pour la liberté d'expression"

CFTC BPCE Sa: Intéressement, Démocratie dans l'entreprise c'est vous qui décidez !

Notre Avis:
  • Certains attaquent violemment ce principe, bizarre !
    • En tout cas vous pouvez constater que nos décisions nous les appuyons sur vos choix et qu'elles ne sont pas prises par d'autres sans vous consulter.


21 juin 2016

CFTC BPCE Sa, infos: Tensions internes à l’Unsa sur le projet de loi Travail


LEÏLA DE COMARMOND Le 21/06 à 07:00Mis à jour à 10:02 

Des fédérations du privé du syndicat ne veulent pas de la primauté de l’accord d’entreprise.
« Nous avons conclu un compromis solide avec les syndicats réformistes » sur le projet de loi travail, expliquait encore début juin le Premier ministre, Manuel Valls, citant la CFDT, la CFTC, l'Unsa et la CGC. 
  • C'était avant que le nouveau président de la CGC, François Hommeril, tombe à bras raccourcis sur la réforme.
  •  Le 15 juin, sur France Inter, le chef du gouvernement n'a donc plus évoqué qu'un compromis avec la CFDT, la CFTC et l'Unsa sur le projet de loi El Khomri et en particulier l'inversion de la hiérarchie des normes qu'il prévoit sur l'organisation du temps de travail.

Mais le soutien de l'Unsa ne lui est en réalité pas acquis non plus aujourd'hui.
  •  « Manuel Valls fait de la politique, nous n'avons pas la même position que la CFDT qui estime que la loi ne doit plus bouger »,souligne aux « Echos » Luc Bérille, le secrétaire général de l'Union nationale des syndicats autonomes (Unsa).

L'inversion de la hiérarchie des normes et la primauté donnée à l'accord d'entreprise ne passent pas du tout auprès de certaines fédérations du privé du syndicat.
  •  Et la nouvelle réunion du bureau national de l'Union, ce mercredi, pourrait être tendue. « Nous nous opposons à l'inversion de la hiérarchie des ­normes », explique le secrétaire général de la Fédération des banques et assurances, Gilles Desseigne. Une position par­tagée par la Fédération des transports, mais aussi celle du commerce. « La Fédération est contre », déclare sa responsable, Fatiha Hiraki.

Le dernier bureau national de l'Unsa a donc adopté une déclaration où l'organisation demande que soit « renforc [é] le rôle des branches pour sanctuariser la hiérarchie des normes », en plus d'autres exigences comme la suppression du référendum. 
  • Cela a permis qu'elle soit votée à l'unanimité. 
  • Mais certains reprochent à la direction de l'Unsa de ne « pas vouloir contrarier le gouvernement », donc d'être trop discret sur le sujet. Guillaume Trichard, de la Fédération de l'industrie et de la construction, lui, « nie l'idée de tensions au sein de l'Unsa ».

Renforcer le rôle des branches
Luc Bérille le conteste aussi.
  •  Il plaide pour une modification du projet de loi pour renforcer le rôle des branches dans la même direction que celle sur laquelle travaille le rapporteur du projet de loi, Christophe Sirugue. « Il faut donner aux branches la possibilité d'exercer un droit de regard sur les accords d'entreprise et de leur demander de reconsidérer leur accord le cas échéant », explique le numéro un de l'Unsa. 
  • Cette demande ne serait pas impérative, précise-t-il, soulignant que les trois quarts des conventions collectives ne prévoient rien sur l'organisation du temps de travail et que, de fait, les accords d'entreprise dominent déjà dans beaucoup de secteurs.


Leïla de Comarmond, Les Echos

Notre avis:
  • Plus que la CFTC, pour accompagner la CFDT et le gouvernement !

20 juin 2016

BPCE SA: Fin prématurée des négociations sur l'intéressement.

La DRH a décidé une fin prématurée des négociations sur l'intéressement ( le 20 au lieu du 30/6), considérant avoir déjà les accords de certains pour valider le nouveau texte.

La CFTC considère que la négociation n'a pas été poussée à son terme.

En effet, il est clair que le futur accord ne produira pas les même résultats que le précédent compte tenu de la situation économique ( propos très pessimistes de F Pérol sur la situation économique des banques).

Considérant que moins de fonds allaient être distribués, la CFTC proposait un plus juste répartition de ceux-ci. Cette négociation s'est brutalement interrompue, sans que l'on obtienne satisfaction !

Nous serions contre le principe de signature d'un tel accord, mais nous sommes démocrates et souhaitons mettre en ligne un sondage, jusqu'au 30/6,pour que vous puissiez vous prononcer.

Nous suivrons le résultat de ce sondage.

A vous de décider !!

17 juin 2016

CFTC BPCE Sa: Délocalisation d'une partie de la DSI de Natixis au Portugal, salaires divisés de moitié !!

INFO CGT NATIXIS



Notre avis:

Une banque du groupe BPCE qui touche 6 millions d'Euros de CICE (Crédit d’Impôts Compétitivité Emploi ) de l'état (nos impôts ! ) pour supprimer des emplois en France, ça s'appelle comment ?

Une mobilité (tant vantée par les DRH) avec un salaire divisé par deux, vous êtes preneur ?


16 juin 2016

CFTC BPCE Sa, Infos:Assurance chômage: les partenaires sociaux constatent l'échec de la négociation

Notre avis:





Par Challenges.fr

Publié le 16-06-2016 à 15h25Mis à jour à 16h11

Les partenaires sociaux ont constaté jeudi l'échec de la négociation sur l'assurance chômage, renvoyant de facto le dossier entre les mains du gouvernement.
L'issue semblait inévitable. Les partenaires sociaux ont constaté jeudi l'échec de la négociation sur l'assurance chômage, renvoyant de facto le dossier entre les mains du gouvernement, ont annoncé les négociateurs syndicaux, vingt minutes après avoir entamé l'ultime séance.
Les négociateurs sont parvenus à un "constat de désaccord", a indiqué à la presse Patricia Ferrand, vice-présidente de l'Unédic et membre de la délégation CFDT. Une information confirmée par les négociateurs de la CFTC et de la CGT. Plusieurs options s'offrent désormais au gouvernement: prolonger l'actuelle convention, qui arrive à échéance le 30 juin, et/ou modifier lui-même les règles du régime.
Conséquence, le gouvernement va "assurer sans délai" la continuité de l'indemnisation chômage en prorogeant la convention actuellement en vigueur au-delà du 30 juin, a annoncé jeudi le ministère du Travail, prenant acte de l'échec des négociations entre les partenaires sociaux, annoncé quelques minutes plus tôt.

Le gouvernement reprend la main

Le gouvernement "transposera dans les règles de l'assurance chômage" l'accord intermittents signé le 28 avril, a également annoncé le ministère. Le projet de décret sera transmis au Conseil d'Etat d'ici la fin du mois de juin et publié au journal officiel d'ici la mi-juillet.
Le gouvernement a critiqué "l'attitude du patronat" ayant "conduit au blocage". Il souligne que "pour rééquilibrer les comptes du régime, des mesures ambitieuses étaient sur la table", notamment pour lutter contre le recours "parfois abusif aux contrats très courts (près de 50 % des contrats à durée déterminée durent moins d'une semaine)".
Toutefois, il tient "à rassurer l'ensemble des demandeurs d'emploi indemnisés et ceux qui le deviendraient : ils continueront de percevoir leurs allocations sans subir le moindre désagrément".
"Il n'y aura donc aucun impact sur leur indemnisation et leur prise en charge par Pôle emploi", ajoute le ministère.

Blocage du Medef

Dans un communiqué commun, la CFTC et la CFDT a considéré que "le patronat (avait) fait le choix aujourd'hui de l'échec de la négociation du régime d'assurance chômage, essentiellement pour des raisons de conflit interne au Medef". "C'est le Medef qui porte la responsabilité de cet échec" inédit depuis 1982, a renchéri Eric Aubin, le négociateur de la CGT, qui a refusé de signer le constat de désaccord.
"C'est un coup dur pour le dialogue social", avait estimé Michel Beaugas (FO), anticipant l'échec avant la séance.
Le conseil exécutif du Medef avait maintenu lundi sa position, constante depuis le début de la négociation fin février, de ne pas donner mandat à son négociateur, Jean Cerutti, pour moduler les cotisations et renchérir les contrats courts, comme le réclamaient unanimement les syndicats.
Son président Pierre Gattaz s'était déjà dit auparavant "prêt à assumer un échec" de la négociation, qui n'a jamais vraiment démarré lors de sept premières séances parasitées par les débats autour du projet de loi Travail. Le Medef avait même menacé en avril de boycotter les discussions s'il n'obtenait pas une modification du texte.

"Ils n'ont jamais ouvert la négociation, ils ont fait traîner les choses, ils ont lancé un ultimatum, ils ont fait du chantage auprès du gouvernement, c'est le dialogue social à la sauce Medef", déplorait Éric Aubin, le négociateur de CGT, avant la dernière séance.

CFTC BPCE Sa: Conseil de Surveillance des fonds PEE de BPCE Sa du 15 juin 2016

Communication rédigée par Pierre BRUNET « CFTC BPCE Sa » représentant du Comité d'Entreprise BPCE Sa au organisé par Natixis Interépargne et Natixis Asset Management (sur base des informations communiquées en séance)




Les fonds ci-après sont ceux qui vous sont proposés pour le placement de votre intéressement dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise


Toutes performances passées ne préjugent pas des performances à venir


·         FCPE – BPCE Monétaire

L’objectif de ce FCPE est de réaliser, une performance proche de celle de l’EONIA capitalisé, déduction faite des frais de gestion. L’EONIA correspond à la moyenne des taux au jour le jour de la zone Euro (durée de placement recommandée : au moins 3 mois).

Ce placement s’adresse aux investisseurs recherchant une gestion prudente.

Du fait de la faible valeur des taux actuels du Marché Monétaire, la performance de BPCE Monétaire peut être conjoncturellement légèrement négative (à fin mai la performance du FCPE sur 1 an glissant est légèrement négative malgré des frais de gestion minimaliste).

Profil de risque et de rendement   (1 risque & rendement  les plus faibles  --  7 risque& rendement  les plus élevés)    è  1

Evolution de l’encours & des porteurs de parts
                Au 31 12 2014     =>           152,33  Millions d’Euros          pour        35 473 porteurs
                Au 31 12 2015     =>           149,12  Millions d’Euros          pour        33 031 porteurs

Performance à fin mai 2016
Depuis le 31 déc. 2015       : -  0,04%  (alors que l’indice de référence associé a performé à : - 0,12%)
Sur 1 an                               : -  0,04%  (alors que l’indice de référence associé a performé à : - 0,20%)
Sur 3 ans                             : + 0,14%  (alors que l’indice de référence associé a performé à : - 0,07%)

Portefeuille investi à 99,80% en Monétaire et détenant 0,20% en liquidités.



·          FCPE – BPCE Obligations

Pour  BPCE Obligations  la CFTC (Pierre BRUNET)  assume le secrétariat au Conseil de Surveillance

L’objectif de ce FCPE est de suivre l’évolution des marchés de taux de la zone Euro, principalement sur les émissions d’Etat ou assimilés (durée de placement recommandée : au moins 2 ans).

Ce placement s’adresse aux investisseurs recherchant une gestion relativement prudente mais qui acceptent des variations de la valeur de la part liées à l’évolution des taux d’intérêts.

Toute variation à la hausse du taux du marché monétaire peut mécaniquement avoir un impact à la baisse sur le taux du marché obligataire.

Profil de risque et de rendement   (1 risque & rendement  les plus faibles  --  7 risque& rendement  les plus élevés)    è  3

Evolution de l’encours
                Au 31 12 2014     =>           85,76  Millions d’Euros          pour        20 338 porteurs
                Au 31 12 2015     =>           89,62  Millions d’Euros          pour        20 544 porteurs

Performance à fin mai 2016
Depuis le 31 déc. 2015      : +   0,91%  (alors que l’indice de référence associé a performé à : +   1,00%)
Sur 1 an                              : +   0,73%  (alors que l’indice de référence associé a performé à : +   1,82%)
Sur 3 ans                            : +   8,68%  (alors que l’indice de référence associé a performé à : +   9,83%)

Portefeuille investi à 86,78% en Obligations et détenant 13,22% de monétaire & liquidités

.

·          FCPE – BPCE Diversifié

L’objectif de ce FCPE est de surperformer sur le long terme, après déduction des frais de gestion réels (durée de placement recommandée : au moins 5 ans).

Ce placement s’adresse aux investisseurs recherchant une gestion risquée acceptant des variations de la valeur de la part liées à l’évolution des marchés obligations et actions .

Profil de risque et de rendement   (1 risque & rendement  les plus faibles  --  7 risque& rendement  les plus élevés)    è  5

Evolution de l’encours
                Au 31 12 2014     =>           135,05  Millions d’Euros          pour        20 413 porteurs
                Au 31 12 2015     =>           153,35  Millions d’Euros          pour        22 267 porteurs

Performance à fin mai 2016
Depuis le 31 déc. 2015    :  -   1,06%  (alors que l’indice de référence associé a performé à : -    0,49%)
Sur 1 an                            :  -   4,05%  (alors que l’indice de référence associé a performé à : -    2,97%)
Sur 3 ans                          : + 17,29%  (alors que l’indice de référence associé a performé à : + 21,58%)

Portefeuille investi à 45% en obligations - 49% en actions - 3% en divers et détenant  3% en monétaire & liquidités

Dans ce type de FCPE, la loi Macron parue en aout 2015 permet de porter l’investissement en OPCI (Organismes de Placement Collectif Immobilier) de 10% à 30 %. Actuellement ce FCPE ne contient pas de parts d’OPCI.

Il a été proposé en séance par le gérant d’introduire au maximum 5% de l’actif en OPCI (OPCI Franceeurope Immo géré par AEW- NAMI). Cette mise en place nécessite un accord préalable du Conseil de Surveillance.
Les membres du Conseil de Surveillance ont différé à la prochaine séance leur décision. Pour motiver cette décision, il a été demandé aux représentants de Natixis InterEpargne de transmettre aux membres du Conseil des informations complémentaires concernant l’immobilier composant cet OPCI (localisation, type de bâtiment, état….).



·          FCPE – BPCE Actions

L’objectif de ce FCPE est de surperformer sur le long terme, après déduction des frais de gestion réels (durée de placement recommandée : au moins 5 ans).

Ce placement s’adresse aux investisseurs recherchant une gestion risquée acceptant des variations de la valeur de la part liées à l’évolution des marchés actions.

Profil de risque et de rendement   (1 risque & rendement  les plus faibles  --  7 risque& rendement  les plus élevés)    è  6

Evolution de l’encours
                Au 31 12 2014     =>           47,41  Millions d’Euros
                Au 31 12 2015     =>           56,67  Millions d’Euros

Performance à fin mai 2016
Depuis le 31 déc. 2015    :  -  2,53%  (alors que l’indice de référence associé a performé à : -     1,77%)
Sur 1 an                            :  -   8,27%  (alors que l’indice de référence associé a performé à : -    7,08%)
Sur 3 ans                          : + 24,89%  (alors que l’indice de référence associé a performé à : + 30,86%)

Portefeuille investi à 97% en actions - 1% en divers et détenant  2% en monétaire & liquidités


 Prochain Conseil de surveillance planifié le mercredi 14 décembre à 14 h 00