BPCE
SA ne vous a jamais payé les congés sur part variable
- Dans la famille «part variable», on demande les congés !
Près
de quatre ans - 20 décembre 2011 - après avoir engagé une procédure portant sur
des rattrapages de rémunération (in fine :
limités à la part variable et aux congés sur part variable), deux salariés de
BPCE SA adhérents de la section syndicale CFTC
ont reçu du conseil de prudhommes de Paris la notification du jugement.
S’ils
n’ont pas (pas encore ?) obtenu satisfaction sur la totalité du montant de la part variable réclamée, proprement dite, ils ont
obtenu la condamnation de l’employeur BPCE SA à verser des indemnités au titre
des congés sur part variable - avec intérêts jusqu’au jour du paiement.
Pour le coup, l’employeur n’a pas tardé : la somme a été ajoutée à la paie
de décembre.
L’employeur
a été également condamné (décision non exécutoire en cas d’appel) à verser une
somme au titre de «l’article 700» du code de procédure civile permettant aux
demandeurs de couvrir les frais dits «irrépétibles» engagés
(principalement : frais d’avocat).
Le
1er février 2012 déjà (en référé), avec l’assistance, au tribunal
(procédure de référé), de Philippe Malizia, délégué syndical CFTC-BPCE SA, un salarié ex-BFBP dans le cadre de son départ à la
retraite avait déjà obtenu la condamnation de BPCE SA à payer les congés sur part variable - en plus d’un
complément sur ladite part variable.
Une
fois de plus donc, la DRH-BPCE SA (comme la DRH-Groupe, dans la mesure où des
décisions similaires ont été rendues à l’encontre de caisses d’épargne
régionales) a sous-estimé le risque juridique : contre toute évidence, sur
ce sujet comme sur tant d’autres, elle s’est refusée à mettre simplement en
conformité, dès la première alerte, son fonctionnement – ici : ses
mécanismes de rémunération.
Comment
la DRH d’une grande entreprise francilienne, dans un secteur fortement
réglementé qui plus est, peut-elle s’autoriser durablement à serpenter hors des
balises du droit élémentaire ?
- Blocage de principe, incohérence technique, instructions malvenues, aveuglement sur la capacité à influencer tels réseaux judiciaires, mépris de ces menues contingences sur lesquelles s’agiteraient seuls des syndicalistes éloignés des réalités ? ou un peu de tout cela ?..
Dans
l’immédiat, la décision des prudhommes recèle un possible effet «boule de
neige» - à fort impact pour la direction de l’entreprise : sur la base des
jugements rendus en 2012 et récemment, en théorie tout salarié peut demander le
versement de dix pour cent de ses parts variables versées sur les trois
(auparavant : les cinq) dernières années.
- Tel est le principe, et tel semble être le sens de jurisprudences convergentes au-delà des incertitudes de tout jugement en premier ressort.
Deux
premiers salariés à BPCE : à qui le tour ? L’avocat du syndicat
national CFTC-Caisses d’épargne sur
ce dossier en maîtrise la technicité - il a défendu, au total, plusieurs centaines de cas à l’échelle du
Groupe.
Evidemment,
il faut prendre sur soi de «mettre son employeur aux prudhommes» - ce qui peut
apparaître inconfortable. Mais, au point où en sont quantité de salariés BPCE
SA – délaissés par la DRH, marginalisés par leur hiérarchie ou simplement
«droits dans leurs bottes» puisque ce n’est que justice : quel est le
dommage ?
- A moins que la DRH sagement prévienne une possible expansion des conséquences de son erreur constante, en reformatant sans tarder la structuration de la part variable…
En
tout état de cause, il lui faudrait passer par la case… dédommagement, sous une
forme quelconque.
Car,
jusqu’à présent, en retenant sciemment ses sous, notre banquier-employeur a délibérément
– au moins : au sens commun du terme – «lésé» l’ensemble des salariés à
qui il a pourtant attribué une part variable.
La CFTC de BPCE Sa, va alerter et demander l'avis de l’URSSAF sur le non-paiement, par BPCE SA, des congés sur part variable :
à l’échelle du Groupe, ce non-respect de règles a priori valables pour tout employeur pouvant représenter un manque à gagner
significatif pour la collectivité.
Nous avons été très patient ( peut-être trop !), mais devant l'immobilisme de la Direction, nous choisissons maintenant, de faire partir un courrier à l'URSAFF à ce sujet, ce jour.
Sur tant de sujets qui,
à l’origine, sont objectivement de simples erreurs qu’au total il serait - pour
tous - beaucoup moins coûteux de corriger vite et bien, la DRH-BPCE SA attend d’être
poussée dans ses retranchements.
Une fois de plus, vos
représentants du personnel CFTC se sont engagés et ont pris des risques
pour défendre et faire valoir les droits des salariés.
Quels «négociateurs» DRH-BPCE SA si, dès le départ, leur mandat est de ne strictement rien apporter
dans la négociation ?
Et quelle efficacité
pour les fameux «capteurs» DRH, tant vantés par elle-même, si la délégation
employeurs ne traite pas, parce qu’au fond elle croit pouvoir les estimer
non-crédibles, les alertes des représentants du personnel : risques
psycho-sociaux, situations individuelles
ou, comme c’est le cas ici, pratiques juridiquement non-conformes ?
Bonjour,
RépondreSupprimerComment peut-on vérifier si on a été lésé au niveau des congés sur part variable ? Merci
si vous êtes salariés BPCE Sa, ces congés payés n'ont pas été versés, 2 solutions:
Supprimer1 attendre la position de l'URSSAf.
2 Nous contacter, pour passage aux prud'hommes de Paris ( nous avons mené des actions, pour trois personnes et gagné trois fois)
Que dit l'urssaf ?
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