Mélanie De Jesus Dos Santos, soutenue par le groupe BPCE. (J. Prévost/L'Équipe)
Avec l'arrivée d'EDF la semaine dernière, BPCE n'est plus le seul partenaire principal du Comité Paris 2024. Mais le groupe bancaire a eu le temps, depuis deux ans et la signature de son partenariat, de peaufiner sa stratégie. Sa dernière initiative a été annoncée, lundi midi au siège de Natixis, établissement du groupe bancaire, en présence de la ministre des Sports Roxana Maracineanu et de dix-neuf sportifs du nouveau team de l'établissement bancaire. BPCE a ainsi décidé d'accompagner cent sportifs français jusqu'aux Jeux de Tokyo en 2020, de Pékin en 2022 et évidemment de Paris en 2024.
« Être partenaire, c'est non seulement s'investir dans l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques mais aussi contribuer au développement de la pratique du sport par le grand public et accompagner les sportifs de haut niveau. On veut soutenir l'ensemble de l'économie du sport », explique Jean-Yves Forel, directeur général du groupe BPCE en charge du projet des Jeux de Paris 2024. Sur les cent visés, soixante-dix-sept ont déjà signé leurs contrats, les autres étant en cours de finalisation. Chacun d'entre eux recevra 18 000 € par an via un dispositif de mécénat, précise le groupe. « La performance est aussi liée au fait que l'athlète ait l'esprit tranquille. On veut lui apporter de la visibilité et de la sérénité par rapport à son avenir sportif et professionnel », poursuit Jean-Yves Formel.
Metella, Clouvel, Gargaud parmi les recrues
Ce n'est pas la première fois que le groupe soutient des sportifs, puisque la Caisse d'Épargne, dans le giron du groupe comme Banque Populaire, a parrainé un team d'une trentaine d'athlètes des Jeux d'été de Londres en 2012 jusqu'à ceux d'hiver de Pyeongchang en 2018. Aujourd'hui, BPCE triple la mise avec le chiffre symbolique de 100. « C'est un partenariat magique car BPCE a pris cent athlètes, c'est du jamais vu depuis que je dirige la Fondation du Pacte de performance. Et ils sont soutenus par les territoires via les entités agences du groupe », a expliqué l'ex-judoka Stéphane Nomis, aujourd'hui patron d'Ippon Technologies. Comme toutes les entreprises qui s'engagent à soutenir un sportif via la Fondation du Pacte de performance, elle bénéficie d'une défiscalisation de 60 %.
Parmi les recrues, les nageurs valide et handi Mehdy Metella et Théo Curin, la pentathlète Élodie Clouvel, la gymnaste Mélanie De Jesus Dos Santos, le céiste Denis Gargaud, ou encore la para-athlète Marie Amélie Le Fur, également présidente du Comité national paralympique. Côté disciplines, c'est la voile qui l'emporte avec 19 athlètes, sur les 77 déjà soutenus, devant l'athlétisme (12) et le cyclisme (5). On trouve aussi des sportifs dans deux des sports additionnels de Paris 2024 : l'escalade, qui fera son entrée dès Tokyo, et la breaking qui entrera aux Jeux en 2024 après le dernier feu vert du CIO fin 2020.
« Il faut aussi penser à l'après-carrière. Avec le groupe BPCE, qui a une longue histoire dans le soutien au sport, notre objectif commun est d'aider les athlètes à mener leur double projet », a conclu la ministre des Sports Roxana Maracineanu. La prochaine étape.
publié le 25 novembre 2019 à 15h09mis à jour le 25 novembre 2019 à 15h22
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