26 février 2015

pour le Blog CFTC BPCE Sa: c'est l'étape " dolce vita"







Merci grâce à vous, le nombre de pages lues ne cesse d'augmenter et le blog va même de battre son record de consultations mensuelles ( + 10 000 pages lues en février).



Le plus lu est "Nouveau dérapage à l'Inspection Générale de BPCE Sa ( au top dix, des consultations mensuelles depuis le 13/12/13,   4 197 consultations en accès direct), à noter l'arrivée en quelques jours de l'article " Arnaque aux cartes bancaires au service courrier de BPCE Sa"

13 déc. 2013, 13 commentaires
4197
1523
1249


Les consultations des 780 articles, sont constantes et mondiales:




France
147 733     130 724
États-Unis
7016             6 761
Allemagne
2760             2 547
Royaume-Uni
1599             1 588
Russie
1366             1 234
La Réunion
776                 732
Pays-Bas
595                 586
Ukraine
499                 460
Irlande
384                 226
Martinique
374                 344

Première colonne: nombre de consultations au  25/2/15
Deuxième colonne:nombre de consultations au  5/1/15

Merci à nos lecteurs Irlandais qui ont dépassé en nombre de consultations nos amis Martiniquais  ( désolé !)


Le nombre de pages lues a correspondu depuis la création du blog, à l'équivalent de la population de certaines villes européennes  comme Toulon ( France, 163 974 hab),  de Split (Croatie, 167 121 hab),  Bruxelles ( Belgique , 168 576 hab) ou Saint-Étienne ( France 170 049 hab).


Pour continuer nos visites géographiques, nous vous avions quitté Le Pirée ( Grèce)  254  ème ville européenne le 10/2/15.

Notre prochaine étape en Europe sera Reggio d’Émilia (  Italie ),  241ème ville d'Europe avec  172 525 Hab.










Merci à tous, pour votre lecture régulière, mais si au lieu de continuer à tourner en rond
Vous vous syndiquiez, on a besoin de vous.

 Lecteur c'est bien, mais lecteur syndiqué c'est mieux ?

25 février 2015

Groupe BPCE: F Pérol dérape à la radio ! sa vision du "Syndicalisme" est affligeante.


Notre point de vue:

Ce dérapage ( qui n'en est pas un !) de F Pérol, reflète bien le mépris affiché pour les salariés ( pas tous, voir article précédent ) et les représentants du personnel.

Nous rappelons qu'il n'existe pas, d'accord de droit syndical à BPCE Sa, et que de nombreux recours à l'Inspection du Travail, aux Prud'hommes et à d'autres juridictions sont faits par des représentants du personnel de trois des quatre syndicats représentatifs de BPCE Sa ( CFTC, SNB, CFDT) concernant leurs statuts et les conditions d'exercice de ceux-ci 

Gérer un groupe de 120 000 salariés avec cet état d’esprit, ne peut évidemment que poser beaucoup de problèmes.

Les dividendes devraient dépasser 1.100 milliards de dollars en 2015, dans le Monde + BPCE Sa : salaires et Parts Variables du Directoire et des Hors Classes.



Par challenges.fr

   

Les dividendes versés aux actionnaires devraient progresser en 2015 dans le monde après une très bonne année 2014, selon une étude de Henderson Global Investors.

Les dividendes seront en hausse en 2015 AFP
Les dividendes versés aux actionnaires devraient à peine progresser en 2015 dans le monde après une très bonne année 2014, selon une étude de Henderson Global Investors publiée lundi 16 février.
L'an dernier, le montant des dividendes mondiaux a bondi de 10,5% à 1.167 milliards de dollars, selon la société de gestion d'actifs.
Cette hausse est due en particulier aux montants des dividendes extraordinaires, comme celui effectué au premier trimestre par l'opérateur télécoms britannique Vodafone pour 26 milliards de dollars.
Ce dernier a été de ce fait le groupe ayant versé le plus de dividendes en 2014, devant le pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, le chinois China Construction Bank, le pétrolier américain Exxon Mobil et le géant américain des technologies Apple.
La première société française est Total, à la 17e place.
Sans surprise, les États-Unis ont été "le moteur principal de la croissance des dividendes", selon l'étude, avec une hausse de 17% à 355,3 milliards de dollars, soit près du tiers du montant à l'échelle mondiale.
L'Europe, hors Royaume-Uni, a également connu une bonne année, avec une progression de 12,3% à 229,4 milliards, grâce notamment aux performances de l'Espagne et de la Suisse.
La France a quant à elle affiché une hausse de 7,3% à 55,9 millions de dollars.
En revanche, dans le monde émergent, les dividendes ont nettement reculé, de 11,7% à 114 milliards d'euros, pénalisés notamment par la baisse des devises.
L'écart est par ailleurs important selon les secteurs au niveau mondial.
Le secteur technologique et le secteur de la consommation se sont distingués par une hausse des dividendes, les services aux collectivités et le secteur minier ayant plus de mal.
En particulier, le secteur pétrolier a vu ses dividendes progresser de 5,8% à 134,1 milliards de dollars, soit le deuxième secteur en termes de montant versé, mais l'année 2015 devrait être plus délicate, du fait de la baisse des cours du brut.

Pas de forte hausse à cause de la baisse du pétrole

Pour 2015, Henderson Global Investors reste d'ailleurs prudent, en misant sur une très légère hausse de 0,8% à 1.176 milliards de dollars des dividendes dans le monde.
La forte appréciation du dollar et la baisse des cours du pétrole devrait empêcher toute hausse notable des dividendes.
Trois éléments vont compter, explique Alex Crooke, spécialise des dividendes chez Henderson Global Investors, cité dans un communiqué.
"Tout d'abord, les prévisions de croissance mondiale ont été revues à la baisse. Ensuite, le cours du baril de pétrole a atteint son plus bas niveau en six ans et, pour finir, le dollar américain a flambé", selon lui.
Pour construire son étude, la société de gestion analyse les dividendes payés par les 1.200 plus importantes sociétés en termes de capitalisation boursière au 31 décembre.

(Avec AFP)
Notre point de vue:

 Si les salaires et les conditions de travail se dégradent ( pas pour les dirigeants ! ) , on peut constater à BPCE Sa, que ce n'est pas parce que les résultats sont mauvais, mais parce que la priorité des dirigeants va vers eux et vers les actionnaires.
Exemple Salaires et Parts Variables du Directoire de BPCE Sa.

( source: blog UNSA BPCE Sa) des élus UNSA du Comité d'Entreprise de BPCE Sa participe au Conseil de Surveillance de BPCE Sa.

La CFTC vous présentent aussi:

Les Documents remis aux Organisations syndicales en NAO  BPCE Sa qui sont aussi révélateurs de certaines pratiques:

  • Rémunérations de l'effectif constant 2013 / 2014.
    • Salaires théoriques annuels moyens par classifications:
      • Classe HC:
        •  femmes 2013,   205 492 euros ( mini 152 945 euros, maxi 295 000 euros)
        •  femmes 2014,   241 849 euros ( mini 145 000 euros, maxi 370 000 euros)
        • Hommes 2013,  200 623 euros  ( mini 72 018 euros, maxi 500 000 euros)
        • Hommes 2014,  202 105 euros ( idem 2013 !!!! )

    • Parts Variables et primes moyennes versées pour l'effectif constant 2013 2014.
      • Classe HC:
        • femmes 2013,   60 016 euros   ( mini 25 003 euros, maxi 105 874 euros)
        • femmes 2014,   92 203 euros   ( mini 32683 euros, maxi 245 880 euros)
        • Hommes 2013. 49 670 euros    ( mini 3 893 euros, maxi 116 188 euros)
        • Hommes 2014,  59 314 euros    ( mini 4 847 euros, maxi 215 250 euros)

Pour le cercle "doré" des proches de la Présidence, la 
crise, quelle crise ?

24 février 2015

CFTC BPCE Sa infos: Votre employeur peut désormais lire tous les SMS de vos portables professionnels




Pour vous protéger d'une éventuelle intrusion de votre employeur, commencez votre SMS par le mot «perso».


 Explication avec un avocat spécialiste du droit du travail.

Voilà une décision qui va forcément changer le quotidien de nombreux Français. Les employeurs sont autorisés à lire vos SMS privés que vous envoyez depuis votre téléphone portable professionnel, selon un arrêt de la chambre commerciale de la Cour de cassation. Une décision «destinée à faire jurisprudence» pour tous les salariés à qui l'employeur a confié un téléphone portable professionnel. La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire considère que le portable professionnel est un outil de travail et que les SMS envoyés ou reçus par cet appareil «sont présumés avoir un caractère professionnel». «Cette jurisprudence est cohérente avec celle rendue sur les emails et fichiers informatiques», réagit Eric Rocheblave, avocat spécialisé en droit du travail. Il y a près de deux ans, la Cour de cassation avait pris une décision similaire concernant les mails privés envoyés depuis la messagerie professionnelle des salariés.

Concrètement, votre employeur peut vérifier vos SMS en prenant votre téléphone professionnel ou bien installer un logiciel dans chaque appareil pour extraire les messages à distance ou consulter les appels vocaux. Et ce, sans vous informer. Deux conditions sont toutefois requises: que l'employeur puisse justifier de cette mesure et que le salarié n'ait pas pris soin de préciser que le texte est personnel. «C'est une décision qui ne porte pas du tout atteinte à la vie privée à partir du moment où ces conditions sont réunies, explique Eric Rocheblave. Dans le cas présent, on est dans un monde professionnel. On est là pour travailler. L'employeur peut fouiller les outils professionnels mis à dispositif de ses salariés à partir du moment où il est légitime, comme contrôler les sacs à l'entrée du bâtiment dans le cadre de mesures de sécurité. Pour le reste, il doit disposer d'indices qui justifient que le salarié a porté à son atteinte (insultes, viol de clause de confidentialité....)».

C'est comme cela qu'une filiale de la Société générale a remporté un procès contre l'un de ses concurrents. Newedge reprochait au broker américain d'avoir déchauché «un grand nombre» de ses salariés. Et pour prouver ses dires, la société de courtage a transmis à la justice plusieurs SMS échangés entre ses anciens employés qui évoquaient leur départ concerté de l'entreprise. Et pour la Cour de cassation, comme la Cour d'appel de Paris, leur utilisation ne peut être utilisée comme un «processus déloyal» ni «être assimilée à l'enregistrement d'une communication téléphonique privée effectuée à l'insu de l'auteur des propos».

Du coup, si un salarié ne souhaite pas qu'un simple SMS soit utilisé contre lui, il devra préciser au début de chaque message les mots «personnel» ou «perso». Et dans ce cas, l'employeur n'aura plus le droit de lire le message, même envoyé depuis le téléphone professionnel, sans s'être assuré que vous soyiez présent. «Ajouter ce terme «perso» ne protège donc pas à 100% le salarié, précise Éric Rocheblave. Il permet juste à l'employé d'empêcher l'employeur d'utiliser ce message contre vous». Une contrainte qui incitera sans doute les salariés à préférer leur téléphone portable personnel pour envoyer des messages privés.

 Enfin, en cas de fusion des lignes personnelles et professionnelles - si elle est autorisée par l'employeur -, c'est la deuxième qui a priorité sur la première. «A partir du moment où votre employeur paie pour le téléphone portable, il est en mesure d'exiger une distinction entre les messages privés et professionnels», conclut Eric Rocheblave.


Le Figaro.fr

23 février 2015

Groupe BPCE : Spéculation sur les matières premières !

Matières première agricoles : des banques françaises spéculent toujours

par Sarah Lemoine dimanche 22 février 2015 21:42, mis à jour le lundi 23 février 2015 à 05h00


Le blé est l'une des matières premières agricoles sur lesquelles peuvent spéculer les banques © Maxppp

L’organisation Oxfam publie ce lundi un rapport sur la spéculation des banques françaises sur les matières premières agricoles. Elles s’étaient engagées à arrêter. Certaines continuent pourtant de le faire.

Les banques françaises spéculent-elles toujours sur les matières premières agricoles ? Il y a deux ans, l'organisation Oxfam, qui lutte contre la pauvreté dans le monde, avait mis en cause quatre groupes bancaires tricolores.

Dans un nouveau rapport publié ce lundi, elle estime que BNP-Paribas, Société Générale et le groupe BPCE proposent toujours à leurs clients des fonds spéculatifs, susceptibles d'aggraver la hausse des prix alimentaires. Un vrai problème alors que 800 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde.

Bons et mauvais élèves

Dans le viseur d'Oxfam, il y a d'abord BNP-Paribas. Début 2013, la banque possédait dix fonds indexés sur les matières premières agricoles. Elle s'était alors engagée à en fermer deux. Non seulement elle n'a pas tenu ses promesses, dit Oxfam, mais en plus elle a ouvert un nouveau fonds. Le tout, pour un montant total de 1,3 milliards d'euros. Une présentation jugée inexacte par BNP-Paribas qui affirme que ses huit fonds ne sont pas fait pour spéculer et que le montant réel n'est que de 200 millions.

Epinglé aussi, le groupe BPCE. Il possède "toujours un fonds", reconnait-il, mais il est géré dit-il par "une sous filiale américaine" de sa filiale Natixis. Et cette dernière affirme ne pas pouvoir le fermer. Quant à la Société Générale, bien que particulièrement exposée, elle a respecté ses engagements "en fermant deux fonds" indique Oxfam. Le seul bon élève, finalement, c'est le Crédit Agricole qui ne spéculerait plus du tout sur les prix des matières premières agricoles.


Notre point de vue:
Spéculer sur les matières premières au risque d'augmenter les prix alimentaires, donc la faim dans le monde, et distribuer des dividendes exceptionnels !!  BPCE le fait !
Pacte de responsabilité, vous avez dit ?

BFM Business: Avis de tempête sur BPCE






Le groupe bancaire, qui a publié ses résultats ce jeudi 19 février, fait face à un contexte de plus en plus tendu. La succession de son patron François Pérol s'active en coulisse et les syndicats menacent d'une grève sans précédent.


19 février 2015

Groupe BPCE: c'est la fête des actionnaires !!!!!!!

Natixis panache croissance externe avec DNCA et dividende exceptionnel

Par le 19/02/2015 pour Agefi.fr



Groupe BPCE: F Pérol, maintenant la provocation !



Notre point de vue:

En pleine période de contestations dans le Groupe, suite à des Négociations Annuelles Obligatoires, où  les représentants des Branches ont considéré que les salariés ont été traités par le "mépris" et ont recueilli des propositions "insultantes" pour ceux-ci, F Pérol ajoute maintenant, la provocation.


 Félicitations, mais pas d'argent pour les salariés !
Trop c'est trop !

18 février 2015

Groupe BPCE: Une intersyndicale des Branches CE et BP communiquent !


Voici un tract et un communiqué des Branches CE et BP, ils semblent oublier dans leur tract que le Groupe est plus large et que nous sommes tous dans le même bateau !

Si vous êtes salariés du Groupe "Ni CE, NI BP"  Vous avez le droit de nous dire ce que vous en pensez !!!




Groupe BPCE: Grève BPPC et CHAIX, les salariés ne lâchent rien !

Et nous, si les propositions de la Direction sont aussi faibles que d'habitude, on fait quoi ?
En tout cas , bravo à eux !


16 février 2015

Groupe BPCE: La Banque CHAIX rejoint le mouvement de grève de la Banque Populaire PC.


Premier feu de l'année à Marseille ?

Les représentants syndicaux de la Banque CHAIX ( Groupe BPCE) , après une rencontre avec  ceux de la CFTC de la BPPC ont décidé de rejoindre le mouvement de grève lancé dans cette Banque Populaire.

Comme nous l'avions déjà écrit: Tous les salariés du Groupe sont victimes de la même politique salariale de F Pérol, il est temps d'unir  nos forces.

Merci aux salariés de la BPPC et de la Chaix de montrer l'exemple.


CFTC BPCE Sa: Arnaque aux cartes bancaires au service courrier de BPCE Sa.



La CFTC de BPCE Sa critique depuis très longtemps la politique de sous traitance excessive à BPCE Sa ( 1 précaire pour 2 CDI), et a signalé de longue date les risques liés à ce type de politique.

La Direction n'ayant pas tiré la leçon de ce dysfonctionnement,  a choisi de transférer le service courrier à Natixis, en Avril 2015 en maintenant le même principe d'externalisation !!!


13 février 2015

Pseudo négos Pacte de responsabilité avec l'AFB : Communiqué presse CFTC Banques

Voici le Communiqué de presse publié par la fédération Banque CFTC, à l'issue de pseudo réunions sur le Pacte de Responsabilité et les indécentes positions de l'Association Française des Banques ( AFB).



Pantin, le 06 février 2015



Pacte de Responsabilité, la duplicité de l'AFB

                                                          
Ayant essuyé un refus de 4 Organisations Syndicales sur 5, faute de réelles mesures et de réponses aux demandes des Syndicats, l'AFB tente de contourner la position de ses "partenaires" sociaux en leur demandant la signature d'un relevé de conclusions, sachant que ces derniers sont comptabilisés comme des accords par le Ministère du Travail.

La CFTC ne tombera pas dans le piège et ne signera pas le relevé de conclusions qui dédouanerait l'AFB de son attitude de blocage dans cette négociation. 

La CFTC a fait des propositions concrètes pour améliorer cet accord. La direction semblait être réceptive à certaines d’entre  elles. Sur l’emploi l’AFB a eu une position de principe et d’affichage contestataire envers le gouvernement au sujet de nouvelles charges que les banques devraient supporter.

Pour la CFTC la principale mesure qui permet de justifier les fonds versés aux banques doit être l’emploi. Quand on sait que le niveau d’emploi dans l’accord est à peine le niveau des embauches de ces 3 dernières années, comment une Organisation Syndicale peut-elle avoir la décence d’apposer sa signature dans de telles conditions.

La CFTC reste ouverte à trouver des solutions gagnant/gagnant mais devant la position des employeurs et lorsqu’une organisation syndicale annonce précipitamment qu’elle signera l’accord sans discuter, il est toujours très difficile d’arriver à un bon accord.  

 
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
 Jean-Marc AUGUSTIN, Secrétaire Général Fédération CFTC Banques,

Tél : 06.72.62.86.17 adresse mail : jmarcaugustin@gmail.com  

12 février 2015

CFTC BPCE: La BPPC continue son combat. Forza !

Croyez-vous qu'il n'y a pas autant de raisons d'organiser une riposte dans l'ensemble de nos entités, face à la dégradation de nos conditions de travail et salariales dans le Groupe BPCE.


Vraisemblablement, bientôt des infos à ce sujet !

Tract intersyndical de la BPPC



11 février 2015

CFTC BPCE Sa: Attention à vos bilans de compétences !!!

Votre N+2, peut compléter, à posteriori votre Bilan de Compétences, sans que vous en ayez connaissance !



La réunion DP du 15/01/2015 a traité la question n°9 posée par les délégués CFTC .

9. La CFTC a demandé lors de la réunion DP de décembre si un Manager N+2 pouvait ajouter un commentaire, après la validation du Bilan de compétences par le salarié (et son N+1), sans en informer le salarié. Il a été répondu que le compte rendu pouvait être complété par le manager N+2. Et que dans cette hypothèse, l‘information était immédiatement transmise tant au N+1 qu’au collaborateur. Par quelle voie cette information est-elle transmise ? Ce qui est constaté est que l’information est certes accessible mais qu’aucune alerte ne parvient au collaborateur. En conséquence, nous demandons à la DRH de vérifier le process.

Réponse de la direction :

Le compte-rendu d’entretien de compétences peut être complété par le N+2. L’information est visible par le N+1 et le collaborateur. Toutefois, aucune alerte sur la messagerie ne parvient au collaborateur. La DRH pourrait prendre en compte cette évolution fonctionnelle, à l’occasion de la prochaine campagne d’entretiens.



Les délégués CFTC prennent donc acte de cette réponse et demande à la DRH de faire modifier le process .
  • Ce à quoi la DRH répond qu’elle pourrait prendre en compte cette évolution fonctionnelle, à l’occasion de la prochaine campagne d’entretiens, que si elle en a les moyens budgétaires !!!



Nous alertons donc, l'ensemble des salariés sur le fait que leur N+2, puisse compléter leur Bilan de Compétences sans que ceux-ci puissent en avoir connaissance.


Nous vous demandons donc de contrôler régulièrement l'ensemble de vos Bilans de Compétences, afin que des remarques vous concernant et dont nous n'avez pas connaissance puissent y figurer.

Nous précisons à la Direction, que quelque soit l'état de ses finances, il est impératif qu'elle modifie le Process des comptes rendu d'entretien, afin qu'il ne soit plus possible de modifier des données sur un collaborateur sans que celui-ci en soit au courant. 

Faute de quoi, ce dossier sera éligible à la CNIL.

Article de A Bosese: Délégué du Personnel CFTC

CFTC BPCE Sa: SEANCE DU COMITE D’ENTREPRISE DU 6 FEVRIER 2015, délit d'entrave ?

voici les débuts et fin de l'avis de 4 pages du Comité d'entreprise de BPCE Sa sur la consultation légale concernant les orientations stratégiques de BPCE Sa.
Vous pouvez nous demander la totalité de cet avis ( onglet: nous contacter)




Consultation du Comité d’entreprise sur les orientations stratégiques de BPCE SA

Le 18 décembre 2014 a été engagé le processus d’information en vue de la consultation du Comité
d’entreprise de BPCE SA sur « les orientations stratégiques de l’entreprise et leurs conséquences
sur l’activité, l’emploi, l’évolution des métiers et des compétences, l’organisation du travail, le
recours à la sous-traitance, à l’intérim, à des contrats temporaires et à des stages » conformément à
l’article L.2323-7-1 du Code du travail.

S’agissant du processus de consultation, le Comité d’entreprise ne peut que regretter que le
document présenté par la direction le 18 décembre ne soit pas à la hauteur des objectifs réels de
cette consultation et que les informations fournies ne respectent pas le code du travail au risque
d’entraver le fonctionnement du Comité d’entreprise.

La loi prévoit que la base de données économiques et sociales soit « le support de cette
consultation » (art. L.2323-7-1 du Code du travail). Or les informations minimales devant figurer
dans cette base n’ont pas été présentées au Comité d’entreprise, ni dans le document remis, ni au
travers de cette base de données, où ces informations sont toujours absentes.
N’a pas été présentée, comme le prévoit le Code du travail, une projection pour l’année en cours et
les trois suivantes des revenus de l’organe central, de son résultat d’exploitation, de son résultat net.
Sans parler de l’évolution attendue des « emprunts et dettes financières », des « transferts financiers
entre entités du groupe », de la « sous-traitance utilisée par l’entreprise » et de celle « réalisée par
l’entreprise », etc.
Le document ne comporte pas non plus de chiffrage des projections en matière d’emploi, de recours
à la sous-traitance, à l'intérim, à des contrats temporaires et à des stages ni de prévisions de
recrutements par métiers ou d’évolution détaillées en matière de compétences à horizon 2017. Ce
manque est particulièrement à déplorer alors que, justement, le sens de cette consultation est aussi
d’anticiper les conséquences de la stratégie sur l’emploi...............


.............. BPCE SA doit développer une vraie vision sociale prospective, qui ne se limite pas à la stabilité affirmée des effectifs, et sache aller au-delà d’une seule vision quantitative. En effet, les enjeux sociaux ressortent comme les grands oubliés des orientations de l’organe central.
BPCE SA doit être en capacité d’établir des prévisions détaillées d’évolutions des effectifs et
des métiers, en particulier s’agissant du contenu des postes, à trois ans et les réviser chaque
année.
Au regard des objectifs donnés d’adaptation de l’entreprise dans un contexte de moyens limités,
il s’agit notamment d’établir des prévisions des postes qui seraient amenés à évoluer, à se
transformer.
De réels moyens doivent être engagés face aux défis auxquels est confronté l’organe central,
par exemple l’internalisation de la conduite de projets. Il s’agit de cibler en amont les salariés
concernés, d’engager des plans de formation, de proposer une vision globale en matière de
coûts, d’organisation opérationnelle, de politique de formation…
BPCE SA doit également se préoccuper de la question des conditions de travail, comme ont pu
le faire d’autres entités dans le petit Groupe (il s’agit du télétravail mais pas uniquement). On
peut s’étonner qu’en matière sociale, l’organe central ne soit pas capable de bonnes
« impulsions ».
Sur le recours à l’alternance, BPCE SA doit avoir de vraies solutions concernant le devenir des
alternants car trop peu sont intégrés aux équipes de BPCE SA à l’issue de leur passage. Les
efforts de formation engagés gagneraient à davantage bénéficier à BPCE SA.

Ces différentes remarques et demandes visent toutes à clarifier le rôle de l’organe central et mettre
en valeur ses interventions. Il s’agit de sortir de la transparence dans laquelle est maintenue BPCE
SA, de faire enfin exister pour elle-même, six ans après sa création, une entreprise de 1 550 salariés,
de faire exister ses activités et ses résultats qui ne sont pas que financiers.
 De telles orientations sont nécessaires pour que se développent d’harmonieuses relations entre l’organe central et ses interlocuteurs dans le groupe et que grandisse la fierté que doivent avoir de leur entreprise les salariés de BPCE SA.

Avis voté à l’unanimité des 9 votants

10 février 2015

BPCE Sa CFTC Infos: Le renvoi de François Pérol en correctionnelle émeut au sein de BPCE

Le patron du groupe mutualiste va être jugé pour prise illégale d'intérêts.

Ce renvoi suscite des inquiétudes et réveille des oppositions.

François Pérol sera fixé mercredi prochain sur l'ampleur du soutien que lui témoignent les Caisses d'Epargne et les Banques Populaires, après l'annonce de son renvoi en correctionnelle pour prise illégale d'intérêts, dans l'enquête sur sa nomination à la tête de BPCE. C'est en effet le 18 février que se réunira le conseil de surveillance du groupe mutualiste, à la veille de la publication des résultats annuels de l'établissement.
BPCE n'a pas tenu, cette fois-ci, à réunir en urgence son conseil de surveillance, comme ce fut le cas en février 2014 après la mise en examen de François Pérol. Les membres du conseil lui avaient alors renouvelé leur confiance à l'unanimité. « Cette fois-ci, il n'était ni indispensable, ni souhaitable de réunir le conseil, note un de ses membres. La prise illégale d'intérêts est peu connue du grand public, qui peut imaginer beaucoup de choses pas très sympathiques. Ce n'est donc pas excellent en termes de réputation pour le groupe. » « Tous les membres du conseil de surveillance n'ont pas forcément envie de donner quitus à François Pérol. Et l'épée de Damoclès au-dessus de sa tête inquiète », avance une source au sein d'un établissement régional du groupe.

« Une ambiance malsaine »

Si officiellement aucune opposition ne s'exprime à ce stade, il en va autrement en coulisses. « Un activisme existe, c'est certain. Ceux qui veulent prendre la place de François Pérol en sont à l'origine », note un patron de banque régionale, regrettant « une ambiance malsaine, dont le groupe n'a pas besoin ». Selon nos informations, les oppositions seraient plus fortes du côté des présidents non exécutifs des caisses et des banques régionales. « Ils auraient plus de facilité à adopter une position cohérente, à savoir utiliser le prétexte de ce renvoi pour demander le départ de François Pérol. Mais tout cela est très prématuré et le débat n'existe pas à ce jour officiellement au niveau des fédérations », précise un observateur. « Ces opposants sont ultra-minoritaires », renchérit de son côté une autre source au sein de BPCE.
Quel que soit son poids, il semble que l'opposition à l'actuelle direction du groupe cherche à se mettre en ordre de bataille pour une échéance plus lointaine. « Il est possible qu'il y ait des secousses à l'occasion du renouvellement du conseil de surveillance de BPCE, en mai prochain », prévient un responsable au sein d'une des banques régionales.
Il est reproché à François Pérol d'avoir accepté en février 2009 de prendre la tête du groupe issu du mariage entre les Banques Populaires et les Caisses d'Epargne alors qu'il avait suivi le dossier à l'Elysée en tant que secrétaire général adjoint chargé de l'économie. L'enquête a été déclenchée par les plaintes de l'association de lutte contre la corruption Anticor et des syndicats Sud et CGT. Les autres organisations syndicales ne s'y sont pas jointes et plusieurs saluent d'ailleurs les résultats obtenus par François Pérol depuis son arrivée à la tête du groupe. Mais « il appartient aux dirigeants des sociétés mères de BPCE, à savoir les Caisses d'Epargne et les Banques Populaires, de prendre leurs responsabilités dans ce contexte nouveau  », a réagi l'Unsa, deuxième organisation syndicale du groupe, après le renvoi en correctionnelle. Les prochains mois seront déterminants.

Véronique Chocron, Les Echos

Notre point de vue:

Nous continuons de penser que la situation actuelle est pénalisante pour l'image de l'entreprise et par conséquent pour celle de ses salariés.
Nous espérons qu'enfin les choses vont se clarifier rapidement, dans l’intérêt de tous.