Selon Les Echos de ce mardi 21 mai, l'Autorité des marchés financiers aurait ouvert une enquête sur les liens entre Natixis et sa maison-mère Banque Populaire Caisse d'Epargne. Le timing de l'annonce, et la flambée du cours de Bourse, ont attiré l'attention du régulateur.
J.M.
Le 21/05/2013 à 8:19 (BFM TV.com)
Le 21/05/2013 à 8:19 (BFM TV.com)
Natixis est dans le viseur de l'Autorité des marchés financiers. Selon les echos de ce mardi 21 mai, la réorganisation des liens entre la banque d'investissement et sa maison-mère, le groupe Banques Populaires Caisses d'Epargne (BPCE), ferait l'objet d'une enquête du gendarme français des marchés.
Cette opération, annoncée le 17 février dernier, revenait à vendre des titres permettant à Natixis de détenir 20% de BPCE, et faire ainsi remonter un cinquième du résultat de sa maison-mère dans ses comptes.
L'idée, à l'origine était de permettre à Natixis, banque d'investissement, de bénéficier des profits de la banque de détail, jugés plus stables dans le temps. Ce qui, selon François Pérol, le président du directoire de BPCE, n'avait désormais plus de sens.
Cette opération, annoncée le 17 février dernier, revenait à vendre des titres permettant à Natixis de détenir 20% de BPCE, et faire ainsi remonter un cinquième du résultat de sa maison-mère dans ses comptes.
L'idée, à l'origine était de permettre à Natixis, banque d'investissement, de bénéficier des profits de la banque de détail, jugés plus stables dans le temps. Ce qui, selon François Pérol, le président du directoire de BPCE, n'avait désormais plus de sens.
Une hausse du cours de Bourse de 22,5%
Mais le timing de l'opération a posé plusieurs soucis. BPCE et Natixis l'avaient annoncée en même temps que leurs résultats un dimanche soir, quatre jours avant la date initialement programmée, le 21 février.
Des fuites ont, en effet, obligé l'état-major de BPCE à se réunir d'urgence et à annoncer le montage avec plusieurs jours d'avance. Le lendemain, le titre Natixis flambait de plus de 22% en Bourse, porté par la perspective de versement de dividendes.
Comme l'expliquent Les Echos, cette vente devait permettre de libérer du capital et distribuer 2 milliards d'euros à ses actionnaires, à raison d'un dividende de 65 centimes par action qui doit être versé en août prochain.
Dans la foulée, cette hausse soudaine du titre a poussé l'AMF à ouvrir une enquête auprès "des personnes initiées", c’est-à-dire l'ensemble des acteurs au courant de l'affaire.
Contactés par les Echos, ni BPCE ni l'AMF n'ont souhaité faire de commentaires.
La CFTC BPCE Sa demande à la direction des précisions sur cette enquête et sera attentive aux résultats de celle-ci
Des fuites ont, en effet, obligé l'état-major de BPCE à se réunir d'urgence et à annoncer le montage avec plusieurs jours d'avance. Le lendemain, le titre Natixis flambait de plus de 22% en Bourse, porté par la perspective de versement de dividendes.
Comme l'expliquent Les Echos, cette vente devait permettre de libérer du capital et distribuer 2 milliards d'euros à ses actionnaires, à raison d'un dividende de 65 centimes par action qui doit être versé en août prochain.
Dans la foulée, cette hausse soudaine du titre a poussé l'AMF à ouvrir une enquête auprès "des personnes initiées", c’est-à-dire l'ensemble des acteurs au courant de l'affaire.
Contactés par les Echos, ni BPCE ni l'AMF n'ont souhaité faire de commentaires.
La CFTC BPCE Sa demande à la direction des précisions sur cette enquête et sera attentive aux résultats de celle-ci
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