Une réunion extraordinaire du CHSCT a eu lieu le 19 avril, pour présentation du rapport du cabinet d'expertise sociale Orseu "relatif au plan de transformation de la DITG" et recueil de l'avis de l'instance.
Rappel : cette prestation d'Orseu (financièrement à la charge de l'employeur) était en fait la seconde phase, prévue dès l'origine, d'une mission antérieure portant sur... la deuxième réorganisation de la DIT. Or, entretemps est donc intervenu le troisième projet de réorganisation de cette direction en trois ans ! Subtil...
Le principal était que le cabinet puisse capter et restituer, en les "objectivant", à la fois l'ambiance au sein de la direction et les questions posées par ce nouveau projet. Le CHSCT étant compétent, notamment, en matière de conditions de travail (CT) et de contribution à la prévention des risques psycho-sociaux (RPS) , il est destinataire de cette étude dont le caractère confidentiel a été posé avant-même sa réalisation.
Il semblerait légitime que les salariés de la DIT puissent - maintenant ou sans tarder - accéder au moins aux parties du rapport dans lesquelles est restituée la teneur des entretiens individuels et collectifs auxquels, tous niveaux hiérarchiques confondus, ils se sont de bonne grâce prêtés il y a plusieurs semaines.
Las, le rapport demeure à ce jour "sous embargo".
Pourtant :
- les directions des ressources humaines et des opérations ont pu l'éplucher
- le cabinet a pu affiner la rédaction du document
- les représentants du personnel au CHSCT ont émis et transmis leur avis (en l'occurrence : leurs réserves) sur le projet de réorganisation.
Le maintien de la confidentialité au-delà d'une durée raisonnable contribue à entretenir des soupçons a priori sans fondement, et à conférer à ce rapport "phase-II" une portée qu'il n'a pas - pas plus que n'en a eu, en son temps, le rapport de la "phase-I".
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